Plongée au cœur d’un mouvement citoyen

processus d’émergence d’une Tout autre école au sein du mouvement Tout autre chose

Apprendre

Un moment fort où j’ai appris quelque chose
Construire, faire/
Excursions visites de Bruxelles/
Mouvement de femmes/
Construire ville/
puis tout détruire
l’horreur de la guerre.
(Extrait des paroles échangées aux tables le 27/09/2015)

Tout Autre Chose, « Hart boven hard »[1], vous en avez certainement déjà entendu parler. Tout est parti d’un groupe d’artistes flamands, victimes des restrictions budgétaires instaurées dans le champ culturel et d’une idée simple : celle d’unir des citoyen-ne-s et des associations de tous horizons autour de l’idée que « les plus faibles doivent cesser de payer les conséquences de ce que d’autres ont provoqué. Qu’il y a moyen de refonder une société qui soutient tout le monde. Que l’économie doit soutenir l’homme et la société, pas l’inverse.»[2]

Idée simple et séduisante sur papier, pas si simple à rendre opérationnelle. Un exemple entre mille : fin de l’année 2014, la Belgique et sa population s’apprêtaient à encaisser des coupes sombres dans le secteur de la culture. Une année plus tard, notre attention est attirée dans les médias par l’état avancé de délabrement de nos musées royaux[3].

Le mouvement, qui a rapidement rallié une dizaine de milliers de signataires, a, de fait, rapidement aussi été poussé à rationaliser son action en proposant à ses militant-e-s de se rassembler en fonction de divers sous-groupes, fonctionnels ou thématiques.

Comme l’écrivent ses représentant-e-s sur le site www.toutautrechose.be, le mouvement s’est organisé de manière pragmatique au fil des semaines. Des discussions internes ont lieu en permanence au sein du mouvement pour garantir un fonctionnement démocratique et assurer une bonne circulation des informations. La volonté d’établir une structure non hiérarchisée, avec une grande autonomie des groupes est très présente.


Les balises du mouvement « Tout autre chose » pour une tout autre école

Si, comme nous,
vous refusezque l’École soit la fabrique de produits humains différenciés, adaptés principalement à la reproduction d’une société marchande ;

  • vous voulez empêcherladissolution d’un système éducatif communet son remplacement par un marché d’organisations éducatives différenciées où chacun « choisit » selon ses préférences et ses ressources ;
  • vous pensezque vivre ensemble et faire société impliquent uneÉcole communeoù se côtoient les jeunes différents par leurs origines, leurs ressources et leurs projets ;
  • vous estimezqu’il faut redéfinirce qu’il est essentiel de transmettre à tous;
  • vous êtes convaincusque, face aux défis de notre temps, il fautoser imaginer une tout autre École et s’écarter du modèle scolaire vieilli ;
  • vous voulezque cette tout autre École contribue à une société démocratique, solidaire, coopérative, écologique, juste, égalitaire, émancipatrice, créative, apaisée et réjouissante, telle que décrite dans les 10 balises de Tout Autre Chose ;

… alors bienvenue à Tout Autre École.


Moi qui écris ces lignes, je suis impliquée dans un groupe local qui cherche à faire entendre sa voix sur le thème « Une tout autre école ». Ce groupe appartient à la catégorie « groupe des alternatives ». Ce grand groupe se divise encore en une quinzaine de  locales » présentes un peu partout en Wallonie et à Bruxelles. Le groupe dont il est question ici s’était auto-baptisé groupe de Bruxelles 2 puis groupe de Schaerbeek ou encore groupe ABC Schaerbeek.. Il est composé d’une quinzaine de militant-e-s principalement rattachées au secteur socioculturel. La tâche à laquelle il s’est attelé durant l’été 2015 semblait simple : organiser, le 27 septembre, des ateliers citoyens visant à libérer et recueillir la parole d’un maximum de sympathisants sur le thème « Une tout autre école ? Créons-la ». Pendant ce temps, les 13 autres groupes de Belgique francophone faisaient de même. Ces autres groupes avaient choisi de réfléchir à partir des balises de Tout Autre Chose en suivant une méthodologie commune à tous les ateliers. Le groupe de Schaerbeek souhaitait s’adresser à un public plus large, non spécialisé, et utiliser d’autres moyens que la parole ou l’écriture pour l’expression des idées.

