« Mon quartier, un quartier où il fait bon vivre »

un projet du groupe « Citoy'elles », en partenariat avec les animateurs de l'asbl Le Grain*

Dans le quartier des « z’Hamendes », les services d’animation des quartiers, de l’action sociale et le CPAS mènent un projet émancipateur et fédérateur au profit de ses habitants. Différents groupes existent, comme par exemple, des animations au services des jeunes : écoles de devoirs, animation de garderies du mercredis, sports de rue,… D’autres groupes envisagent l’accompagnent des seniors (p.e. les après-midis belote, les séances tricots et broderie,…), un groupe encore organise une marche folklorique de l’Entre Sambre et Meuse, la « Marche folklorique Sainte Rita ».

* Entretien avec Jacques Lefèvre. Loretta Modesti est formatrice à la FUNOC.

Le quartier commence à s’organiser entre loisirs et gestion des groupes d’âges, entre sports et devoirs. Mais certaines catégories semblent plus difficiles à mettre en mouvement.

Que faire pour les personnes les plus isolées et renfermées sur elles-mêmes, ces personnes qui ne sortent que très rarement de leur quartier, qui y vivent 24h sur 24 : les femmes et tout spécialement les femmes d’origine immigrées ? Comment dynamiser ce groupe ? Que faire pour elles ? Comment créer des liens ? Que demandent ces femmes ? Que désirent-elles ? Autant de questions que se sont posées les animateurs de la FUNOC.

Se centrer sur ce groupe très spécifique, ce fut le travail d’une formatrice de la FUNOC Loretta Modesti. Elle a sollicité la participation du Grain pour l’accompagner, avec d’autres (CPAS, Service Animation de quartier,…) dans une activité très spécifique, projet émancipateur, porteur d’espoir : « Rêver mon quartier idéal ! »

Au quartier des Hamendes à Jumet (Belgique), les animateurs de l’asbl Le Grain ont donc accompagné un projet lancé par le groupe « Citoy’elles » (créé par les habitantes du quartier) : rêver leur quartier idéal, en réaliser des maquettes et le présenter aux décideurs locaux pour faire connaître la démarche, connaître leurs besoins, leurs attentes et leurs demandes.

1. Genèse du projet et du groupe « Citoy’elles »

1.1. Les débuts du groupe « Citoy’elles » : des constats, qu’en faire ?

Au départ d’une initiative du service Egalité des Chances de la ville de Charleroi, avec le soutien du FIPI (Fonds d’Impulsion à la Politique des Immigrés), en partenariat avec la FUNOC (Faculté Universitaire Ouverte de Charleroi) et la collaboration du CRIC[1], le groupe des « Z’Hamendes » lance en 2007 des réunions préparatoires avec différents intervenants et deux habitantes qui avaient déjà mené par le passé des activités au sein du quartier des Hamendes (Jumet, Hainaut, Belgique). (voir article sur le groupe « Les Z’Hamendes »)

Ces intervenants sont : le service Egalité des Chances, la FUNOC, l’asbl « Point Jaune », le service social de la ville de Charleroi, le CRIC, divers attachés de cabinet des échevinats concernés et le Comité des Jeunes du quartier.

Au cours de ces premiers contacts, les objectifs de travail furent les suivants :

  • Identification des différents opérateurs ;
  • Perception du quartier ;
  • Comment se concerter et mener une action globale ;
  • Comment renouer le contact avec les habitants du quartier.

Suite à ces premières réunions, des premiers constats s’imposèrent :

  • le quartier est laissé à l’abandon ;
  • il est devenu une zone d’insécurité, notamment pour les enfants ;
  • il est mal desservi par les transports en commun ;
  • divers préjugés vis-à-vis des jeunes « qui font loi dans le quartier » ;
  • la problématique de l’emploi, très présente dans le quartier (comme dans toute l’agglomération de Charleroi).

1.2. Y aurait-il donc réellement quelque chose à faire pour ce quartier ?

Au regard des premiers constats, il semble donc, pour les initiateurs du projet et les partenaires, que quelque chose est à faire pour le quartier, pour et avec ses habitants.

