1. Un foisonnement d’actions participatives
Exemple 1: nous sommes au Congo. Des femmes cherchent à augmenter leurs revenus et veulent ouvrir un petit commerce. Mais elles n’ont ni les moyens financiers, ni le matériel, ni la formation nécessaires. Accompagnées par des animateurs de développement, les femmes expriment alors une forte demande de formation concernant la gestion financière, l’alphabétisation, les techniques de fabrication de divers produits d’alimentation ou d’entretien, la sensibilisation aux maladies, etc. Elles veulent en outre accéder au crédit, être entendues comme collectif et être considérées comme des interlocutrices auprès des instances de développement, disposer de recours pour défendre leurs droits, etc. Le groupe de femmes, toujours encouragées par leurs animateurs, se lancent dans une série de démarches auprès de différents organismes internationaux (par exemple, des banques de microcrédits), d’institutions de formation, d’ONG ou d’administrations. Elles obtiennent les premiers résultats dans différents domaines (éducatif, économique, etc.) et commencent à prendre de l’assurance, ce qui les incite à poursuivre leurs initiatives.
Exemple 2: Un quartier pauvre de Chicago est laissé à l’abandon et la population se résigne à son sort. Progressivement, à partir de la mobilisation de leaders locaux par un travailleur social, des groupes d’habitants se mettent en place et commencent à discuter de leur condition. Ces échanges et débats aboutissent à une volonté d’action. Graduellement, des initiatives contestatrices, pacifiques mais radicales, sont prises. Ce seront, par exemple, des manifestations organisées dans des lieux stratégiques, des pétitions remises aux autorités, un sit-in festif tenu devant la villa d’un propriétaire véreux qui refuse de rénover un immeuble, le boycott d’un magasin pour exiger des prix plus bas, un lâcher de rats au conseil municipal pour obtenir la mise aux normes sanitaires de logements sociaux, une auto-réduction collective des loyers.
Exemple 3: Pour revitaliser les quartiers populaires de plusieurs grandes villes du Royaume-Uni, des travailleurs sociaux, regroupés au sein d’une organisation non gouvernementale consacrée au « Community empowerment »[1] et subsidiée par les pouvoirs publics, mettent en place un vaste projet de participation des habitants. Des réunions sont organisées au cours desquelles les habitants présents font l’inventaire des problèmes et des ressources dont dispose le quartier. Un travail de créativité est mené pour faire émerger des idées de changement. Des délégués sont choisis. Ils participeront à des conseils d’habitants associés à la gestion des habitations sociales, à des réunions de travail avec des responsables communaux et des élus pour étudier les améliorations à apporter à l’infrastructure du quartier, à des rencontres avec des représentants de la police pour renouveler les rapports entre celle-ci et les habitants, etc.
Exemple 4: Des demandeurs d’emploi, sans travail depuis longtemps, sont invités à venir discuter de leur situation avec le responsable d’une agence de placement. Celui-ci procède à un coaching des candidats. Il leur fait préciser leurs attentes, évalue leurs démarches, les conseille pour de nouvelles prospections. Le demandeur d’emploi et l’accompagnateur établissent ensemble l’inventaire des ressources du demandeur, repèrent les points faibles et envisagent des formations pour y remédier. Les entretiens abordent en outre la dimension psychologique du demandeur d’emploi, dans le but de combattre le défaitisme qui le guette, à cause de ses échecs successifs, et de l’amener à vouloir, contre vents et marées, prendre sa vie en main et se redynamiser.
Exemple 5: Le management d’une entreprise séduite par un nouveau mode de gestion participatif change sa politique, en confiant plus en plus d’autonomie à une équipe de travailleurs. Ceux-ci peuvent, par exemple, planifier le travail et le répartir entre eux. Ils ont aussi la latitude de décider par eux-mêmes comment ils résoudront des failles dans le service ou comment ils s’y prendront pour améliorer la satisfaction des clients. Dans la foulée, ils seront incités à créer des indicateurs de qualité. On leur laissera également gérer le planning des congés et des formations. La rémunération du personnel n’est plus fixe mais dépendra de sa performance, que ce mode de gestion est censé augmenter.