De la réflexion, des actions et des créations

Parler d’école, tenter de redessiner les contours d’une tout autre école en évitant de retomber dans le piège de l’exclusion culturelle fut le véritable défi identifié et relevé par le mouvement !

L’usage de l’information, l’accès aux savoirs, la capacité de s’approprier l’expertise d’autrui sont des clés incontournables à posséder voire à maîtriser quand on parle d’empowerment[4]. Notre société est en effet en grande partie régie par des « experts » et détenir la connaissance (ou faire comme si c’était le cas !) permet d’asseoir son autorité sur autrui. Pour ces raisons et pour d’autres encore, la participation à des mouvements citoyens n’est pas une démarche spontanée pour les personnes précarisées. Vouloir parler d’école, sujet si pointu, dominé essentiellement par des (psycho-) pédagogues, quand on est soi-même potentiellement un ou une « traumatisé-e » de l’école ne va pas de soi. Mais, paradoxalement, confier à des personnes qui n’auraient connu aucun accroc dans leur scolarité ou pour qui « tout se serait bien passé » le soin de réformer l’école n’est pas non plus la chose la plus judicieuse, on comprend facilement pourquoi.

La grande pauvreté, celle qui frôle la misère, n’est pas tant liée à la pénurie de moyens matériels, mais surtout au fait de ne pas disposer d’un bagage intellectuel suffisant pour décoder le monde et suivre le rythme imposé par notre société. Le rejet de la personne « démunie » d’outils de compréhension – qui n’est souvent autre qu’un enfant qui a été rejeté de l’école dès son jeune âge – entraîne la diminution de sa confiance en elle et en les autres et limite son enthousiasme à participer à des mobilisations collectives. La boucle est bouclée… Si l’on combine à cela les freins liés à la complexité des matières à aborder et des dispositifs à appréhender quand on parle de réformer l’école, difficile pour tout un chacun de participer sans craindre de se sentir très rapidement largué. Heureusement, les personnes en charge de l’organisation des ateliers, réunies dans le groupe TAE dit « de Schaerbeek », ont trouvé des parades à l’(auto)-exclusion des moins scolarisé-e-s. En effet, le postulat de ces militant-e-s est que les personnes déboutées par l’école sont souvent les plus compétentes pour expliquer en quoi le système peut s’améliorer.


Des associations comme Le Pivot à Etterbeek ou ATD Quart Monde ont accepté de mobiliser leurs membres autour des questions travaillées par le groupe « Une tout autre école ».

ATD Quart Monde

Pour Claude Ferrand, volontaire d’ATD Quart Monde et responsable du Réseau Wrésenki Participation et Croisement des Savoirs : « Celui qui vit dans la misère n’est pas le pauvre économique (c’est-à-dire uniquement celui qui vit sans argent). Il est plutôt celui qui, pour un ensemble de raisons matérielles, sociales, culturelles et psychologiques, ne peut pas comprendre la société dans laquelle il vit, ni en suivre le rythme. […]. Il est considéré comme inadapté et la société le condamne et le rejette lui et le groupe familial dont il ne sait pas assumer les responsabilités.[5] »

Le « Croisement des savoirs » est une dynamique permettant de créer les conditions pour que le savoir issu de l’expérience de vie des personnes qui connaissent la pauvreté puisse dialoguer avec les savoirs scientifiques et professionnels. Ces différents savoirs produisent une connaissance et des méthodes d’actions plus complètes et inclusives.

Le Croisement des savoirs, mis en œuvre dans de nombreux pays, s’inscrit dans des domaines très divers : santé, travail social, éducation, sciences humaines et sociales, etc.

La démarche est fondée sur une méthodologie rigoureuse et expérimentée depuis des années formalisée dans le livre Le croisement des savoirs et des pratiques – Quand des personnes en situation de pauvreté, des universitaires et des professionnels pensent et se forment ensemble (Éditions de l’Atelier, Éditions Quart Monde, réédition 2008).

