YLV : Henriette Essami-Khaullot, vous incarnez, avec d’autres, une parole féministe et antiraciste sur la question des sans-papiers dans le champ politique bruxellois. Depuis quelques années, le Comité des femmes sans-papiers a gagné en visibilité dans le paysage militant, et est fréquemment associé à des événements politiques ou culturels. Vous avez par exemple participé à la rencontre avec Angela Davis organisée par Bruxelles Laïque en avril 2022. Comment évaluez-vous l’impact de l’action du Comité des femmes sur la lutte des sans-papiers depuis sa création ? A quel manque ce collectif venait-il palier au sein de la mobilisation en faveur de la régularisation en Belgique ?
HEK : Le Comité des femmes sans-papiers est un collectif constitué d’une cinquantaine de femmes sans-papiers. Initialement notre Comité était axé sur des activités permettant aux femmes de sortir de chez elles (comme des séances collectives de couture ou des goûters partagés, …). Avec le temps et suite à la régularité de nos rencontres, cet axe s’est peu à peu politisé et nous avons commencé à nous concerter au sujet de la situation sociale et juridique des femmes sans-papiers de Belgique : leurs conditions de vie, leurs particularités vis-à-vis des autres femmes et leur singularité par rapport aux sans-papiers hommes. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que le paysage militant Bruxellois manquait d’un collectif qui prenait fait et cause pour les femmes sans-papiers. Jusqu’alors, les femmes sans-papiers n’étaient pas organisées comme telles, en un collectif pouvant porter des revendications et une parole spécifique, et à partir des enjeux propres aux femmes en situation administrative précaire. Au-delà de la seule nécessité de porter les revendications de régularisation, l’objectif du Comité est de visibiliser les réalités de la vie de ces femmes, qui sont bien souvent également des mères et des cheffes de famille, et de visibiliser les réalités de leurs enfants également. Il s’agit de porter aux yeux des autorités politiques ces problématiques-là qui, jusqu’il y a peu étaient encore méconnues du grand public.
YLV : Comment s’est matérialisée l’existence du Comité des femmes sans-papiers au sein du mouvement en faveur de la régularisation ?
HEK : La création du Comité n’a pas eu seulement un effet au niveau de la lutte en faveur de la régularisation, mais aussi dans la relation que nous avons avec les autres organisations qui soutiennent le droit des femmes. L’un des éléments déclencheurs de notre affirmation en tant que Comité des femmes sans-papiers fut selon moi l’indignation que certaines d’entre nous ont pu ressentir à la suite d’une journée d’actions autour du droit des femmes – je ne me rappelle plus si c’était un 25 novembre [Journée internationale contre les violences faites aux femmes, NDLR] ou un 8 mars [Journée des droits des femmes, NDLR]. Lors de cet événement, on a refusé la parole aux femmes du Comité au prétexte que, pour les organisations présentes, mettre en avant les problématiques des femmes sans-papiers revenaient in fine à invisibiliser tout le reste des femmes. Ce qui, à notre sens, apparait hors de propos puisqu’on ne peut pas logiquement imaginer invisibiliser des problématiques qui bénéficient déjà d’une certaine visibilité comme celles liées à la lutte féministe, et qui jouissent déjà d’un certain écho auprès de l’opinion publique. On ne peut pas invisibiliser ces problématiques-là lorsqu’on est soi-même invisibilisé, lorsque nos propres problématiques ne sont pas mises en avant. Il est apparu dès lors nécessaire ce moment-là qu’on se dise quelque chose de très simple : il faut que l’on ait notre propre plateforme ; il faut que