En mars 2000, lors du Conseil de Lisbonne, l’Union européenne a adopté un axe stratégique ambitieux : « (…) devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale »[1]. C’est sur cet axe que le concept « d’éducation tout au long de la vie » ou « lifelonglearning » prend racine. La validation des apprentissages non formels et informels[2] s’inscrit dans ce cadre et est devenue une priorité politique dans les pays de l’Union européenne. Le 24 juillet 2003, un Accord de Coopération a été conclu entre la Région wallonne, la Communauté française et la Commission communautaire française.[3] Cet Accord a pris le nom de Consortium de validation des compétences et instaure un dispositif de reconnaissance de celles-ci.
La recherche menée en 2011 s’est intéressée aux effets de la validation des compétences sur la construction identitaire, notamment professionnelle, de personnes s’étant confrontées à cette épreuve.
Deux EFT, Échafaudage et le Cortil, ont constitué le terrain de recherche. Elles organisent une formation d’aide ménagère en vue d’une insertion dans le secteur des titres-services. Au terme de la formation, il est proposé aux stagiaires de présenter l’épreuve de validation des compétences d’aide ménagère.
Des entretiens avec des personnes ayant présenté l’épreuve de validation ont été menés. Pour éviter la confusion entre effets de la formation et de la validation, il a été tenu compte du critère suivant : le laps de temps écoulé entre le passage de l’épreuve (celle-ci se situant toujours au terme de la formation et l’entretien). Deux groupes ont ainsi été constitués : le premier rassemble des personnes qui ont présenté l’épreuve juste avant la rencontre. Le second groupe, des personnes qui ont présenté l’épreuve au minimum un an avant l’entretien.
La rencontre d’intervenants des deux centres de formation a permis, également, d’aborder le regard des professionnels de l’insertion sur le dispositif. Enfin, une enquête auprès d’employeurs d’aides ménagères a permis d’approfondir la connaissance du secteur des titres-services.
En matière d’accès à l’emploi, la sociologie du travail identifie des variables objectives et d’autres, plus subjectives liées aux perceptions et représentations individuelles.
La première étape de l’enquête s’est focalisée sur les premières. La seconde a été consacrée à l’identification et l’analyse des variables subjectives. Ces approches ont permis, dans une troisième étape, d’identifier une typologie des logiques d’action mises en œuvre par les personnes interviewées pour maintenir une estime d’elles-mêmes plus ou moins valorisée dans un contexte de formation et d’insertion professionnelle peu favorable.
Pour rendre compte de la variété des processus de construction identitaire, la théorie de l’identité de Dubar(1992) a été mobilisée. Selon lui, l’explication sociologique de l’identité d’un être humain se construit au carrefour de l’identité pour soi et de l’identité pour autrui. Cette position implique de prendre en considération deux facteurs. Le premier est la position de l’individu dans le champ institutionnel et, plus particulièrement, la reconstruction subjective de ce champ par l’individu ; le second facteur est la trajectoire sociale antérieure à l’entrée dans ce champ et, plus précisément, la reconstitution subjective de cette trajectoire.
La théorie de l’identité de Dubar conçoit deux dimensions, la première est biographique et relie la trajectoire passée et l’anticipation d’un avenir (l’identité pour soi de Dubar), la seconde (l’identité pour autrui) est relationnelle et tributaire d’interactions avec un ensemble « d’autruis significatifs » (notamment des acteurs institutionnels, l’école, Le CPAs, Le Forem, Le centre de formation, …). Il n’y a pas nécessairement correspondance entre « identité pour soi » et « identité pour autrui ». Pour faire face à cette divergence, l’individu va déployer différentes « logiques d’action » qui représenteront, à ses yeux, des formes de rationalités dotées d’une cohérence interne et éclairant ses actions et ses choix, notamment dans la sphère professionnelle.
Les variables objectives pour l’accès à l’emploi
En analysant les variables objectives telles que le niveau d’instruction, l’expérience antérieure de travail, la durée d’inactivité, l’âge, le sexe, le niveau de vie et enfin, l’origine ethnique, il est apparu que le cumul des caractéristiques présentées par les interviewées entrave fortement leur accession à l’emploi. L’absence de qualification et de passé professionnel, qui caractérise ces personnes, ne favorise pas le développement d’une identité professionnelle forte et positive. Leurs parcours de vie ne paraissent pas, non plus, des plus propices pour aborder sereinement et en confiance, l’épreuve de validation.