Une première rencontre avec un groupe de femmes voit le jour à l’école communale de Jumet-Hamendes, animée par le Service social. Elle a donné naissance en 2007 au groupe des « Z’Hamendes », groupe qui a pu compter sur trois femmes « pionnières », issues du quartier et présentes dans le groupe depuis le début des activités.

Ce groupe mène diverses activités au cours de l’année 2007 et notamment :

  • Organisation de la journée de la femme (mars 2007) ;
  • Projection du film « Mariage aller-retour » suivi d’un débat[2] ;
  • Exposition de vêtements de cérémonie « Petite histoire du henné » (recherche, rédaction de panneaux, présentation orale, …) ;
  • Exposition de panneaux sur l’évolution des droits des femmes ;
  • Exposition de photos « Telles mères – telles filles » réalisées par un groupe de femmes turques d’Aiseau-Presles ;
  • Accueil d’animations de « Lire et Ecrire Sud Hainaut » ; – Organisation d’un repas multiculturel ;
  • Réalisation d’une brochure sur la journée de la femme 2007 ;
  • Rencontre avec « Solidarités Nouvelles » (ASBL de défense des locataires).

1.3. Pour aller plus loin !

Ces activités requièrent de l’organisation (local, verre de l’amitié, accueil personnalisé des invités, présentation, suivi et évaluation) et de la préparation (création d’invitations, rédaction, diffusion).

Face à ces obligations, un groupe « permanent » se constitue dans le prolongement du groupe des « Z’Hamendes ». Il se réunit deux fois par semaine, se donne un nom : « Les Citoy’elles » et se dote d’un logo.

Ce groupe est constitué de citoyennes à part entière, actrices de leur « destinée » et est composé uniquement de femmes, ce qui explique le nom du groupe et le logo. Les couleurs choisies sont celles des anciennes communes où est implanté le quartier des Hamendes : jaune et bleu pour Gilly, blanc et bleu pour Jumet.

1.4. Une idée de projet prend forme, un « inédit possible » est formulé !

Le projet s’articule autour des rencontres et est porté par l’ensemble du groupe. Il porte sur la problématique de la garde des enfants et l’idée d’une halte garderie naît.

L’inédit possible : au sein du quartier, une garderie pour les petits, gérée, animée et encadrée par des mamans, habitantes du quartier.

Cette réflexion, sa concrétisation, l’analyse de la faisabilité du projet, sa mise en place nécessitent de nombreuses discussions, différentes rencontres avec des actrices et collaboratrices de « halte-garderie » (p.e. Claudia, animatrice d’un atelier « Maman-bébé », une collaboration avec l’ONE , une infirmière de l’ONE[3] anime un atelier au sein du groupe « Citoy’elles », démarrage en novembre 2007 de la réflexion et de l’étude de faisabilité). Un budget participatif est obtenu : il sert à alimenter les animations mises en place.

En 2008, le groupe s’élargit. L’idée de la création d’une asbl voit le jour ainsi que celle d’une analyse afin de connaître les besoins et les attentes des habitants du quartier (prévisions pour 2009). D’autres activités parallèles s’organisent :

  • Visite de l’exposition : « C’est notre histoire » sur la construction de l’Europe ;
  • Lors de la journée de la femme 2008, au Forem, les « Citoy’elles » participent à un atelier organisé sur les difficultés rencontrées par les femmes sur le marché de l’emploi ;
  • Avec Vie Féminine, une réflexion sur les préoccupations des femmes ;
  • Au théâtre de l’Eden (Charleroi, Belgique), elles assistent à la pièce de théâtre « Cendrillon, tu parles ! »[4].

D’autres activités, rencontres, réflexions ont émaillé durant les années 2008-2009 comme, par exemple, des visites de l’espace Citoyen de Dampremy, la Maison des parents, Mini-Europe avec les enfants ainsi qu’une journée à la mer.

Des réflexions sont menées sur la confiance en soi, des ateliers de cuisine ont eu lieu, une participation à l’évaluation des budgets participatifs à l’Espace Citoyen de Marchienne, des ateliers d’écriture et la réalisation d’une affiche individuelle, pour le groupe des « Citoy’elles », qui représente leurs espoirs et leurs préoccupations.