l’on soit en mesure de créer nous-mêmes ces espaces de parole audibles du grand public, de s’imposer sur la scène politique afin de porter nous-mêmes notre voix, y compris dans les milieux féministes. Il s’agissait de reconstruire, ou plutôt co-construire, la relation avec les organisations féministes, mais surtout parvenir à se placer. On ne pouvait plus attendre que d’autres le fassent à notre place. Et on était lassées d’entendre d’autres que nous prendre la parole au nom des femmes sans-papiers. Actuellement, c’est notre crédo : se présenter comme des actrices politiques à part entière, autonomes et dynamiques. Nous estimons qu’il est temps d’occuper des espaces politiques que nous alimentons avec notre propre expertise de vie. Et quand je dis occuper, c’est dans tous les sens du terme : physiquement, vocalement, artistiquement. Occuper les espaces et ne pas avoir peur justement de se positionner comme étant les actrices que nous sommes, avec un programme, avec des revendications, mais sans se fermer à la négociation, sans se fermer à la discussion. Au Comité, nous estimons qu’il y a énormément à faire à ce niveau-là. Et pas seulement sur le plan politique. On tente de toucher à tout. Tout autre vecteur, qu’il soit artistique, culturel, logistique, doit être investi pour faire entendre notre voix. C’est ainsi qu’il y a un peu plus d’une semaine, nous avons donné en concert de chant à Saint-Gilles, durant lequel nous avons entonné avec d’autres femmes, des chants de lutte, toujours dans le but de visibiliser la cause des femmes sans-papiers.[1]Voir “Des chants pour sensibiliser le public au quotidien des femmes sans-papiers“ (bx1.be) C’est dans ce genre d’activités – qui ne sont pas explicitement politiques – que nous élargissons notre impact sur le grand public, en investissant le chant, ou l’écriture, et saisissons toutes les perches qui nous sont tendues. Ça fait partie de notre démarche de réappropriation de nos droits.
YLV : Abordons à présent la séquence politique qui est en passe de se refermer avec la fin de la législature Vivaldi. Au moment de sa création en 2020, le gouvernement Vivaldi venait clôturer le gouvernement Suédoise,[2]La Coalition suédoise ou tout simplement la « Suédoise » est le surnomattribué à la coalition gouvernementale de Belgique de droite constituée en octobre 2014 par le libéral francophone … Continue reading caractérisé par la dureté décomplexée de son action en matière migratoire, incarnée, on s’en souvient, par Theo Francken, alors secrétaire d’État à l’Asile et aux migrations. Dès lors, la désignation du gouvernement Vivaldi dans lequel, non seulement la N-VA était exclue, mais qui voyait également revenir aux affaires les partis de progressistes francophones (PS, Ecolo), rendait palpable l’espoir d’une régularisation au cours de la législature. Il a fallu pourtant rapidement déchanter, puisque dès la déclaration de majorité, la question de la régularisation fut écartée par l’ensemble des partenaires de majorité (et même au-delà). Ce contexte défavorable à l’enjeu de la régularisation n’a pas pour autant fait taire la mobilisation des sans-papiers. Le point d’orgue de cette mobilisation fut sans doute atteint lors de la séquence de la grève de la faim des sans-papiers de l’Union de Sans-papiers pour la Régularisation (USPR), à l’été 2021. Cette séquence était parvenue à faire trembler la majorité, mais sans aucun résultat probant [cf. la contribution de Anas Amara et Martin Vander Elst dans le présent numéro de revue, NDLR].
YLV – Quel bilan dressez-vous de l’action du gouvernement Vivaldi en matière migratoire durant ces cinq années de législature et à la veille d’une nouvelle échéance électorale fédérale ?