Qu’y a-t-il de commun à toutes ces actions ? Ces diverses initiatives sont présentées comme des pratiques d’empowerment par ceux qui les rapportent. Pourtant, toutes n’apparaissent pas de même nature. Finalement, de quoi parle-t-on quand on parle d’empowerment ? Et comment expliquer le fait que ce concept puisse recouvrir des actions sociales aussi différentes ?
2. La polysémie de la notion d’empowerment
2.1. Un mot intraduisible
Tentons d’abord d’y voir plus clair en consultant les efforts de traduction de ce terme anglais effectués par certains auteurs. En France, on parle de « capacitation », d’« attribution de pouvoir », d’« obtention de pouvoir », d’« émergence du processus d’appropriation du pouvoir ». Au Québec, il est question du « pouvoir d’agir » ou du « pouvoir d’action » ou encore de la « puissance d’agir ». Dans la littérature des institutions internationales, le terme est parfois traduit par « autonomisation », « renforcement du pouvoir d’action ».
Toutes ces formulations françaises sont loin d’être équivalentes. L’analyse de leur usage montre que chacune met l’accent sur une certaine dimension de l’exercice du pouvoir et ne couvre pas nécessairement l’entièreté du domaine de l’empowerment. C’est pourquoi certains proposent dès lors de ne pas traduire le mot mais d’examiner plutôt les différentes définitions données et les différentes actions classées sous l’étiquette « empowerment », afin d’identifier ce qui les rassemble et ce qui les distingue[2].
2.2. Le pouvoir, un commun dénominateur
Au cœur de la définition du concept d’empowerment, réside la notion de « pouvoir ». L’empowerment, c’est l’accroissement d’un pouvoir exercé à titre individuel ou collectif.
- Ce pouvoir est autant un état (avoir du pouvoir) qu’un processus d’apprentissage (acquérir du pouvoir) ou qu’une dynamique au sein de rapports de force (exercer du pouvoir).
- L’accroissement du pouvoir concerne à la fois des individus et des groupes ou des « communautés ».
- Le pouvoir peut s’exprimer dans le domaine économique, dans celui des rapports humains et dans celui des institutions sociopolitiques.
On peut distinguer quatre formes de pouvoir:
- Le « pouvoir sur » renvoie à l’emprise qu’a un individu ou un groupe sur des domaines de la réalité, faisant passer d’un état que l’on subit, d’un statut de subordination, de dépendance, de soumission, à une position de plus grande maîtrise d’un contexte. Il s’agit ici de l’exercice effectif d’un pouvoir.
- Le « pouvoir de » renvoie à la capacité pour un individu et/ou un collectif de prendre des décisions, de se mettre en route, de résoudre des problèmes ou de mener des actions. Il s’agit ici de la capacité à agir dans laquelle les dimensions intellectuelle et motivationnelle occupent une place essentielle.
- Le « pouvoir intérieur » renvoie à l’image de soi, l’estime de soi. Il s’agit ici du « capital » de la confiance en soi qui permet à l’individu d’oser vouloir des changements pour lui et pour les autres et de s’imaginer en mesure d’influencer sa vie.
- Le « pouvoir avec » renvoie à la mise en œuvre des valeurs de solidarité et à leur traduction dans la vie d’un collectif. Il s’agit ici de la capacité de créer un « nous » se percevant comme acteur social à part entière.
Ces différentes dimensions du pouvoir sont interconnectées entre elles. Elles se complètent. Cependant, toutes les actions menées sous la bannière de l’empowerment ne font pas nécessairement appel à toutes les dimensions du pouvoir évoquées ci-dessus. La variété des pratiques de l’empowerment reflète les priorités sociales et la philosophie politique de ceux qui les mènent.
3. L’évolution historique des pratiques de l’empowerment
Suivre l’histoire des acteurs sociaux se revendiquant de l’empowerment pour qualifier leur engagement permet de mieux cerner les différentes réalités militantes que ce terme recouvre à ses débuts.
Certains font remonter l’empowerment aux pratiques de conscientisation initiées par Paulo Freire, au Brésil[3]. Dans ces pratiques, les opprimés analysent collectivement leurs conditions de vie et prennent conscience de l’oppression qu’ils subissent. Ils comprennent aussi la nécessité de s’organiser pour changer les structures qui créent cette oppression. La dimension subjective est importante pour Paulo Freire car, explique-t-il, les opprimés ont intériorisé la domination et considèrent alors leur situation comme l’ordre des choses face auquel ils se sentent totalement impuissants. La libération passe donc par une transformation du regard porté sur sa condition et sur la construction progressive d’une autre image de soi, celle d’un individu qui ose penser par lui-même.
