- Communication du 30 Mars 2021 -
Nous sommes heureux de vous annoncer l’éclosion d’Akène, la revue écrite et produite par le comité de rédaction du Grain !
Dans et autour d’une certaine cohérence éditoriale élaborée sous forme de numéros thématiques, nous y défendons une nécessaire pluralité des points de vue, des expériences et des savoirs.
Cette expérience collective nouvelle est destinée à porter nos analyses critiques et les résultats de nos recherches participatives qui mêlent savoirs “chauds” et savoirs “froids”, entre réflexion et action, entre recherche et pratique, entre pertinence et impertinence !
Ce 16 Mars, nous fêtions la journée mondiale du travail social. Ce numéro zéro explore la question des nombreux paradoxes qui agitent maintenant plus que jamais le travail social.
Quelles formes d’émancipation souhaitons-nous promouvoir par l’éducation permanente et par son corollaire de première ligne, le travail social ?
A côté de ces réflexions, nous avons élaboré un outil pédagogique à destination des travailleurs sociaux et des enseignants. RePairEs, le vocabulaire amoureux du Travail social prend la forme d’un jeu de cartes richement illustré. Ce média sera apprécié pour rAnimer le partage d’expériences lors de diverses rencontres et ainsi nourrir l’intelligence collective indispensable au déploiement continu de cette profession.
Un Akène est une graine. Certaines de ces graines, comme les samares qui ont inspiré le logo de cette revue, sont volantes. Elles symbolisent pour nous l'espoir de voir les idées partagées dans nos publications essaimer et germer comme des graines de possibles dans la tête de nos lecteurs, à l’opposé d’un mode de réflexion qui empêche de penser les alternatives.
We believe Akène fly ! lire la revue
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labos participatifsLes paradoxes de l’émancipation des publics. Petite introspection d’une association d’éducation permanente.par Manon Bertha Quel public et quelles modalités pour une éducation permanente émancipatrice ? M’appuyant sur des analyses critiques de la notion d’émancipation, je vous invite ici à examiner les paradoxes qui entourent cette notion, je vous présente des éléments théoriques originaux pour repenser le rapport de l’éducation permanente à son public, et je vous fais part de notre remise en question collective des visées de notre association. lire l'article |
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à l'écoute des terrainsRésistances à une déshumanisation du travail socialpar Béatrice Bosschaert, Véronique Georis & Marguerite Paradis Les artisans du Travail social sont des maillons essentiels de l’indispensable solidarité sociale. La crise sanitaire nous le démontre à nouveau de manière flagrante. Arrêtons-nous sur deux initiatives qui veulent redonner des lettres de noblesse à cette profession « reBelle ». lire l'article |
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du grain à moudreDe la crise sanitaire au travail social empêchépar Xavier Briké Sur fond de crise sanitaire et au prisme des mesures dictées par le politique pour y remédier, se devinent des transformations notables dans les champs du travail social et des pratiques de soin. Sans amorcer une quelconque analyse prospective, il convient d’acter les conséquences sérieuses et parfois dramatiques bouleversant les personnes déjà affectées socio-économiquement. Nombre d’entre elles se sont vues privées d’aide sociale associative ou institutionnelle, de leurs réseaux informels proches et de leurs sources de revenus. Quantité de structures d’aide ont vu leurs effectifs professionnels et bénévoles réduits ou interrompus alors qu’elles constituaient un rempart obligé pour déjouer la grande pauvreté et l’isolement. lire l'article |
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à l'écoute des terrainsLe travail social : entre agir compassionnel et tenir institutionnel, comment ne pas se trahir ?par Bruno Uyttersprot Depuis le passage du welfare au workfare, d’un Etat providence à un Etat social actif, le champ du travail social subit une mutation paradigmatique radicale. L’analyse se propose de présenter un bref regard rétrospectif de cette évolution et un focus analytique inspiré de la sociologie clinique, sans omettre une approche qualitative basée sur des témoignages de travailleurs sociaux. Comment ceux-ci gèrent-ils les tensions résultant de l’injonction quantitative et de la culture managériale centrées sur des objectifs chiffrés ? Pourquoi et comment assistons-nous à une véritable atomisation des individus tant bénéficiaires des interventions sociales que travailleurs eux-mêmes, broyés par une logique économique implacable ? Là où le contrôle du travail prescrit annule ou à tout le moins met à mal le sens même du travail social et où les conséquences produites s’opposent aux solutions proposées par les intervenants de terrain, n’y a-t-il plus que dans les zones d’incertitudes, les interstices d’un social réinventé que l’individu parvient à se faire une place digne et à se reconnaître congruent avec ses valeurs au service de la cause sociale ? lire l'article |
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du grain à moudreParadoxes du travail social : l’errance nous enseignepar Véronique Georis Dans la rue, pointe un printemps précoce et dans ma tête une fanfare résonne (clin d’œil à la culture). À quand la transformation sociale tant attendue ? Dans ce texte je mets au centre l’errance de certains jeunes qui nous enseigne concernant les paradoxes du Travail Social et nous inspire de saisir l’opportunité d’un renversement de perspective politique dans la prise en compte des errances provoquées par le chaos croissant de nos sociétés. lire l'article |
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à l'écoute des terrainsL’enseignant, un travailleur social parmi d’autres ?par Martine De Keukeleire Sans rien vouloir remettre en question de l’identité et la spécificité professionnelle du travailleur social dans des contextes par ailleurs fort diversifiés, j’avais envie de mettre le focus sur une crainte régulièrement exprimée par certains enseignants, depuis que l’école se positionne pour la réussite de tous : ne vont-ils pas « basculer dans du social ? ». Cette question relaie des propos maintes fois exprimés dans le cadre de l’école mais dont on pourrait s’interroger sur l’exacte teneur. Certains revendiquent le métier d’enseigner comme ressortant uniquement de la transmission, et non de l’éducation. Pour ces personnes, « faire du social » apparaît alors comme un déclassement de leur condition professionnelle. lire l'article |
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angle de vueLe travail social wallon, entre jeunes fougues et vieilles damespar Céline Lambeau La dynamique de l'institutionnalisation est à la fois incontournable et dérangeante, en ce qu'elle réifie le fonctionnement des collectifs et les fige. Mais bien comprise et assumée, elle peut renforcer l'action sociale et témoigne de la vigueur de nos démocraties. lire l'article |
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témoins d'aujourd'hui« Je fais partie de l'opposition qui s'appelle la vie ! »par David Besschops Comment vivons-nous cette situation très particulière et, pour la plupart d’entre nous, inédite, qu’est l’épidémie ? |