HEK : Le bilan de cette séquence politique n’est évidemment pas fameux. Comme vous l’évoquiez dans votre question, on a assez vite déchanté après la déclaration gouvernementale. Une des questions qui se pose en clôture de cette séquence c’est ‘Qui sont nos véritables alliés politiques dans notre combat pour la dignité ?’ Alors qu’on avait l’espoir de voir poindre quelques ouvertures en matière migratoire, le bilan de la Vivaldi c’est que la cause des sans-papiers a une fois de plus été balayée, y compris par les acteurs politiques qui étaient censés la porter au sein de la majorité. Ceux que l’on pensait être nos alliés politiques… Ce qu’il faut mettre en avant dans ce bilan, c’est le regain de criminalisation des personnes sans-papiers qui a gagné en puissance. C’est dramatique ! Si on pense par exemple au malheureux événement d’octobre 2023 durant lequel deux personnes suédoises ont été tuées en pleine rue, on a vu que la focale médiatique s’est concentrée, non pas sur les victimes de ce tragique événement, mais sur son auteur – un déséquilibré dont le titre de séjour n’était pas en règle. Dans le discours public, le sans-papiers devenait la figure à abattre. On a alors caricaturé la figure du sans-papiers, la présentant comme un danger pour les citoyens belges : des hommes, migrants, violents et dangereux et qui viendraient coûte que coûte perturber le calme et la paix des citoyens belges. C’était ça le narratif. Cette logique de stigmatisation et de criminalisation participe activement à l’invisibilisation des réalités de vie des personnes sans-papiers en Belgique. Personne n’a alors relevé que les sans-papiers sont d’abord et avant tout des victimes de la politique migratoire. Qu’aucun droit ne nous est garanti. Aucun avantage social, matériel ou financier ne nous est accordé. Personne n’a non plus relevé qu’une bonne partie des sans-papiers, des personnes migrantes en général, sont des femmes, et des femmes avec des enfants. Et que ces femmes rencontrent les mêmes difficultés au quotidien qu’une femme belge, mais à la puissance 10.000. Et voir ce détour d’attention sur la prétendue criminalité des personnes sans-papiers plutôt que sur les difficultés des réalités de leur vie, c’est catastrophique à notre sens.
Cela étant, et pour être de bons comptes, on peut néanmoins repérer quelques progrès au milieu de tout ce marasme. Si on prend, par exemple, le cas de nos camarades du collectif de la Voix des sans-papiers (VSP), on constate qu’ils ont gagné en stabilité logistique à travers des contrats négociés d’occupation temporaire. On pourrait même parler d’exploit si on se focalise sur l’exemple du bâtiment de l’occupation rue Defacqz [à Ixelles] qui tient aujourd’hui depuis bientôt 3 ans (depuis mars 2021). Parvenir à acquérir cette stabilité et la possibilité de négocier avec les autorités communales ou régionales la pérennité de ces occupations, bénéficier pour ce bâtiment de subsides de la part de la Région pour la prise en charge de toutes les dépenses quotidiennes du bâtiment (eau, gaz, électricité, …), c’est une victoire en soi dont on doit quand même se féliciter.
YLV : Vous faisiez le constat du peu d’alliés dans le champ politique institutionnel. Mais dans l’exemple que vous venez de citer, on voit finalement que le soutien obtenu résulte en partie d’une tension entre deux niveaux de pouvoir institutionnel : l’échelon fédéral, hostile à la résolution de l’enjeu de la régularisation, et l’échelon régional (bruxellois principalement) qui participe d’une solution logistique pour une série de collectifs ou d’associations d’aide aux migrants. Et il n’est pas rare de retrouver des députés de la majorité fédérale (essentiellement Ecolo et PS) dans les cortèges des manifestations en faveur de la régularisation. Comment est-ce que vous vivez cette situation un peu paradoxale et qui doit apparaître pour certains représentants politiques comme quelque peu schizophrénique ?
HEK : On n’a pas véritablement d’autre choix que de composer avec ces paramètres en termes d’alliances. On a multiplié les rencontres et les discussions avec les partis dits progressistes. Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons été invités au Parlement.
Mais on nous renvoie systématiquement à ce jeu de ping-pong entre les différents niveaux de pouvoir : ‘Ce n’est pas nous, ce sont les autres… ‘. Ou encore : ‘Nous avons tout essayé, mais personne d’autre que notre parti ne porte la question de la migration’. On est obligées d’être ballottées comme ça et de jouer ce jeu-là. L’exemple de nos camarades grévistes de l’USPR en 2021, qui se sont retrouvés avec un ultimatum des partis supposés alliés, qui attendaient qu’il y ait un décès pour pouvoir manifester un semblant de volonté politique, est éloquent à cet égard.