Le travail mené par Paul Alinsky est également cité comme l’une des premières formes de l’exercice de l’empowerment[4]. Son approche du « community organizing » développée dès les années ‘1930, dans l’un des quartiers les plus pauvres de Chicago, s’attelle à théoriser ses pratiques. Celles-ci se caractérisent par le travail de terrain, la patience, la ruse et l’action directe, de préférence non violente et ludique[5]. Quelques principes résument sa méthode : s’intégrer et observer ; faire émerger collectivement les problèmes ; commencer par une victoire facile ; organiser et intensifier les luttes ; se rendre inutile et partir. Le « community organizing » se diffuse auprès des travailleurs sociaux américains et trouve également un écho au Royaume-Uni.
Les luttes féministes, menées aux États-Unis dans les années ‘1970 sous le signe de l’empowerment, vont promouvoir plus largement le concept. Ces mouvements dénoncent la subordination des femmes dans des formes instituées et dans des formes intériorisées. L’enjeu est de dépasser l’attitude victimisante et de donner aux femmes un « pouvoir de », un « pouvoir intérieur » et un « pouvoir avec », pour contrer le « pouvoir sur » des hommes. Les féministes des pays du Sud vont à leur tour s’appuyer sur le concept, ce qui aura pour effet de lui donner une audience internationale. Pour elles, l’empowerment est un processus de relations de pouvoir. « Les relations de pouvoir ne peuvent être modifiées qu’en agissant sur trois fronts : en remettant en cause l’idéologie qui justifie les inégalités (comme les rapports sociaux de sexe ou la caste), en changeant les modalités d’accès et de contrôle des ressources économiques, naturelles et intellectuelles et en transformant les institutions et les structures qui renforcent et maintiennent les rapports de pouvoir existants (telles que la famille, l’État, le marché, l’éducation ou les médias)» [6]. C’est au militantisme féministe du Sud que revient la définition des quatre formes de pouvoir citées plus haut.
Le concept va ensuite faire fortune auprès des organisations internationales de développement et constituer un axe majeur de leur politique dès les années ‘1990. En 2002, la Banque mondiale indique que « dans son sens le plus général, l’empowerment est l’extension de la liberté de choix et d’action. (…) L’empowerment est l’augmentation des actifs et des capacités des pauvres leur permettant de participer, de négocier, d’influencer, de contrôler et de tenir pour responsables les institutions qui conditionnent leurs vies »[7]. Le concept est interprété comme constituant le meilleur moyen de lutte contre la pauvreté. Cette option pour l’empowerment va sinon exclusivement, du moins massivement, se traduire dans les politiques de microcrédit. Et, dans la pratique, ce qui devait être une démarche partant du bas (« bottom-up ») sera surtout une démarche descendante (« top-down »), c’est-à-dire l’organisation de la participation à des projets de développement pensés par les experts.
Progressivement, les défenseurs du néolibéralisme eux-mêmes vont s’emparer du concept pour renouveler les politiques sociales. Ils mettent en avant la responsabilisation des individus dans la vie sociale et professionnelle. Ils promeuvent l’implication des personnes en difficulté dans les dispositifs qui leur sont proposés, dispositifs censés leur permettre de s’intégrer dans la société, en trouvant du travail et en participant à la consommation. Cette « activation » des publics en difficulté favorise un désengagement financier de l’État.
Enfin, plus récemment, en France et en Belgique, le management d’entreprise s’est saisi de la notion et en a fait un outil de gestion du personnel. Il est proposé aux travailleurs de prendre en main l’organisation de leur travail. Ils définissent eux-mêmes les tâches à réaliser, établissent une hiérarchie entre elles et décident des actions à mettre en place. La démarche requiert la mobilisation de chaque individu et suppose aussi de travailler en équipe. La notion d’empowerment se confond avec celle d’autonomie. Le travailleur tirerait un gros bénéfice de ce mode de management, selon ses promoteurs : « [le travailleur passe] d’un rôle passif à une position qui accroît son contrôle sur sa vie, augmente son assertivité et son implication dans l’entreprise »[8].