Les variables subjectives
Les variables objectives n’épuisant pas la complexité de la question, la démarche s’est ensuite centrée sur les variables subjectives telles : la perception du réseau relationnel, du soutien social, de l’interaction avec les institutions, les expériences de la formation professionnelle, de la recherche d’emploi et de la validation des compétences d’aide ménagère. Cette dernière se comprend pour chacune des personnes interrogées par son inscription dans un itinéraire personnel.
Parmi les variables subjectives, trois se sont révélées particulièrement déterminantes : la relation aux institutions, l’expérience de la formation et enfin le vécu de la validation des compétences.
De l’analyse des perceptions se dégagent quelques observations :
- Les femmes avec un faible réseau personnel, ou un entourage peu présent, accordent souvent une importance décisive au réseau institutionnel en termes d’information mais aussi, et surtout, de reconnaissance, de confiance partagée en leurs possibilités. Pour plusieurs d’entre elles, le soutien apporté par une formatrice, un agent du Forem,… semble bien avoir été déterminant dans la construction d’une identité positive de travailleuse potentielle.
- On ressent, au travers de plusieurs récits, une profonde incertitude quant à l’avenir, menacé, par exemple, par le risque de sanction Onem ou par la perte du permis de séjour. Ces incertitudes apparaissent déterminantes dans les stratégies d’insertion professionnelle mises en place : face à ces menaces il faut se montrer actif, réaliser des démarches, quitte à suivre, en boucle, de nombreuses formations. Pour l’Office des Étrangers, il faut trouver un emploi qui prolongera le permis de séjour ou encore qui permettra de faire venir les enfants.
- Le sentiment de leur efficacité personnelle, la perception qu’ont ces femmes d’être capables de parvenir à leur but semble bien déterminante quant à leur insertion. En effet, ce sont les femmes qui manifestent un sentiment d’efficacité personnelle élevé qui accèdent et surtout se maintiennent dans l’emploi.
- La validation constitue un moment critique dans le développement de ce sentiment d’efficacité personnelle et dans la construction d’une identité professionnelle. En cas de réussite, elle peut largement contribuer au renforcement de ces dimensions, mais aussi, en cas d’échec, les déstabiliser profondément.
- Plusieurs interviewées nous ont fait part d’un désir d’accéder à un métier plus valorisant, celui d’aide-soignante. Mais le saut à franchir paraît, dans leur perception ou en réalité, peu évident.
La typologie des logiques d’action
Selon leur réalité, les intérêts qu’elles perçoivent, la relation entretenue avec les institutions ainsi que selon les effets de la formation et de la validation, les personnes rencontrées prennent des décisions et optent pour des orientations singulières. C’est ainsi que s’agencent leurs trajectoires et que s’opèrent des bifurcations biographiques. L’analyse des itinéraires individuels a permis de déboucher sur la production d’une typologie des logiques d’action qui repose sur les éléments les plus discriminants dans les stratégies de construction identitaire des interviewées.
Trois types de logiques se sont dégagés. Pour chaque type, il a été possible d’émettre quelques hypothèses relatives à l’avenir plus ou moins proche :
- Le type I rassemble des personnes qui déploient une stratégie de préservation du statut de chômeuse indemnisée.
- Le type II se compose de personnes qui visent une insertion professionnelle rapide.
- Le type III est constitué d’aides ménagères qui, à la suite de la formation et de la validation des compétences, travaillent effectivement dans le secteur des Titres-Services.