Cela dénote clairement le peu de cas qui est fait de la question des sans-papiers auprès de ces alliés politiques. Et cet exemple tranche avec la rapidité avec laquelle l’accueil des réfugiés ukrainiens a été orchestré.[3]Voir à ce sujet, Adriana Costa Santos, Martin Deleixhe, Hala ElMoussawi, Sotieta Ngo et Youri LouVertongen, «Revoir le modèle d’accueil à Bruxelles : la leçon ukrainienne » (hypotheses.org) Par ailleurs, nous avons récemment défendu au Parlement une proposition de loi citoyenne In my name,[4]Voir sur le site de InMy Name (imnplatform.be) soutenue par des milliers de citoyens (35.000 signatures) et organisations belges. Cette proposition de loi vise la réforme de la loi de 1980 relative à la régularisation des personnes sans-papiers sur base de critères clairs, justes et permanents – critères inspirés de ceux portés et inscrits par la Coordination des sans-papiers de Belgique dans leurs cahiers de revendications destinés aux politiques en vue des élections de 2019.[5]Voir le contenu du cahier de recommandations de la Coordination des sans-papiers de Belgique (sanspapiers.be) Pourtant, à ce jour, nous n’avons toujours pas reçu de réponse officielle au sujet de cette proposition. Et surtout, nous n’avons vu aucune prise de position des partis au sujet de cette proposition de loi. C’est décourageant… Sur base de ces différents constats, la position du Comité des femmes sans papiers est ferme : la lutte, dans son état actuel, nécessite que l’on repense la question de l’alliance et celle du soutien ! Mettre fin au paternalisme latent qui règne dans les attitudes de nos soutiens et alliés politiques, et repenser nos relations en termes de coopération et de co-construction de nos devenirs communs. Voilà l’un des aspects du travail du Comité des femmes en vue des échéances politiques qui viennent.
YLV : A partir de ce bilan qui n’est effectivement pas fameux, comment pensez-vous les échéances électorales qui viennent ? A l’heure où l’on réalise cet entretien, la campagne commence doucement à s’organiser, et on sent venir de droite – tant au nord qu’au sud du pays – des discours et des promesses d’actions qui ne serviront pas les intérêts des sans-papiers qui résident sur notre territoire. Comment envisagez-vous ces prochaines semaines/mois au sein de la mobilisation en faveur de la régularisation ?
HEK : En dépit de ce constat morose, notre lutte continue ! En période préélectorale, on essaie au niveau des collectifs de remettre le pied à l’étrier et de s’organiser.
L’idée c’est de pouvoir à nouveau rencontrer les acteurs politiques sur le terrain et essayer d’initier un dialogue. Rapidement, nous dresserons un agenda d’actions – dont je ne peux pas encore faire part à l’heure actuelle. Mais disons qu’on a choisi de travailler sur l’unité du mouvement, l’unité des collectifs et des militants. Je dis souvent que ça a été un des écueils dans la lutte pour la régularisation d’arriver à avoir un mouvement qui soit uni.
Et ces deux dernières années nous avons travaillé assez durement sur ce point-là et actuellement, tous ensemble, nous travaillons sur une stratégie en espérant qu’elle porte ses fruits. Le Comité des femmes sans-papiers de son côté, indépendamment des autres collectifs militants, travaille également à l’élaboration de revendications précises, sur un programme de rencontre avec des figures politiques ou encore juste des acteurs associatifs, toujours dans le but et dans le cadre des élections à venir.
YLV : On arrive doucement à la fin. Je vous laisse clôturer notre entretien ?