4. Quatre modèles d’empowerment
Face à la multiplicité des expériences placées sous l’étiquette d’empowerment, Marie-Hélène Bacqué et Carole Biewener proposent trois idéaux-types de l’empowerment, se distinguant par la philosophie politique et l’éthique qui les sous-tendent.
Le premier idéal-type est le modèle radical. Il s’appuie sur des théories de la domination et vise des transformations sociales significatives. On peut classer dans cette catégorie la pédagogie des opprimés de P. Freire, les mouvements communautaires, la branche la plus radicale du mouvement féministe. « Dans cette optique, les enjeux de l’empowerment sont la reconnaissance des groupes pour mettre fin à leur stigmatisation, l’autodétermination, la redistribution des ressources et des droits politiques. L’objectif d’émancipation individuelle et collective débouche sur un projet de transformation sociale qui, dans les approches les plus radicales, repose sur une remise en cause du système capitaliste. »[9] Il s’agit de susciter un pouvoir qui vient d’en bas.
Le second idéal-type est le modèle libéral, au sens anglo-saxon du terme. Dans le monde francophone, on parlera plutôt de modèle social-libéral. Les politiques participatives, menées avec des animateurs de quartiers, relèvent de ce modèle. Il s’agit de développer la démocratie et d’augmenter l’efficacité des politiques publiques, en impliquant les populations dans des structures de proximité. Le modèle social-libéral défend les libertés individuelles et se préoccupe de la cohésion sociale. Il n’interroge pas pour autant les inégalités sociales et les structures socio-économiques et politiques, comme le fait le modèle radical. Dans cette optique, la finalité de l’action publique est de corriger les dysfonctionnements empêchant le plein usage des droits des individus et de compenser les effets pervers du marché. L’empowerment correspond alors aux interventions menées en vue de l’amélioration de la participation à la vie sociale. Il s‘agit aussi d’accorder à la population un pouvoir d’interpellation à l’adresse des autorités et de favoriser les initiatives provenant des individus ou des communautés.
Le troisième modèle est qualifié de modèle néolibéral. Il s’agit « d’une rationalité politique qui met le marché au premier plan, mais n’est pas seulement – et même pas d’abord – centrée sur l’économie ; elle consiste plutôt dans l’extension et la dissémination des valeurs de marché à la politique sociale et à toute les institutions »[10]. Les politiques « d’activation » appartiennent à ce modèle. Ce qui importe, selon cette conception, c’est d’encourager chaque personne souffrant de pauvreté ou de discrimination de se prendre en mains et de s’activer « pour être intégré au monde du travail et de la consommation, trouver sa place dans l’économie de marché, être « entrepreneur de sa propre vie ». Une telle attitude individuelle implique une capacité de conduire rationnellement son existence, de faire des choix, mais la question de l’émancipation et de la justice sociale n’est pas posée ; tout au plus est évoquée celle de l’accès aux opportunités, sans remises en cause des inégalités sociales »[11]. Dans cette optique, l’échec de l’intégration est de la seule responsabilité de l’individu. Le collectif n’est pas convoqué pour apporter des solutions. De plus, la question des inégalités sociales ou celle de l’exercice de la démocratie et des droits des individus ne sont pas à l’ordre du jour !
Nous ajoutons, de notre côté, un quatrième modèle: le modèle managérial. Il a comme caractéristique d’être circonscrit à la sphère du travail. Dans ce cadre, l’empowerment est défini comme « la délégation de l’autonomie de la gestion des tâches »[12]afin d’améliorer les performances de l’entreprise[13]. Selon ce modèle, les tâches sont définies par les individus qui décident aussi la façon de les mener à bien et de les répartir au sein de l’équipe. L’équipe détermine en outre le mode et les critères d’évaluation. Cette autonomie est cependant exercée en lien étroit avec le management à qui il revient de coacher l’équipe, déterminer le contenu et les limites de l’autonomie, fixer les normes de productivité et les objectifs de production à atteindre. Il s’agit d’un pouvoir octroyé avec obligation de s’en servir pour être plus performants.
5. Empowerment ou émancipation ?
Le concept d’empowerment serait-il équivalent à celui d’émancipation ? Apporte-t-il un élargissement du champ d’action sociale ? Nous répondrons à ces questions dans un second article intitulé: L’émancipation et l’empowerment: même combat ?