L’ASBL « Le Pivot »

Le Pivot est une association qui a aujourd’hui quarante ans et qui travaille avec des familles vivant dans l’agglomération bruxelloise, principalement dans les communes d’Etterbeek et Ixelles, mais aussi à travers la Belgique. L’objet principal du Pivot est de participer à la lutte contre la grande pauvreté.

Ainsi que l’expose son fondateur, Henri Clark : « (…) Si on demande à Monsieur tout le monde de dire ce qu’est la lutte contre la pauvreté, c’est souvent d’amener des réponses à des problèmes : t’as pas d’argent, je vais t’en donner, t’as pas de vêtements, je vais faire un vestiaire, t’as pas de nourriture, je vais te donner un colis. Loin de moi de vouloir dénigrer tous ces gestes que nous posons sans doute tous. Mais cela n’a rien à voir avec la lutte contre la grande pauvreté. Nos gestes individuels qui vont dans ce sens, ne sont que des manières d’avouer notre incompétence. En termes de pratiques de société, nous devons savoir que tout cela n’a rien à voir avec la lutte contre la grande pauvreté. Tout cela n’est que de la gestion de la pauvreté. Et celle-ci, finalement, n’amène aucun changement. Pardon, elle amène un changement : cette assistance augmente la dépendance, cela nous rassure !

Cela renforce la grande pauvreté car les personnes ne sont vues qu’en terme de manques : «ils n’ont pas, je vais leur donner», elles ne sont vues qu’en termes négatifs: « ils ne sont pas capables, je vais leur dire ce qu’ils doivent faire, et cela pour leur bien». Et eux diront qu’ils portent la honte. Au Pivot, nous avons appris, avec les familles, que de lutter contre la pauvreté, c’est mettre en œuvre un ensemble de choses qui partent de ce que j’ai toujours appelé : un étonnement un tant soit peu admiratif. Dans ce scandale qu’est la pauvreté, les familles nous ont appris à poser les questions à l’endroit : par exemple, pourquoi les gens dans des situations infectes, se lèvent-ils encore le matin ? Pourquoi ne se suicident-ils pas ? Étonnement. Alors qu’il n’y a pas d’argent, pourquoi pense-t-on, notamment en ces moments, à préparer la fête de la communion ? Étonnement. Et alors que le grand-père a été placé, que le père a été placé, que moi-même j’ai été placé, pourquoi est-ce que je veux continuer, pour mes enfants, à me battre pour qu’ils aient une bonne école et pour qu’ils ne connaissent pas ce placement ? Étonnement. Pourquoi, alors que moi-même je suis en situation fragile, pourquoi j’accueille une personne et ses deux enfants et son lot de difficultés ? Étonnement.

Bref, au Pivot, sans être naïf ou angélique, nous voulons partir d’abord de cet étonnement, de notre étonnement. C’est-à-dire partir de ce qu’il reste encore comme énergie aux personnes et aux familles après que la misère semble avoir tout détruit. Nous, les travailleurs au Pivot, nous tenterons de repérer tous ces gestes de survie, tous ces sursauts de dignité puis nous les renverrons, nous renverrons des mots aux gens, voilà bien une de nos armes, nous renverrons des mots sur ces découvertes que nous avons faites. »[6]

PROMOTION COMMUNAUTAIRE – LE PIVOT asbl
Siège social : rue Louis Hap, 51 – 1040 Bruxelles – Belgique
Lieu principal d’activité : rue Philippe Baucq, 163 – 1040 Bruxelles.
Web : http://www.lepivot.be


 

Une organisation en ateliers permettant l’expression de la parole de tous et toutes

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Les initiatrices du groupe ont proposé de chercher d’autres langages, d’autres moyens de traiter les questions mises en débat, notamment pour inclure des personnes étrangères au monde de l’enseignement et à son jargon, des personnes qui ne maîtrisent pas toujours bien le français, et des enfants.

La méthode a été élaborée au départ de l’hypothèse que, pour imaginer une tout autre école, nous devions nous donner les moyens de « penser » tout autrement, et aussi avec nos mains, par exemple en faisant appel à l’image et à la matière, en étant dans le « faire », dans le « fabriquer ensemble ».