D’autres activités ont permis :

  • de travailler la tête et le corps : exercices de concentration (mandala), exercices de compréhension (article dans le journal Essentiel), exercices corporels
  • de s’informer : rencontre avec la psychologue et la psychomotricienne de la crèche « les Petits Cailloux », informations sur la campagne anti-tabac, la santé ;
  • de visiter l’ASBL « TERRE » avec une réflexion sur l’économie sociale ;
  • de participer à un module de sensibilisation aux métiers de la petite enfance ;
  • de réfléchir aux parcours de vie : quand a-t-on fait des choix pour soi ? Travail sur l’émancipation ;
  • de penser les relations de pouvoir au sein de la famille, à l’école en tant qu’enfant et en tant que parents, avec ce(ceux) qui nous entoure ;
  • d’introduire un second projet participatif : équipement informatique (projet accepté par la ville de Charleroi) ;
  • la création d’un Gyné Quizz ; – de rencontrer Nicole Grolet (représentante locale du conseil des femmes francophones de Belgique) ;
  • la participation du groupe au premier festival de films au féminin ;
  • le projet GAZA : Rencontre avec la Coordination des Femmes Citoyennes (Bruxelles) ;
  • la participation à la Journée de la femme 2009 en solidarité avec Nabila, institutrice à Gaza ;
  • l’organisation d’un Ciné-Forum autour du film : « Le mur de Jérusalem » de Frédéric Rossif) (débat);
  • la vente de savons et de gâteaux au profit de Nabila ;
  • en collaboration avec l’asbl Le Grain, la réalisation de deux maquettes « Mon quartier, un quartier où il fait bon vivre ! »

2. Le projet « Mon quartier, un quartier où il fait bon vivre ! »

2.1. Les débuts du projet

Au départ d’une réflexion sur le développement du quartier, le groupe « Citoy’elles » a mis en place un projet autour de la question, « Comment verriez-vous le quartier des Hamendes, un quartier où vous aimeriez y vivre ? ».

Le groupe a d’abord développé des idées concrètes autour des thèmes suivants :

  • Organisation générale du quartier :
    • un quartier avec peu ou pas de circulation automobile (présence de dos d’âne sur les voies de grande circulation), la préférence est donnée aux piétons et aux vélos ;
    • la mobilité et le déplacement vers d’autres centres d’habitat et de commerce seraient confiés à des bus (avec gratuité ?)
  • Énergie : Conscientes de vouloir laisser à leurs enfants une terre encore viable, les femmes « Citoy’elles » préconisent la production et l’utilisation d’énergies vertes renouvelables (panneaux photovoltaïques & éoliennes).
  • Le logement : L’habitat actuel dans le quartier est constitué pour une grande part d’immeubles de 15 étages du type HLM français. Ces habitations regroupent sous un même toit toutes les difficultés de voisinage (poubelles abandonnées, détérioration, difficultés de cohabitation de groupes de populations diverses : jeunes-vieux, belges-allochtones,…), densité élevée de la population, peu d’espaces verts, manque d’espaces de jeux, de rencontres…

Les membres du groupe « Citoy’elles » imaginent leur quartier idéal comme un vrai « meltingpot » d’habitations urbaines :

  • des immeubles de maximum 2 voire 3 étages, pour les célibataires et les jeunes couples sans enfants ;
  • des maisons individuelles avec jardin pour les couples avec enfants ;
  • de petites maisons individuelles sans étage pour les personnes plus âgées ;
  • un habitat collectif pour les personnes incapables de rester seules. L’attention des « Citoy’elles » a aussi été retenue par la question des aspects de collectivité (être ensemble), avec des lieux de « retraite » où chacun peut se retirer et être seul le temps qu’il le désire.
  • Commerces

Ce quartier, où la vie communautaire s’organise sans voiture, où les différentes générations cohabitent, se doit d’être pourvu d’un nombre de commerces indispensables à la vie quotidienne, comme par exemple :