6. Bibliographie
L’approche de l’empowerment des femmes: un guide méthodologique, Commission Femmes et Développement, 2007, disponible sur http://diplomatie.belgium.be/fr/binaries/approche_empowerment_femmes_fr_tcm313-66870.pdf
Alberio M., Tremblay D.-G., Les entreprises d’insertion au Québec. Une source d’empowerment/émancipation pour les jeunes Québécois sans emploi, Le Grain, 2013.
Balazard H., Genestier Ph., La notion d’empowerment : un analyseur des tensions idéologiques britanniques et des tâtonnements philosophiques français, http://polcomp.free.fr/textes/seance3_2_balazard_genestier.pdf.
Burel E., Empowerment: clé du leadership, Haute Performance,
http://haute-performance.over-blog.com/article-35726958.html.
Calvès A.-E., « “Empowerment”: généalogie d’un concept-clé et du discours contemporain sur le développement », in Revue Tiers Monde, 2009/4, p. 735-748, disponible sur http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RTM_200_0735.
Goure C., L’empowerment ou De l’art de travailler en équipe, http://perso.numericable.fr/~dacgille/humanitaires-solidaires/travaux%20universitaires/Management/L_empowerment.doc
Hofmann E., Comment évaluer l’empowerment des femmes défavorisées ? Éléments de réflexion à partir de projets de développement dans les pays du Sud, http://chaireunesco.u-bordeaux3.fr/IMG/pdf/empowerment2003.pdf.
Hohmann C., Les basiques du management. Empowerment. Implication et responsabilisation, 2010, http://chohmann.free.fr/empowerment.htm.
Honorez Y., « L’empowerment, une nouvelle mode ou un véritable outil de gestion ? », in L’Écho de la Bourse, 16 mai, 2002.
Jaoui H., Empowerment, http://www.gimca.net/gimcaphp/fra/pdf/empowerment.pdf.
Jouve B., « Éditorial. L’empowerment : entre mythe et réalités, entre espoir et désenchantement », in Géographie, économie, société, 2006/1, vol 8, p. 5-15.
Kirszbaum T., Vers un empowerment à la française ? A propos du rapport Bacqué-Mechmache, publié dans www.laviedesidees.fr, le 12 novembre 2013.
Molénat X., « Les logiques de l’empowerment », in Sciences Humaines, n°254, décembre 2013, p.33.
Spreitzer G.M., « Empowerment : clé du leadership », in Burel E., Haute performance, http://haute-performance.over-blog.com/article-35726958.html.
Vallerie B., « Développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectivités (empowerment) et pratiques sociales. Une approche susceptible de contribuer à une dynamique de développement durable », in Actes du 14e Colloque National de la Recherche en IUT, CD-ROM, Lyon, France: CNRIUT / Université de Lyon, 2008.
Références/Notes
[1] Voir: http://cdf.org.uk/content/about-cdf/about-community-development-2.
[2] Les principales sources utilisées pour rédiger cette analyse sont données en fin de texte.
[3] P. Freire a écrit Pédagogie des opprimés, son livre fondateur, en 1969. La traduction du livre en français date de 1974. Voir la réédition de Pédagogie des opprimés suivi de Conscientisation et Révolution, La Découverte, 2001.
[4] Alinsky S., Être radical. Manuel pragmatique pour radicaux réalistes, Aden, 2012. Il s’agit de la réédition sous un autre titre du livre Manuel de l’animateur social, Le Seuil, 1975 (épuisé).
[5] Voir le second exemple donné dans l’introduction, ci-dessus.
[6] Calvès A.-E., 2009, p. 3.
[7] Cité et traduit par E. Bénicourt, mentionné par Molénat X., 2013, p.33.
[9] Bacqué M.-H., Biewener C., 2013, p. 15-16.
[10] Dardot P. et Lavail C., cité par Bacqué M.- H., Biewener C., 2013, p. 17.
[11] Bacqué M.-H., Biewener C., 2013, p. 17.
[13] «L’empowerment est un état dans lequel l’individu, l’équipe et l’entreprise produisent le meilleur d’eux-mêmes. Motivés, engagés dans leur travail, enthousiasmés par l’amélioration continue, créatifs pour certains, tous les collaborateurs manifestent cet état d’esprit qui dépasse le simple respect des horaires de travail et des procédures ainsi que la simple application (passive) des méthodes et l’usage mécanique des outils existants». Spreitzer G. M, in Burel E., 2014, p.1.