Après des tâtonnements et deux phases d’expérimentation, d’abord entre soi puis avec les membres de l’ASBL « Le Pivot », il fut décidé de procéder en trois temps lors des ateliers du 27 septembre :

  1. Raconter à tour de rôle une expérience d’apprentissage marquante, parler d’un moment où on a appris quelque chose d’important pour soi. A quoi est-elle liée, cette expérience d’apprentissage ?
  2. Changer de décor, de dispositif, pour provoquer l’imaginaire à partir d’image de lieux, d’espaces autres dans lesquels apprendre se ferait autrement pour répondre à la question : dans quel lieu aimerais-je apprendre ? Sur les tables, des images représentent des lieux/des espaces. Elles invitent à réagir. Qu’est-ce que cela provoque en moi ? Est-ce que j’aimerais apprendre là ? Que s’y passerait-il, avec qui, comment, etc. Cela débouche sur un grand collage que l’on prend le temps de commenter.
  3. Écrire ensemble, rapidement, un (premier) « cahier des charges » pour un lieu d’apprentissage stimulant : « pas d’école sans… un bout de nature, une salle de spectacle, un lieu de rassemblement ou se discute et se partage le pouvoir, … » ou « je veux une école avec… »…

Au final, en ce dimanche après-midi du 27 septembre où brillait un chaud soleil, une cinquantaine de personnes de tous horizons (et parmi elles environ 15 % d’enseignant-e-s) se sont réunies, à l’espace ABC[7], à Schaerbeek. Autour de 8 tables. Leur travail s’est clôturé en plénière, où chaque sous-groupe a partagé ses « slogans ». Les photos du processus et un florilège de phrases échangées à cette occasion ont été compilés. Les documents sont consultables ici.

La séance de travail en sous-groupe autour de tables s’est clôturée en une grande réunion où chaque sous-groupe a fait profiter le grand groupe de ses « slogans ». On y a retrouvé une collection de phrases qui commençaient par « Nous ne voulons pas d’école sans… », « Nous voulons des écoles avec… ».

Les « outputs »

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Le groupe a souhaité continuer à se voir, à échanger via les médias sociaux notamment, mais aussi en mettant au point des moyens de communication visuels, percutants, alternatifs, en créant par exemple un projet d’école au sein d’un atelier « terre glaise ». La forme du rapport, de l’écrit a suscité moins d’enthousiasme. Dans leur majorité, les personnes présentes souhaitaient continuer à rêver d’une tout autre école, en affichant la question dans des endroits stratégiques de la ville. L’importance de porter le débat au sein des écoles fut aussi soulignée.

Au niveau des contenus, les participant-e-s appellent de leurs vœux une école bienveillante, active, inclusive, qui reconnaisse tous les types d’intelligence, où le corps, le bien-être, les mains et les sens ne seraient pas oubliés, où la nature aurait une place, où la mixité serait vue comme une richesse/un moteur. Le rejet des évaluations « bêtes et méchantes » – qui conditionnent les enfants à ne travailler que pour des points – et de la compétition – qui mène à la relégation de certains – est affirmé avec force.

Il est intéressant de noter que les travaux du groupe « de Schaerbeek », bien qu’ayant pratiqué une méthode de travail différente des autres groupes TAE, est arrivé à des conclusions similaires. Mais, de l’avis de certain-e-s, ce n’est pas cela le plus important. Ce qui a compté avant tout, c’est la qualité del’échange tel qu’il a eu lieu ce jour-là, la parole libre, le fait d’imaginer ensemble… bref le fait de co-construire dans une démarche collective.

Et demain, un manifeste, une « installation » et une grande parade ?

Le travail doit continuer. Déjà, un manifeste pour une tout autre école est en cours de préparation. Les groupes locaux, les sympathisant-e-s, les signataires de l’appel vers Tout autre chose sont invités à le commenter[8]. Les documents sont mis en débat à Arlon, Bruxelles, Mons, Charleroi, Namur, Louvain-la-Neuve, Chimay et Liège, mais aussi sur le site web du mouvement. En parallèle, le « Pacte pour un enseignement d’excellence » de la ministre de l’Enseignement est entré dans une phase de consultation et de débats avec le grand public. Les apports des groupes Tout autre chose tomberont donc à point, espérons-le[9].