HEK : Il faut conclure cet entretien en rappelant nos revendications et dire qu’elles restent inchangées : régularisation de tous les sans-papiers, inscription de critères de régularisation clairs, justes (!) et permanents dans la loi de 1980. Il faut également prendre en compte la vulnérabilité des personnes qui sont sur le territoire depuis un certain nombre d’années, prendre en compte les vulnérabilités en matière de santé, prendre en compte la difficulté pour les personnes de retourner dans le pays d’origine. L’accès à la formation est également une des revendications du Comité des femmes sans-papiers. L’accès à la justice aussi : on sait les difficultés qu’ont les femmes – enfin je dis « femmes » mais c’est commun à toute personne sans-papiers – de pouvoir déposer une plainte en cas de violence ou d’injustice subie. L’accès au logement également : on espère avec le temps, et au vu des démarches que nous mettons sur pied, pouvoir arriver dans un futur proche, à obtenir quelque chose qui soit figé noir sur blanc et qui garantisse un droit effectif au logement aux personnes sans papiers. Enfin, un de nos souhaits pour les mois et années à venir est de parvenir à s’émanciper du cadre habituel dans lequel la lutte est cantonnée, et de parvenir à toucher des gens en dehors de Bruxelles. En Flandre, par exemple. Dans le cadre de la campagne In my name, nous sommes parvenus à réunir autour de nous des organisations flamandes qui étaient à un moment réfractaires à l’idée de pouvoir rejoindre le mouvement. Et nous sommes réunis actuellement autour de la Plateforme Nationale (voir encadré ci-dessous). C’est un exploit en soi d’avoir pu avoir ces organisations autour de nous. Il faut maintenant renforcer ces collaborations à l’échelle nationale. C’est un véritable défi en soi, mais on n’a pas le choix : il nous faut une régularisation !
La plateforme nationale In My Name, créée en 2023, réunit en son sein collectifs sans-papiers et organisations-soutiens francophones et néerlandophones tels que le Ciré, Vluchtelingenwerk, etc.
Travaillant avec les premières personnes concernées par la problématique de la régularisation des personnes sans-papiers, cette collaboration s’inscrit dans un mouvement national réuni autour d’une vision commune et de revendications claires.
Cette plateforme est ouverte à tou·s·tes les acteur·rices qui veulent se joindre à cette mobilisation, par des actions concrètes auxquelles elle donnera de la visibilité, et par un travail de plaidoyer politique.
Pour en savoir plus sur le comité des femmes sans-papiers
La page Facebook : facebook.com/ComitefemmesSP/
Une recherche menée par l’association Collectif Formation Société (cfsasbl.be)
Akène 3 «Exil au féminin», mars 2022 (legrainasbl.org)
Une réflexion du GRESEA (gresea.be)
Un podcast radiophonique (radioairlibre.net)
MOURIN, B., Agir par la Culture (2022)
« Femmes migrantes, noires, sans-papiers : femmes en lutte. Un récit de Henriette Essami-Khaullot et Aïsta Bah» (agirparlaculture.be)
Notes de bas de page[+]
| ↑1 | Voir “Des chants pour sensibiliser le public au quotidien des femmes sans-papiers“ (bx1.be) |
|---|---|
| ↑2 | La Coalition suédoise ou tout simplement la « Suédoise » est le surnomattribué à la coalition gouvernementale de Belgique de droite constituée en octobre 2014 par le libéral francophone Charles Michel. La composition de cette coalition (N-VA/MR/CD&V/Open VLD) était inédite, formée par une largemajorité des députés qui forment un groupe linguistique néerlandophone de la Chambre des représentants,mais par une minorité seulement de ceux composant le groupe linguistique francophone de l’assemblée. [Source :Wikipédia] |
| ↑3 | Voir à ce sujet, Adriana Costa Santos, Martin Deleixhe, Hala ElMoussawi, Sotieta Ngo et Youri LouVertongen, «Revoir le modèle d’accueil à Bruxelles : la leçon ukrainienne » (hypotheses.org) |
| ↑4 | Voir sur le site de InMy Name (imnplatform.be) |
| ↑5 | Voir le contenu du cahier de recommandations de la Coordination des sans-papiers de Belgique (sanspapiers.be) |