We believe Akène fly !
Nous sommes heureux de vous annoncer l’éclosion d’Akène, la revue écrite et produite par le comité de rédaction du Grain !
Dans et autour d’une certaine cohérence éditoriale élaborée sous forme de numéros thématiques, nous y défendons une nécessaire pluralité des points de vue, des expériences et des savoirs.
Cette expérience collective nouvelle est destinée à porter nos analyses critiques et les résultats de nos recherches participatives qui mêlent savoirs “chauds” et savoirs “froids”, entre réflexion et action, entre recherche et pratique, entre pertinence et impertinence !
Ce 16 Mars, nous fêtions la journée mondiale du travail social. Ce numéro zéro explore la question des nombreux paradoxes qui agitent maintenant plus que jamais le travail social.
Quelles formes d’émancipation souhaitons-nous promouvoir par l’éducation permanente et par son corollaire de première ligne, le travail social ?
A côté de ces réflexions, nous avons élaboré un outil pédagogique à destination des travailleurs sociaux et des enseignants. RePairEs, le vocabulaire amoureux du Travail social prend la forme d’un jeu de cartes richement illustré. Ce média sera apprécié pour rAnimer le partage d’expériences lors de diverses rencontres et ainsi nourrir l’intelligence collective indispensable au déploiement continu de cette profession.
Un Akène est une graine. Certaines de ces graines, comme les samares qui ont inspiré le logo de cette revue, sont volantes. Elles symbolisent pour nous l'espoir de voir les idées partagées dans nos publications essaimer et germer comme des graines de possibles dans la tête de nos lecteurs, à l’opposé d’un mode de réflexion qui empêche de penser les alternatives.
We believe Akène fly !
Les paradoxes de l’émancipation des publics
Petite introspection d’une association d’éducation permanente
Manon Bertha, LE GRAIN, Mars 2021
Quel public et quelles modalités pour une éducation permanente émancipatrice ? M’appuyant sur des analyses critiques de la notion d’émancipation, je vous invite ici à examiner les paradoxes qui entourent cette notion, je vous présente des éléments théoriques originaux pour repenser le rapport de l’éducation permanente à son public, et je vous fais part de notre remise en question collective des visées de notre association.
Résistances à une déshumanisation du travail social
Béatrice Bosschaert, Véronique Georis et Marguerite Paradis, LE GRAIN, Mars 2021
Les artisans du Travail social sont des maillons essentiels de l’indispensable solidarité sociale. La crise sanitaire nous le démontre à nouveau de manière flagrante. Arrêtons-nous sur deux initiatives qui veulent redonner des lettres de noblesse à cette profession « reBelle ».
De la crise sanitaire au travail social empêché
Xavier Briké, LE GRAIN, Mars 2021
Sur fond de crise sanitaire et au prisme des mesures dictées par le politique pour y remédier, se devinent des transformations notables dans les champs du travail social et des pratiques de soin. Sans amorcer une quelconque analyse prospective, il convient d’acter les conséquences sérieuses et parfois dramatiques bouleversant les personnes déjà affectées socio-économiquement. Nombre d’entre elles se sont vues privées d’aide sociale associative ou institutionnelle, de leurs réseaux informels proches et de leurs sources de revenus. Quantité de structures d’aide ont vu leurs effectifs professionnels et bénévoles réduits ou interrompus alors qu’elles constituaient un rempart obligé pour déjouer la grande pauvreté[NOTE 1] et l’isolement.
Le travail social : entre agir compassionnel et tenir institutionnel, comment ne pas se trahir ?
Bruno Uyttersprot, LE GRAIN, Mars 2021
Depuis le passage du welfare au workfare, d’un Etat providence à un Etat social actif, le champ du travail social subit une mutation paradigmatique radicale. L’analyse se propose de présenter un bref regard rétrospectif de cette évolution et un focus analytique inspiré de la sociologie clinique, sans omettre une approche qualitative basée sur des témoignages de travailleurs sociaux.
Paradoxes du travail social : l’errance nous enseigne
Véronique Georis, LE GRAIN, Mars 2021
Dans la rue, pointe un printemps précoce et dans ma tête une fanfare résonne (clin d’œil à la culture). À quand la transformation sociale tant attendue ? Dans ce texte je mets au centre l’errance de certains jeunes qui nous enseigne concernant les paradoxes du Travail Social et nous inspire de saisir l’opportunité d’un renversement de perspective politique dans la prise en compte des errances provoquées par le chaos croissant de nos sociétés.
L’enseignant, un travailleur social parmi d’autres ?
Martine De Keukeleire, LE GRAIN, Mars 2021
Sans rien vouloir remettre en question de l’identité et la spécificité professionnelle du travailleur social dans des contextes par ailleurs fort diversifiés, j’avais envie de mettre le focus sur une crainte régulièrement exprimée par certains enseignants, depuis que l’école se positionne pour la réussite de tous : ne vont-ils pas « basculer dans du social ? ». Cette question relaie des propos maintes fois exprimés dans le cadre de l’école mais dont on pourrait s’interroger sur l’exacte teneur. Certains revendiquent le métier d’enseigner comme ressortant uniquement de la transmission, et non de l’éducation. Pour ces personnes, « faire du social » apparaît alors comme un déclassement de leur condition professionnelle.
Le travail social wallon, entre jeunes fougues et vieilles dames
Céline Lambeau, LE GRAIN, Mars 2021
La dynamique de l'institutionnalisation est à la fois incontournable et dérangeante, en ce qu'elle réifie le fonctionnement des collectifs et les fige. Mais bien comprise et assumée, elle peut renforcer l'action sociale et témoigne de la vigueur de nos démocraties.
« Je fais partie de l'opposition qui s'appelle la vie ! »
*Honoré de Balzac
David Besschops, LE GRAIN, Mars 2021
Comment vivons-nous cette situation très particulière et, pour la plupart d’entre nous, inédite, qu’est l’épidémie ?
Le numéro précédent de notre revue portait le thème « Tenir ». Comment tenir ses engagements, en de telles circonstances ? Le feuilleton continue, avec, cette fois, le témoignage très personnel d’un artiste.
Nous sommes un collectif pluraliste d’acteurs de terrain, de praticiens-chercheurs en sciences humaines et de pédagogues spécialisés dans la construction d’interventions, d’analyses et d’outils permettant d’une part de mieux comprendre les réalités et enjeux contemporains des rapports sociaux et, d’autre part, d’influer sur ceux-ci dans une visée d’émancipation pour tous.
Par notre travail, nous souhaitons pointer et comprendre les mécanismes qui empêchent l’émancipation et, à contrario, ceux qui la permettent ou la favorisent en mettant en débat une diversité de points de vue, en analysant des discours et des pratiques, en se mettant à l’écoute des terrains du social et en privilégiant une approche pluridisciplinaire. lire la suite
sur facebook: https://www.facebook.com/legrain.1980