Au niveau du groupe de Schaerbeek, une installation artistique et une collection d’affiches destinées à faire réfléchir les passant-e-s sur la notion de « tout autre école » ou d’ « école rêvée » sont en gestation.  Enfin, si tout cela vous parle, cochez dans votre agenda la date du 20 mars. Un dimanche à réserver pour la Grande Parade organisée par Tout Autre Chose et Hart Boven Hard[10].

Empowerment ou « tout autre chose » ?

Il me semble que quelque chose est mûr pour une évolution substantielle de l’école vers un tout autre modèle où le développement de l’enfant deviendrait central. Les acteurs semblent unanimes pour appeler à la mixité sociale et surtout à la bienveillance, qui éveille les intelligences au lieu de les décourager. Quant aux pédagogies dites nouvelles ou actives, elles semblent plébiscitées plus que jamais. Mais la mobilisation, elle, n’est pas toujours simple à tenir sur une base bénévole ni sur la distance. Chacun, militants y compris, a de multiples centres d’intérêt, le temps manque souvent, les horizons semblent lointains.

La large ouverture du mouvement à des personnes rassemblées sur une idée de départ diffuse – « changer les choses pour faire tout autre chose » – rend parfois difficile la convergence des points de vue : certains recherchent avant tout une école égalitaire, d’autres une école qui épanouisse, d’autres revendiquent d’autres lieux de formation que l’école et la reconnaissance de l’enseignement à domicile. Des gens, un moment attirés, quittent le mouvement, n’ayant pu faire entendre leur voix. Les tensions ne sont pas absentes, mais c’est d’elles que peuvent naître les progrès de la pensée. Au milieu de toute cette complexité, le groupe de Schaerbeek a fait le choix de privilégier les processus par rapport aux « produits ». En cela, sa démarche est clairement dans l’esprit de ce que l’on nomme éducation permanente. Il pose la question : comment produire une réflexion appropriable par les responsables politiques en charge de la réforme de l’école qui ne soit pas un produit formaté selon les standards de l’école compétitive, rationnelle, classique ?

Faire résonner des bribes : les messages forts des sous-groupes tels qu’ils se sont exprimés à Schaerbeek.

Notes/Références

[1] Qui peut se traduire par : « Le cœur, pas la rigueur ».

[2] Ces propos sont extraits de la « déclaration de politique alternative », lue devant le Parlement flamand le 22 septembre 2014, peu avant la naissance du mouvement.

[3] Voir par exemple l’article « Il pleut dans le musée des Beaux-Arts ! », paru dans La Libre du 3 février 2016.

[4] Pour en savoir plus sur la notion d’empowerment lire : Tilman, F., Grootaers, G., L’empowerment et l’émancipation, même combat ?, Le GRAIN, 6 octobre 2014.

[5] Ferrand, C., De l’exclusion sociale et culturelle à la pédagogie du croisement des savoirs, in Pensée plurielle, n°3, 2001/1), De Boeck Supérieur, en ligne sur https://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2001-1-page-35.htm.

[6] Extrait de « Nous avons osé », Avril 2012 Travail réalisé par des familles se regroupant autour du Pivot dans le cadre de l’Education Permanente pour Adultes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et avec le soutien de la COCOF.

[7] L’asbl ABC se situe à la frontière de l’art et de l’éducation : c’est un laboratoire pour des expériences esthétiques, le développement de la créativité et la sensibilisation artistique. L’espace ABC constituait le lieu idéal pour accueillir les débats dans la forme qui avait été choisie par les organisatrices. Dans un lieu spacieux et lumineux, des tables basses, du matériel créatif, des livres et coussins… http://www.abc-web.be/?lang=fr

[8] Voir : http://www.toutautrechose.be/une-tout-autre-ecole-parlons-en

[9] http://www.pactedexcellence.be/comment-participer/ateliers-pedagogiques-les-enseignantes-et-les-equipes-pedagogiques-ont-la-parole/

[10] Dimanche 20 mars, 14h, rassemblement la gare de Bruxelles-Nord !

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