Ne pas attendre la parole mais la prendre

Propos de Savannah Desmedt, rejointe ensuite par Adèle Jacot, recueillis par Delphine Huybrecht

« Les Habitant•e•s des images » et son œuvre collective, le Code du Numérique, sont des OVNIs associatifs. Nous avons rencontré Savannah et Adèle à l’occasion de l’élaboration de ce numéro, et avons été séduit.e.s par leur approche originale du travail collaboratif : avant tout humaine, matérielle, concrète, sensible, physique, émotionnelle…
Retour sur une démarche tendrement subversive.

« Habitant•e•s des images » est né en 2013. Cette association a pour champ d’action la ville et les médias, l’art et le social.
La structure développe des œuvres engagées et collaboratives qui questionnent les rapports de pouvoir à travers les systèmes de représentation : magazines, affiches, films, installations, expositions, débats… La particularité va alors être de brouiller les frontières entre réalité et fiction, privé et public, pour faire apparaître de nouvelles règles du jeu, de nouvelles images parlant de nos engagements intimes.
Le fait de travailler avec des artistes comporte un côté « magique », « ludique » et même « cathartique » qui permet de ne pas enfermer la démarche dans un domaine d’action cloisonné, connoté et relié à des expériences parfois douloureuses pour le public (accompagnement social, psychologique, juridique…). De plus, l’expression artistique apporte une sensibilité esthétique qui touche et met en valeur les particularités de tous·tes.
Ici, le soin apporté à la qualité de l’objet fini permet de travailler sur l’estime de soi tout en garantissant la diffusion d’un propos pointu et collectif à l’échelle de la société et donc une meilleure compréhension collective.

DH Les manières d’être des militants engagés font souvent penser à celles de « guérilleros » : virils, rapides, forts en gueule, organisés, braves. Avec vous on a une tout autre impression : féminine, détendue, chaleureuse, à l’écoute… Comment concevez-vous vos actions ?

SD A Habitant•e•s des images, nous sommes trois femmes en effet, ceci explique peut-être cela. L’ASBL a été créée par Adèle Jacot et Mélanie Peduzzi en 2013, et moi [NDLR : Savannah Desmet, qui nous accorde l’interview] cela fait cinq ans que je travaille avec elles. Le fait qu’on soit des femmes influence, en fonction de ce qu’on a vécu sans doute, le travail de l’association. Pour nous, ce n’est pas anodin d’être femmes et artistes engagées ou de monter des projets collaboratifs sur des thématiques politiques parce que c’est aller à l’encontre du cliché de la femme passive, qui n’a pas la capacité de prendre la parole dans l’espace public ou dans les médias. S’emparer d’un sujet technique comme le numérique n’est pas anodin pour des femmes. C’est montrer qu’on n’est pas obligé.es d’être hyper spécialistes ou hyper formé.es au numérique pour s’exprimer sur ce sujet.

Ça vaut aussi bien pour nous que pour les gens avec qui nous travaillons. Tout le monde a le droit de prendre la parole, tout le monde est expert de sa propre vie et de son expérience. S’emparer d’un sujet technique ou prendre part à un débat public en tant que minorité de genre ou personne âgée, ou personne qui maîtrise peu le français à l’écrit ou à l’oral, c’est une manière forte de militer, c’est un acte assez subversif. Ne pas attendre la parole mais la prendre. L’ambiance que nous créons dans les ateliers est vraiment importante pour nous. Sans doute en partie parce qu’en tant que femmes, nous sommes éduquées dans le souci de l’autre. Nous établissons aussi des ponts entre plusieurs milieux : le secteur socioculturel – dont une partie du public est issu de la précarité, le milieu artistique, le milieu politique. Si on veut que tout le monde soit pris au sérieux, il faut faire attention à l’accueil. Lors de l’écriture de l’Acte I du Code du Numérique, nous avons invité Mathieu Michel[1]Mathieu Michel est le Secrétaire d’État à la Digitalisation, chargé de la Simplification administrative, de la Protection de la vie privée et de la Régie des bâtiments, adjoint au Premier … Continue reading dans une occupation temporaire : nous avons pris bien soin de l’accueil. Des gens du quartier (les Marolles) étaient présents aussi, et il fallait que tout le monde se sente à l’aise pour permettre la rencontre.

