2021 : une année de renouveau
2021 est déjà bien installée. Il nous reste quelques jours pour vous souhaiter une année nouvelle emplie de moments intenses et inspirants, d'échanges enrichissants, de bonheurs simples...
Après ces mois de "vie à distance", l'équipe du Grain vous souhaite surtout de retrouver au quotidien la chaleur des échanges humains. Car sans les autres nous ne sommes rien, et 2020 nous l'a fait découvrir d'une triste façon.
Dans le paysage plutôt morose, un petit rayon, un heureux événement pour notre association : la création de notre revue trimestrielle baptisée Akène, qui reprendra désormais toutes nos publications. Le premier numéro devrait sortir en mars prochain.
Depuis août dernier en effet, notre équipe s'active pour rénover sa communication.
Un Akène est une graine, une graine volante. Elle symbolise pour nous l'espoir de voir les idées partagées dans nos publications, essaimer et germer comme des graines de possibles dans la tête de nos lecteurs.
En version électronique, cette revue restera entièrement gratuite. S'il y a une demande pour une version imprimée, nous envisageons aussi de la proposer à prix coûtant.
Nous espérons que cette nouvelle vous réjouira autant qu'elle nous enthousiasme.
Cette grande mise en chantier de notre identité visuelle vous réserve d'ailleurs encore de belles surprises en 2021.
Nous profitons de cet envoi pour vous partager nos derniers écrits, fruits de nos travaux en 2020. Une étude ancrée dans les vécus des publics invisibilisés par la crise sanitaire (et au-delà) et une synthèse de notre recherche participative avec des animateurs en éducation permanente.
Le pouvoir d'agir de personnes invisibilisées dans un monde sous emprise de l'incertain
Carnets de terrain 2020
une étude de Véronique Georis, 2020
Recherche participative sur le métier d’animation en éducation permanente
Manon Bertha, 2020
Ce rapport réduit présente une partie des résultats d’une recherche participative avec des personnes chargées de faire de l’animation en éducation permanente.
La totalité des résultats sont présentés dans un rapport interne d’une quarantaine de pages rédigées avec eux et pour leur organisme. Nous n’avons extrait que les résultats qui satisfaisaient au double critère (1) de ne pas nuire à l’anonymat de notre partenaire et (2) de valoir, au-delà de cet organisme, dans l’animation en EP de manière plus générale. Notre visée est maintenant de continuer à enrichir ce matériau afin de concrétiser un outil destiné à l’animation en EP et qui répondrait à certains des défis mentionnés ici.
La pandémie, frein ou opportunité dans le champ du soin psycho-médico social ?
Martine De Keukeleire, Le GRAIN, Décembre 2020
avec la collaboration de Frédéric Loboz
Dernièrement, au hasard d’une rencontre avec Frédéric Loboz, psychologue clinicien attaché à l’équipe de la Liaison-Addictions de l’asbl Interstices C.H.U. Saint-Pierre, active au sein de l’hôpital, nous évoquions la situation du public fragilisé qu’il rencontre.
Tenir dans l’enseignement ou comment persister dans sa vocation.
Bruno Uyttersprot, LE GRAIN, Décembre 2020
La crise sanitaire que nous traversons, par ses aspects systémiques, exacerbe les tensions dans l’exercice de la profession ; elle en magnifie certains aspects et en noircit d’autres. Quelles stratégies s’offrent aux enseignants pour persister dans leur vocation ? Quels dispositifs sont mis en place pour les aider à garder le cap ? Comment appréhender la réalité quotidienne et professionnelle sans être usés par les conditions de travail ? Voilà à quoi nous nous sommes intéressés dans cette analyse.
Le grand écart
Manon Bertha, Le GRAIN, Décembre 2020
Entre ce à quoi on tient et ce qui nous tient, les paradoxes de l’alteractivisme.
S’accrocher au meilleur de soi
Céline Lambeau, Le GRAIN, Décembre 2020
La crise Covid19 bouscule nos modes de vie, rendant difficile voire interdit ce qui était évident… et parfois possible ou évident ce qui semblait difficile (faire une pause, prendre du temps pour soi et sa famille, sortir tous les jours, s’interroger sur le sens de ce qu’on fait). Rares sont les personnes que la crise sanitaire n’interpelle pas en un espace ou l’autre de leur identité : corps, sociabilité, sentiment d’utilité, parentalité, scolarité,… Et nombreuses, celles qui cherchent à quoi se « tenir » en attendant une suite dont la nature n’est pas claire.
Pour comprendre ce qui en jeu dans le fait de « tenir bon » en pareille situation, la présente analyse rapporte le témoignage d'une « maman solo » sous pression à cause d’une relation tendue avec le père de ses enfants et examine sa volonté de rester une « bonne » maman au prisme de la philosophie et de la psychanalyse.
MainTenir le lien malgré la distance.
Le travail (social) réinventé en temps de pandémie, entre nouvelles normes sociales et injonctions paradoxales
Béatrice Bosschaert, décembre 2020
Déraciné de ses habitudes professionnelles, chacun réinvente son quotidien. Nous sommes aux premières loges pour observer le changement social, la création de nouvelles normes. Tous, nous avons l’impression de vivre un moment historique, une aventure collective pour le meilleur et pour le pire. Les uns sont sous les projecteurs, les autres se sentent invisibles, incompris. Observons ensemble quelques conséquences collatérales des choix de société que nous faisons actuellement ou qui sont faits pour nous (parfois à notre insu).
Maintenir… et défaire.
Inertie et changement social à l’ère du Covid-19
Démis Pirard, Le GRAIN, Décembre 2020
Si les contributions de ce numéro visent surtout à lever une partie du voile sur comment nous, en tant qu’individus, collectifs, ou groupes sociaux spécifiques – comme les musiciens (référence article Céline) – arrivons à tenir au milieu de ces turbulences économiques, politiques, sociales, environnementales que cette pandémie semble révéler plus encore, j’aimerais ici partir d’une déclinaison particulière de ce mot et questionner comment et pourquoi, malgré les nombreuses demandes explicites d’un « monde d’après », plus solidaire, plus équilibré, plus représentatif de la diversité, plus inclusif, plus soucieux des effets de nos activités, émanant d’une pléthore d’acteurs et la nécessité objective de cette transition (nul besoin de rappeler ici la croissance constante des inégalités mondiales ou la catastrophe écologique déjà en cours), tout – du déploiement de la 5G aux aides accordées au secteur aérien[NOTE 1] – semble vouloir nous maintenir dans les logiques du « monde d’avant », celui de la croissance avant tout, de la destruction du vivant et du tissu social, de la course à l’innovation technologique.
Nous sommes un collectif pluraliste d’acteurs de terrain, de praticiens-chercheurs en sciences humaines et de pédagogues spécialisés dans la construction d’interventions, d’analyses et d’outils permettant d’une part de mieux comprendre les réalités et enjeux contemporains des rapports sociaux et, d’autre part, d’influer sur ceux-ci dans une visée d’émancipation pour tous.
Par notre travail, nous souhaitons pointer et comprendre les mécanismes qui empêchent l’émancipation et, à contrario, ceux qui la permettent ou la favorisent en mettant en débat une diversité de points de vue, en analysant des discours et des pratiques, en se mettant à l’écoute des terrains du social et en privilégiant une approche pluridisciplinaire. lire la suite
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