Pour les personnes de type I, les politiques d’accompagnement des chômeurs, le contrat conclu avec l’Onem détermineront largement les stratégies identitaires mises en place. Ces personnes se sont vues prescrire leur entrée en formation et participent à la validation des compétences dans la mesure où celle-ci fait partie d’un programme imposé. Ces femmes restent figées dans une identité stigmatisée de chômeuse : le regard porté par autrui est perçu comme hostile, les relations à l’environnement institutionnel sont tendues et empruntes de méfiance et le marché de l’emploi est jugé très peu perméable. L’épreuve de validation, vécue comme une obligation parmi d’autres, semble avoir peu d’impact sur cette construction identitaire très défensive. La perception qu’ont ces femmes de leur avenir reste centrée sur la question du maintien du droit aux allocations de chômage. Leur avenir et l’éventualité qu’elles reprennent un travail paraissent donc fortement liés à l’évolution des politiques d’activation des chômeurs
Les personnes de type II sont toutes d’origine étrangère et perçoivent l’aide sociale du CPAS. Les stratégies que ces femmes déploient s’inscrivent dans une logique de mobilité vers une identité de travailleuse. En effet, ces participantes mettent tout en place pour trouver du travail : elles utilisent les ressources offertes par les services d’aide à la recherche d’emploi, elles mettent à profit la formation, en particulier, le stage en entreprise afin de réduire la distance qui les sépare de l’emploi. Leur participation à la validation relève également de cette visée d’intégration professionnelle car elles espèrent que celle-ci leur offrira un atout supplémentaire face aux attentes, présumées, d’employeurs potentiels. Ces interviewées sont sensibles au regard porté par autrui et tiennent compte des conseils fournis par les agents d’insertion (agent du FOREM, du CPAS, formatrice,…), avec qui elles entretiennent une relation basée sur la confiance. Cette confiance sert de véritable déclencheur pour leur parcours d’insertion. Face à de telles stratégies et compte tenu de l’énergie déployée pour les mener à bien, on peut raisonnablement penser que ces participantes trouveront effectivement du travail dans un délai bref et glisseraient ainsi, dans notre typologie, vers le type III. Mais il ne faut toutefois pas perdre de vue, que cet avenir, en Belgique, reste fortement tributaire de l’évolution des politiques d’asile et d’accueil des étrangers.
Au sein du groupe type III, se trouvent des interviewées qui, après leur formation, ont, toutes, décroché un emploi d’aide ménagère. C’est grâce à des stratégies de recherche active d’emploi, à une mobilisation des ressources et à l’établissement de relations de confiance avec des acteurs institutionnels qu’elles sont parvenues à atteindre cet objectif. En ce sens, elles ont des points communs avec les participantes du type II. Ces personnes portent fièrement leur identité de travailleuse et mettent en avant la considération que leur témoigne la clientèle, le sentiment d’être « précieuse ». Le regard positif, porté par autrui, renforce ici aussi l’identité professionnelle et l’estime de soi. La validation, réussie, vient comme une confirmation supplémentaire de leurs compétences et les conforte dans leur identité professionnelle. La perception qu’ont ces travailleuses de l’avenir reste centrée sur l’activité professionnelle et certaines d’entre elles se projettent dans une identité plus valorisée, celle d’aide-soignante. La réalisation de cet espoir de « progression sociale » sera tributaire, nous semble-t-il, à la fois des aptitudes à aborder une formation qualifiante mais aussi du soutien institutionnel ou personnel dont ces femmes pourront bénéficier.
Il nous faut enfin rapporter ce fait remarquable: la moitié des participantes, tous types confondus, fournit une vision positive du métier d’aide ménagère, même si ce métier a été, pour beaucoup, un choix par défaut ou une orientation prescrite par un tiers. En particulier, toutes les interviewées qui exercent effectivement ce métier dans le secteur des titres-services portent positivement une identité professionnelle d’aide ménagère. De telles perceptions sont assez éloignées de celles développées dans la littérature relative à la faible qualité de l’emploi dans le secteur au travers de laquelle transparaît l’image fortement négative d’une domesticité d’un autre âge.
Au point de vue méthodologique le travail d’investigation présente certaines limites. L’interview d’un nombre restreint de participantes (16) n’autorise guère à la généralisation des observations. De plus, le groupe sur lequel portait cette enquête, comportait exclusivement des personnes ayant suivi une formation d’aide ménagère, au terme de laquelle, la passation de l’épreuve de validation leur avait été suggérée. Qu’en serait-il d’un public qui aurait, de sa propre initiative, tenté cette épreuve ? Quels seraient, dans ce contexte différent, la motivation de la démarche, la représentation de la validation ainsi que les gains espérés ? Surtout, quel serait l’impact de la réussite ou de l’échec sur l’estime de soi et sur l’identité professionnelle ? Des travaux complémentaires s’avèreraient nécessaires pour être en mesure d’approfondir la réflexion.
* Cette analyse s’inspire du mémoire présenté par Cécile Antoine en vue de l’obtention d’un Master en Sciences du Travail (Année académique 2011-2012. Promoteur : Jean-François Orianne)
Pour compléter cette lecture
1. La valeur des titres de compétences
Une enquête menée auprès des candidats et des employeurs
2. Des publications de Le GRAIN
- Femmes, formation et insertion : quels défis pour quelle émancipation? / Devlésaver S.
- Quelle politique d’insertion dans les centres d’insertion socio professionnelle? (II) : Les agents d’insertion / Moreau P.