DH Vos modes d’action comportent des particularités, mais quels sont les éléments auxquels vous êtes obligatoirement attentives ?

SD L’accueil : s’implanter dans un lieu accessible, qui donne envie d’être ensemble. Le partage entre les gens : les mettre dans des conditions de confiance qui leur permettent de se présenter et de prendre la parole dans le groupe, ce dont tout le monde n’a pas l’habitude. Laisser les gens s’exprimer, et amener les plus réservés à le faire, c’est très important. Ensuite, nous tenons le fil du projet : notre travail à Adèle et moi consiste à analyser ce qui s’est passé pour éventuellement adapter l’approche lors de l’activité suivante. Prendre soin de la forme en se réappropriant des codes plus élitistes, mais aussi en en créant de nouveaux. Comme par exemple le Code du Numérique : on se réapproprie la forme du Code de Loi pour en faire un objet populaire, accessible à tous et à toutes.

On le crée à la main, on utilise du carton, on fait des masques, … On essaie des choses, on expérimente. Le but est que l’objet mette en valeur la parole des gens, le propos, tout en restant accessible à tout le monde.

DH Quelles sont vos sources d’inspiration ?

SD Personnellement, je n’ai pas de réponse à cette question, parce que je ne suis pas quelqu’un de très théorique. Je suis influencée par ce que je vois sur Internet, les films que je regarde, les gens que je côtoie, peut-être qu’Adèle saura mieux répondre. Adèle est artiste mais aussi urbaniste, elle a travaillé sur la question de la participation, a mené des projets pour adapter la ville aux gens et pas l’inverse.

On a lancé nos projets, ils sont devenus de plus en plus nombreux, et on a vu dans un second temps qu’ils étaient en phase avec les critères de l’éducation permanente. On part beaucoup de la réalité, de nos proches et de ce qu’on voit, de ce qui émerge quand on monte des projets.

AJ Le manifeste des Acteurs des temps présents intitulé « Un pays dans le pays » m’a beaucoup inspirée. En gros, ça dit que pour commencer à changer le monde et faire des choses concrètes, on peut soustraire un espace aux lois communes et y fixer nos propres lois. Commencer à faire des choses dans la mesure où on le peut, tout de suite, là où on est, à son échelle… Commencer à collectiviser des choses, par exemple. Passer directement à un changement sans que ça soit « le grand soir ». La démarche de François Ruffin, qui a réalisé un film avec des aides-soignantes intitulé « Debout les femmes », m’a aussi beaucoup marquée en termes de participation et de projet artistique.

« NOUS SOMMES NOTRE PROPRE PROPOSITION »

Le monde, même un autre monde, demeure lointain, abstrait.

Le pays est à portée de main. Il n’est pas la Nation, il n’est pas la Région, il n’est pas l’État : il est notre paysage avoisinant, commun. Le pays dans le pays que nous évoquons fait sécession avec des logiques à l’œuvre, il n’a rien à faire des volontés séparatistes, identitaires ou localistes et n’a rien à voir avec elles.

La manière la plus simple de se faire une idée de ce que veut dire faire pays dans un pays est encore d’imaginer le geste de poser une carte sur une carte. Lorsque l’on pose une carte par-dessus une autre carte, on peut encore apercevoir par transparence ce qui existe déjà, mais on peut aussi commencer à dessiner dessus et à tracer les paysages, les pratiques, les fabriques de demain.

Faire pays dans un pays suppose trois choses :

  • De sanctuariser les matières collectives déjà existantes en les soustrayant aux logiques de prédation et de privatisation.
  • De mettre en commun de façon volontariste des territoires et du temps.
  • De reconquérir les rues, les quartiers, les communes, les champs, les usines, les ateliers ; de créer des communautés de desseins et des bassins communs.