  • une épicerie sociale (gérée par la coopérative des habitants du quartier) ;
  • une téléboutique (pour les allochtones nombreux dans le quartier, des communications moins onéreuses et plus faciles vers le pays d’origine) ;
  • une pharmacie (en cas d’urgence, les habitants peuvent trouver sur place et rapidement les remèdes appropriés) ;
  • une boulangerie + un café, local communautaire avec un but social : lieu de rencontres et socialisation de tous les habitants ;
  • un point poste : pour ne pas être obligé de se déplacer dans le centre de Gilly ou de Jumet.
  • Équipements communautaires
  • des écoles gardienne et primaire : de nombreux jeunes enfants vivent dans la cité, ils ne devraient pas se déplacer trop loin pour aller à l’école (plus de sécurité) ;
  • une crèche, halte garderie : de très jeunes enfants vivent dans la cité, une halte garderie pourrait soulager les mamans et leur permettre de « souffler » et de pouvoir plus sereinement faire des courses et s’occuper un peu d’elles ;
  • une maison des jeunes, salle de jeux, ciné club et autres lieux de détente et de rencontres
  • une permanence sociale, un local de rencontres pour ne plus obliger les jeunes femmes (surtout) de devoir se déplacer vers le centre de Charleroi ;
  • un terrain de sports pour les jeunes afin de créer une saine émulation et un esprit d’équipe dans le quartier et toujours avec un encadrement adéquat ;
  • un ou plusieurs coins verts avec des jeux pour enfants sous la gestion collective des habitants du quartier ;
  • des coins containers-poubelles pour le tri des ordures ménagères afin d’éviter les poubelles baladeuses et les poubelles tampons que connaît aujourd’hui le quartier.

2.2. Quelques étapes en images de la réalisation des maquettes

Après avoir posé ces critères, le groupe « Citoy’elles » a débuté la création de maquettes représentant leur quartier idéal.

On se concerte, le quartier de nos rêves se construit…

Nous voulons une autre image du quartier, donner envie de vivre dans « notre » quartier, quand tout devient possible, découvrez les maquettes !

 

photos : Jacques Lefèvre

2.3. Présentation aux décideurs

Un après-midi de juin 2009, les femmes « Citoy’elles » ont invité le Collège et le Conseil communal de Charleroi, le Conseil d’Administration de la Société de logements et divers acteurs sociaux du quartier à les rejoindre dans le local mis à leur disposition par la Société de logements sociaux de Jumet.

Après avoir accueilli les invités et les participants, les « Citoy’elles » ont présenté la globalité de leur démarche ainsi que le résultat de leurs travaux d’imagination d’un quartier « de rêve ». Chaque membre du groupe avait une tâche précise qui lui était dévolue : présentation globale, accent mis sur la sécurité, sur l’accueil des enfants,…

Après la présentation, un mini débat s’est installé autour des problématiques soulevées par les maquettes, fruits de la réflexion des « Citoy’elles ».

2.4. Évaluation du travail avec le groupe des « Citoy’elles »

Ce groupe composé uniquement de femmes habitant le quartier des Hamendes et du Château Mondron aux confins des anciennes communes de Gilly et de Jumet a mené à bien le projet de présenter à divers mandataires communaux de la ville de Charleroi et à divers décideurs des destinées de leur quartier, le « comment » elles envisageaient leur quartier dans le futur.

Ce groupe de 20 personnes est composé majoritairement de femmes allochtones d’origine turque, maghrébines de seconde et de troisième génération, une belge complète le groupe. Femmes jeunes, la plus âgée ayant 35 ans, avec des enfants en bas âge, vivant en couple pour la plupart. Certaines, séparées de leur conjoint, assurent seules l’éducation de leurs enfants. L’ambiance entre elles est sereine, conviviale, elles s’épaulent et s’aident en cas de besoins.

L’animation a été menée par l’animatrice-formatrice de la FUNOC de Charleroi, aidée par des collaboratrices du service Égalité des Chances de Charleroi et du CPAS de la ville.