- Quelle politique d’insertion dans les centres d’insertion socio professionnelle? (I) : L’aide à l’insertion professionnelle / Moreau P.
- Les entreprises d’insertion au Québec : Une source d’empowerment/émancipation pour les jeunes Québécois sans emploi / Alberio M. et Tremblay D.-G.
- Les jeunes enlisés dans le chômage / Darquenne R., propos recueillis par Bouton E.
- Accompagner les jeunes vers une insertion durable dans la vie active. Pistes d’action et réflexions de terrain / Bouton E.
- L’alternance en Communauté Française. L’introuvable relation formation-Entreprise / Uyttersprot B.
- Cellules d’accueil et de formation en Entreprise de Travail Adapté. Une approche participative de l’intégration professionnelle / Merckling M.
- Transition vers la vie active : compagnonnage d’hier et aujourd’hui / Georis V.
- Dispositif d’accompagnement des jeunes en rupture socio-scolaire : histoire d’une institutionnalisation / Georis V
- Les transactions entre Patrons-tuteurs et Formateurs et les transactions entre Formateurs et Accompagnateurs, dans les dispositifs de formation en alternance / Tilman F. ac la coll. de Grootaers D.
- Les transactions entre Accompagnateurs et Patrons-tuteurs, dans les dispositifs de formation en alternance/ Tilman F. ac la coll. de Grootaers D.
- Les transactions entre Jeunes et Accompagnateurs (ou Délégué à la tutelle), dans les dispositifs de formation en alternance / Tilman F. ac la coll. de Grootaers D.
- Les transactions entre Jeunes et Formateurs, dans les dispositifs de formation en alternance / Tilman F. ac la coll. de Grootaers D.
- Les transactions entre Jeunes et Patrons-tuteurs, dans les dispositifs de formation en alternance / Tilman F. ac la coll. de Grootaers D.
- Transactions entre les acteurs de l’alternance. Une clé de lecture / Tilman F. ac la coll. de Grootaers D.
- Validation des compétences / Laurent F.
- La validation des compétences : un gage de réussite. Les métiers de la coiffure / Dumont J.
- S’insérer dans une pratique professionnelle en stage ou en alternance. Grille d’analyse / Delvaux É.
- Formation et insertion professionnelles : quels enjeux ? / Timmermans P.
Bibliographie
Ouvrages et articles
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Legislation
Accord de coopération relatif à la validation des compétences dans le champ de la formation professionnelle continue, conclu entre la Communauté française, la Région wallonne et la commission communautaire française (M.B. du 23 janvier 2003).
Loi programme du 30 décembre 2001 – MB du 5 janvier 2002 Article 7 droit au bilan de compétence pour le travailleur.
Loi du 20.07.2001 visant à favoriser le développement de services et d’emplois de proximité.
rapports et avis
AVIS numéro 38 du Conseil de l’Education et de la Formation du 29 janvier 2002 portant sur une note d’orientation concernant la mise en œuvre d’un dispositif de validation des compétences commun à la Commission communautaire française, à la Région wallonne et à la Communauté française.
AVIS numéro 99 du Conseil de l’Education et de la Formation du 22 février 2008 portant sur les compétences non–techniques.
AVIS numéro 88 du Conseil de l’Education et de la Formation du 30 avril 2004 portant sur la validation des acquis non formels et informels dans l’enseignement non obligatoire.
AVIS numéro A660 du Conseil Economique et Social de la Région Wallonne du 22 avril 2002 concernant l’avant-projet d’accord de coopération entre la Région wallonne, la Communauté française et la Commission communautaire française relatif à la validation des compétences dans le champ de la formation professionnelle continue.
Consortium de validation des compétences rapport d’activité 2010.
sites internet
Site du Consortium de validation des compétences : http://www.cvdc.be/
Site des communautés européennes : http://ec.europa.eu/education/lifelong-learning-policy/doc28_fr.htm
Références
[1] http://ec.europa.eu/education/lifelong-learning-policy/doc28_fr.html
[2] L’apprentissage formel : apprentissage en vue d’obtenir une certification scolaire. L’apprentissage non formel : apprentissage lié à une expérience professionnelle ou réalisé en centre de formation et qui ne donne pas lieu à une certification scolaire. L’apprentissage informel : apprentissage qui résulte de toute expérience de vie.
[3] Accord de coopération relatif à la validation des compétences dans le champ de la formation professionnelle continue, conclu entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française (M.B. du 23 janvier 2003).