Extrait du manifeste : « Un pays dans le pays », Actrices et Acteurs des Temps Présents, 2018

Pour lire le Manifeste dans son entièreté : Pays dans un Pays : un manifeste (aadtp.be)
Pour faire connaissance des Actrices et Acteurs des Temps Présents : Manifeste Pays dans un Pays (chaine Youtube.com)

DH J’ai participé aux travaux de rédaction du Code du Numérique. Vos modes d’action comportent des particularités qui peuvent sembler improvisées mais ne le sont sans doute pas tant que ça. Pourriez-vous détailler les éléments auxquels vous êtes obligatoirement attentives ?

SD On parlait de la qualité de l’accueil, de la possibilité laissée à tout le monde de s’exprimer, du fait que nous repartons toujours de ce que les participants disent, que nous adaptons sans cesse le projet à ce que les gens disent et à ce qu’ils vivent.

A côté de ce que les participants nous apportent, nous avons notre vision à long terme. Le Code du Numérique, par exemple : nous avons une vision de ce qu’il sera au final. C’est nécessaire pour tenir le projet et pas être dans le flou. Notre point de départ, c’est habituellement un projet concret : un média, un objet, un code de loi par exemple, ce qui est une manière de fédérer et d’avoir une ligne de conduite claire, d’aller ensuite à la rencontre des gens en différents lieux. Aller vers une œuvre commune, expo, film, code, c’est faire quelque chose sur quoi nous-mêmes nous avons du pouvoir.

Le Code du Numérique se transmet de main en main et on a beaucoup de retours sur ce projet, plus que sur d’autres projets qu’on a faits. Choisir d’utiliser le papier, penser à la forme, aux éléments de l’objet, commander le matériel, imprimer… Peut sembler compliqué. Mais le fait que le document circule de main en main libère de l’énergie. Si on savait qu’on a cinquante fichiers PDF à intégrer dans le code, ce serait la déprime… Le numérique est monotone, il fait mal aux yeux, tandis que se passer un document en mains permet de prendre un temps avec la personne, de la guider dans le document, de prendre connaissance de ce qu’elle y a mis. Ça stimule davantage, c’est plus généreux. Ne pas avoir trop d’ambition, ne pas vouloir devenir super grand, rester à taille humaine, se ménager des marges de liberté. Connaître les gens fait que ça reste gérable, qu’on se retire une pression. Que le travail reste un plaisir. On sait depuis le départ qu’on ne pourra pas tout inclure dans le code.

Le principe de plaisir nous guide. Rester libres de nos actions est également primordial.

DH Vous avez quand même eu la visite du secrétaire d’Etat Mathieu Michel ?

SD Oui, c’était une chouette rencontre en soi. On a rencontré des gens du cabinet Clerfayt aussi. Ce n’est pas le contact avec le personnel politique qui nous dérange, mais rentrer dans des logiques de communication, ça oui, car nous voulons rester libres. Être dans l’argumentaire politique, je laisse ça à ceux qui aiment le faire. Ça peut être très fatigant, voire pas très efficace quand ce n’est pas ton truc, ou que tu n’es pas formé à ça.

DH Lorsque les « Grands comités humains » se réunissent, chacun s’affuble de cravates, lunettes, perruques, masques… en carton… Pour quelles raisons ?

SD Premièrement, on a envie de permettre aux gens de jouer des rôles qui sont habituellement réservés à certaines personnes. Les lunettes, par exemple, symbolisent les experts. Parfois, cela pose problème à nos réunions, car des experts de profession sont présents, et leur parole à eux n’est pas la plus écoutée. Et puis c’est marrant, de pouvoir jouer des rôles, se moquer de certains codes, se les approprier, ne pas se prendre au sérieux. Être dans la mise en scène permet de s’exprimer. Certaines personnes, dont on se demande a priori si elles vont vouloir participer, acceptent immédiatement d’enfiler des petites lunettes et de s’exprimer.

Par ailleurs, ces bricolages en carton sont une manière de délaisser la technologie numérique froide pour retrouver quelque chose d’artisanal. Pour faire une perruque, tu peux découper un carton, tester des technologies « home made », faciles à s’approprier.

DH Constatez-vous des engagements sur le long terme ?