Pour le « mini » projet plus précis de la présentation des visions du quartier, les animateurs du Grain complétèrent l’équipe. Les animateurs avaient comme attention toute particulière de systématiser, avec les participantes, tous les apprentissages que le groupe faisait et de les concrétiser par quelques notes rédigées en groupe et qui ancreraient les apprentissages. Du point de vue des apprentissages oraux, lors de la présentation des maquettes, les membres du groupe de femmes ont dû :

  • expliquer leurs besoins et les services attendus dans le quartier rêvé ;
  • respecter les rôles et les thèmes dévolus à chacune, elles devaient assumer leur rôle ;
  • présenter la maquette ;
  • capter l’intérêt des invités ;
  • transmettre correctement le message de leur démarche ;
  • bien expliquer, bien s’exprimer en formulant des idées claires, concises ;
  • échanger, débattre, répondre aux questions des invités ;
  • gérer le nombre d’invités, préparer le local, gérer l’accueil, la disposition des personnes dans le local, le verre de l’amitié ;
  • noter les possibilités de suivi ;
  • excuser les personnes absentes ;
  • gérer ses émotions ;
  • contrôler le débat, les apartés.

L’ensemble de ces activités chez les membres du groupe leur ont permis de :

  • contrôler la panique, gérer le stress ; – surmonter la peur de se tromper  ;
  • adapter le ton de la voix, parler suffisamment fort ;
  • ne pas se laisser impressionner ;
  • préparer encore plus pour bien posséder ce que l’on doit dire ;
  • gérer le temps.

Nous avons ressenti parmi les membres du groupe de la joie suivie de fierté, d’avoir osé dépasser sa peur, d’être capables de prendre la parole en public, de se faire entendre, d’exprimer sans crainte et, pour une première fois, ce que l’on pensait de son quartier et de ses gestionnaires, de synthétiser ses idées, de les classer, de les visualiser, de les matérialiser, de trouver les bons arguments pour faire comprendre ce que l’on voulait dire.

En fin de compte, cette expérience a amené plus de solidarité au sein du groupe et de « complicité » entre elles. Pour la première fois, dans le quartier des Hamendes à Jumet, un groupe de femmes d’origines diverses a osé dire ce qu’elles vivaient, comment elles le vivaient et le ressentaient. De plus, elles ont osé rêver à un monde meilleur fait d’égalité, de compréhension et d’amour.

Ainsi un réel travail d’émancipation s’est mis en place avec développement intellectuel personnel et retombées sur son groupe d’appartenance, une émancipation avec prise de conscience de son environnement, connaissance de son milieu de vie, de son appartenance culturelle et conséquences sur sa propre vie, capacité d’agir sur son milieu,…

L’objectif ponctuel est atteint : informer sur les conditions de vie dans le quartier des Hamendes, exprimer ses visions d’avenir concernant son quartier, apprendre différentes compétences sociales facilitant la vie au sein d’un groupe, d’une ville,…

L’avenir se prépare, continuer l’action au sein de ce groupe de femmes, élargir son champs d’action et d’influence à un plus grand nombre d’acteurs, continuer l’action en s’auto-animant, en dépassant l’assistanat de la FUNOC, en prenant réellement et concrètement son avenir en mains, en « tuant » l’animateur, père du groupe pour renaître en complète autonomie.

Références

[1] Le Centre Régional d’Intégration de Charleroi est l’un des sept centres régionaux impulsés par la Région Wallonne. Organisme de deuxième ligne, aux missions précisées par décret, le CRIC a pour missions de renforcer les actions du réseau d’associations et d’organismes en relation avec les personnes étrangères et d’origine étrangère (in http://www.cricharleroi.be/).

[2] « Mariage, aller-Retour », un film de Mustapha Balci, diffusion GSARA

[3] L’Office de la Naissance et de l’Enfance est l’organisme de référence de la Communauté française pour toutes les questions relatives à l’enfance, aux politiques de l’enfance, à la protection de la mère, au soutien à la parentalité et à l’accueil de l’enfant (in http://www.one.be/).

[4] « Cendrillon, tu parles ! » est avant tout un spectacle qui porte à réfléchir, à se questionner sur différentes thématiques actuelles telles que : la condition de la femme, la différence, la prostitution, la contraception, les filles-mères, l’indépendance, l’autonomie, l’amour, les réalités de la vie, le chômage, la maltraitance, les violences conjugales.

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