SD Notre public, nous l’avons tissé au fil de nos projets, de nos partenariats et de nos rencontres. Parfois, nous plaçons de petites tables dans la rue, pour aller à la rencontre des gens. Au comité, l’engagement est libre. Certaines personnes nous rejoignent et puis ne viennent plus parce qu’elles sont prises ailleurs, et c’est OK. On ne demande pas de s’engager à tous les ateliers. Il y a une dizaine de personnes qui sont hyper impliquées et viennent à toutes les rencontres. Pour les personnes intéressées qui ne peuvent pas participer régulièrement faute de temps, nous organisons de plus importantes rencontres publiques que nous appelons Grands comités humains [voir les dates des prochaines rencontres en fin d’article].

DH Dans son analyse, Mathieu Blairon préconise : « Pensons à réinvestir la rencontre en tant que fin chaque fois que c’est possible »

SD Ce qui nous motive c’est la rencontre avec les gens et de leur offrir la possibilité de prendre de la place, de prendre la parole. La rencontre nous apporte beaucoup d’un point de vue personnel et d’un point de vue professionnel aussi. Nos expériences nous confrontent constamment à des vécus ou à des points de vue qui ne sont pas forcément les nôtres et c’est ça qui nous enrichit.

Le Code du Numérique nous a permis de nous mettre ensemble et de reprendre de la force par rapport à cette numérisation outrancière qui nous plombe le moral à tous. D’un point de vue personnel, je ne pense plus du tout le numérique de la même manière qu’au début du projet.

… notre vie ne se résume pas à abattre des tâches, à répondre à des mails, à envoyer des courriers …

Avant, il y avait plein de choses que j’internalisais. Je me disais « Tu n’y arrives pas, ça va trop vite, tu ne peux pas suivre, tu es submergée ». Plus je suis dans ce projet, plus j’identifie que ça ne vient pas forcément que de moi. Ecrire ensemble un code qui fait la promotion du lien social et demander des fonctionnaires qui accueillent le public dans les administrations, c’est aussi promouvoir ça : que notre vie ne se résume pas à abattre des tâches, à répondre à des mails, à envoyer des courriers à telle ou telle personne qu’on n’a jamais vue dans la vraie vie… à cocher des cases d’une « to do list ». J’en discute avec plein d’amis : c’est vraiment quelque chose qui nous fait tous souffrir.

DH L’Acte 2 du Code du Numérique traite de l’impact de la numérisation sur la santé.

SD Je pense que la plupart des problèmes de santé modernes existaient déjà, mais qu’ils prennent des proportions jamais vues. Si je prends la question du travail, il y a toujours eu le besoin de se couper du travail, puis de se déconnecter des partenaires professionnels à partir d’une certaine heure pour se reposer. Mais là, ça prend des proportions jamais vues. Dans certaines entreprises ou même administrations, travailler équivaut à « travailler sur un ordinateur ». Si ton ordinateur reste en veille pendant quelques minutes parce que tu es en réunion, en train de lire quelque chose, d’échanger avec un collègue ou de simplement réfléchir, ta hiérarchie peut penser que tu ne travailles pas. Des personnes télétravaillent et sont enchaînées à leur écran et à un système qui nous enchaîne. L’arnaque est criante parce qu’on nous a vendu le numérique en nous promettant qu’il nous permettrait d’aller plus vite et de regagner du temps. On nous le présente comme un gain mais c’est vraiment ironique. Les délais sont ceux des machines, chacun ressent l’urgence au quotidien. Quant aux troubles attentionnels, ils ont toujours existé, mais à cause de la surexposition des enfants aux écrans, de nouvelles questions de santé publique se posent.

DH Les effets pervers du numérique mobilisent actuellement tout l’associatif, c’est frappant. Quelle en est l’explication selon toi ?

SD Tout s’est passé trop vite. Lors d’une réunion ce matin, à propos du maintien des guichets humains, certains participants voulaient proposer une mise en évidence de tous les guichets qui ont fermé récemment. Vu le nombre, on se demande comment un tel changement a pu se produire si vite ! On est face à un effondrement rapide qui nous choque et à propos duquel nous avons notre rôle à jouer. Prenons un autre exemple, pas si différent : si on s’habitue à ne plus manipuler d’argent cash, il n’y aura bientôt plus de cash.

AJ En France, il y a une pénurie de médecins. On n’en a pas formé suffisamment, et donc dans certaines régions il n’y en a plus assez. L’Etat est en train d’installer des « bornes numériques »[2]voir l’article « Santé : des cabines de téléconsultation pour lutter contre les déserts médicaux » (francetvinfo.fr) où on pourra s’adresser en cas de problèmes de santé. Mais cette solution ne résoudra pas les problèmes, qui sont la pénurie de médecins, et la qualité des soins qui va continuer à baisser. Voici la réaction de la sœur d’une de nos collègues qui est justement médecin en France. Habituellement, c’est une personne modérée, mais la digitalisation de sa profession la met hors d’elle-même.

Voici ce qu’elle nous écrit :

« C’est toute l’absurdité du système : on en oublie que nous sommes des humain.es, que les échanges, la clinique, la palpation ne peuvent pas être remplacés par des machines. On dit qu’on manque de moyens, mais on investit des millions dans des cabines de téléconsultation, alors qu’on devrait les investir dans les hôpitaux et structures libérales. Mais les métiers du soin n’attirent plus. Pourtant, nos métiers sont magnifiques, mais le rendement n’existe pas dans ces métiers. Il faut du temps et de la main d’œuvre, du coup les autorités les bradent en proposant des métiers low cost pour nous remplacer, ce qui conduira inévitablement à une médecine à deux vitesses et va encore renforcer les inégalités. »

C’est super grave et c’est un réel danger, parce que si on s’habitue à ça, on va former de moins en moins de médecins. On ne peut pas rester les bras croisés face aux multiples dangers du numérique. Nous on se bouge, et ce qui est motivant, c’est que plein de gens sont tout aussi indignés et se mobilisent à leur tour.

CODE DU NUMÉRIQUE bruxellois

en cours d’écriture

par le Comité Humain du Numérique

Ces dernières années de crise sanitaire ont accéléré la modification de notre rapport au numérique. (…) Il y a de moins en moins d’espaces réels et d’humains qui nous permettent un contact direct. Cela a un impact important sur notre accès aux services essentiels :

aides sociales, administrations… et encore banques et autres entreprises privées devenues indispensables. Cela a un impact important sur nos droits fondamentaux : vivre dans la dignité et l’égalité, se soigner, s’exprimer, se nourrir, s’éduquer, se cultiver, avoir son intimité… (…)

La récolte de plus d’une centaine de témoignages depuis 2021 a permis de dresser de nombreux constats qui parlent de problèmes bien réels.

Premier constat : les difficultés ne sont pas seulement liées au manque de matériel (ordinateur, connexion internet) ou au manque de compétences (savoir utiliser les outils).

Nos vécus, que nous vous partageons dans ce texte de loi, parlent d’abord de l’impossibilité de remplacer les humains par des machines.

Pour que le numérique ne devienne pas un frein à la démocratie et à l’État de droit, pour éviter l’exclusion sociale et les coûts environnementaux, une chose apparaît déjà clairement : IL FAUT CONSERVER UNE ACCESSIBILITÉ NON-DIGITALE DANS LES SERVICES PUBLICS ET PRIVÉS.

C’est l’objet de notre LIVRE PREMIER.

L’écriture du LIVRE DEUXIÈME sur le lien entre santé et numérique a démarré en octobre 2022 et sortira en mai 2023.

Intéressé·e à le lire, commenter, participer ? Des réunions sont prévues les jeudis 9, 16 et 30 mars. Rendez-vous début avril pour un grand événement public !

PLUS D’INFORMATIONS SUR www.codedunumerique.be

CONTACTEZ-NOUS A comite@codedunumerique.be

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Mathieu Michel est le Secrétaire d’État à la Digitalisation, chargé de la Simplification administrative, de la Protection de la vie privée et de la Régie des bâtiments, adjoint au Premier ministre.
2 voir l’article « Santé : des cabines de téléconsultation pour lutter contre les déserts médicaux » (francetvinfo.fr)

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