A l’école des genres

L’autrice, professeure de français intérimaire dans une école flamande nous fait part des réflexions qu’elle se fait à l’usage d’un manuel de langues bourré de clichés sexistes.

J’enseigne le français dans une école catholique flamande… Grande périphérie bruxelloise, élèves de la classe moyenne. Le public est relativement divers et on y accueille aussi beaucoup de jeunes entre 12 et 15 ans, dont environ 20 pourcents de francophones. Ceux-ci sont, bien sûr, très doués pour comprendre ce que je leur dis et pour me répondre sans chercher leurs mots, mais en creusant un peu on se rend compte que leur vocabulaire est restreint et leur sens de la syntaxe très approximatif. Les autres sont néerlandophones, l’ambiance est bonne, ces gamins sont heureux de vivre. Mais passons, ce n’est pas le sujet de cet article. C’est pour planter le décor. On pourrait ajouter que je débute dans la carrière d’enseignante et que je suis intérimaire.

La prof est en malaise I

Mais je m’interroge. Le manuel que l’on nous demande d’employer distille un contenu à mes yeux sexiste, ou du moins, de nature à renforcer les stéréotypes de genre. C’est (relativement) discret pour un œil non aiguisé, mais criant pour quelqu’un qui a appris, au fil des années, à repérer tout ce qui, dans cette « culture » en toile de fond de notre quotidien, dans nos schémas de pensée inconscients, dans nos automatismes, assigne aux femmes et aux hommes des rôles et des « places » sempiternellement prédéfinies.

Un petit exemple vaut mieux qu’un long discours pour vous faire comprendre de quoi je veux parler.

Les articles partitifs

Dans cet exercice, on voit des personnes et des aliments. Il y a aussi un petit texte. Les enfants doivent associer les images et les phrases. Si on fait l’exercice correctement, on se rend compte que c’est le petit garçon qui parle. Il est rieur sur la photo. Il mange des tartines au chocolat. Ou à la confiture, ou au fromage s’il en a envie. Il est insouciant. Pas comme sa sœur… Elle tire la tête, chipote à son déjeuner qui n’a pas l’air de lui faire très plaisir. Un petit déjeuner « healthy » qu’elle a choisi pour faire attention à sa ligne. Quoi ? Faire attention à sa ligne ? Mais… En filigrane pointe l’injonction suivante : « Une fille doit faire attention à son apparence physique, sa beauté est son premier capital dans la vie, même si pour cela elle doit se priver de ce qu’elle aime ».

Rien de choquant à tout cela pensez-vous ? Je n’en disconviens pas… Mais ce n’est pas le seul passage à incriminer. Le manuel raconte notamment les aventures d’un concierge, Robert, qui adore jouer à la pétanque et prendre l’apéro, alors que sa femme, Nelly, passe son temps à nettoyer (SIC) quand elle ne s’adonne pas à sa passion : la cuisine. En réalisant quelques recherches, j’ai découvert que ce livre scolaire, déjà ancien mais entièrement réédité cette année pour se conformer aux objectifs pédagogiques des nouveaux programmes[1], avait déjà fait l’objet de critiques[2] pour son contenu sexiste. Apparemment, cette dénonciation n’a pas été suivie d’effets. Je pensais pour ma part, assez naïvement, que les clichés sexistes avaient été chassés des manuels et je tombe un peu des nues.

Ces clichés qui émaillent le manuel, ce sont des petites choses, des assignations de genre, toutes petites mais insidieuses, qui ne nous choquent en général pas. Mais au cours d’une existence, elles s’enchaînent, et, comme l’eau finit par user la pierre, elles nous façonnent, nous influencent, nous cadrent, et nous limitent. Elles ont, selon toute vraisemblance, encore plus d’impact à la puberté, phase de la vie où, comme chacun sait, les capacités reproductrices des humains se révèlent, l’orientation sexuelle s’affirme, et… la réflexion sur les choix de vie et d’études s’amorce également.

Les clichés sont utiles mais ils enferment

Marie Duru-Bellat, chercheuse qui a beaucoup enquêté sur les questions de genre, et autrice du très intéressant ouvrage « La tyrannie du genre »[3], nous rappelle que les stéréotypes sont utiles, et qu’ils jouent un rôle notamment à l’école. Par exemple, dans le choix de la stratégie de gestion de la classe que l’enseignant est amené à opérer, sur base de peu d’éléments en début d’année scolaire.[4]

Elle les définit comme suit: « Les stéréotypes, ce sont des représentations qui vont quadriller ce qui est considéré comme normal, pour les hommes, les femmes ou pour d’autres catégories de la population. Cela quadrille ce qui est normal dans tous les domaines, ce que l’on va trouver comme normal de prendre en compte et ce dans tous les domaines : l’apparence, l’affectivité, la sexualité ou la réussite scolaire. Les stéréotypes sont des croyances qui sont partagées et qui concernent des caractéristiques personnelles d’un groupe de personnes et cela revient à considérer que tous les membres des groupes ainsi distingués partagent ces caractéristiques. On est dans un groupe, c’est en cela que ça enferme. Ils obéissent à une logique essentialiste : pour expliquer ce que font les gens on va renvoyer à une essence, à une nature. Les stéréotypes de sexe sont parmi les plus forts, ils sont appris dès la plus tendre enfance, parce qu’ils sont saillants. Les stéréotypes sont très utiles et utilisés de manière pragmatique : ils donnent des éléments pour anticiper ce que font les autres, ce qu’il convient de faire, ils ont une fonction de régulation du comportement, ils fournissent des éléments, ils permettent de suppléer au manque d’information. Quand on ne sait rien d’un élève, on sait au moins que c’est une fille ou un garçon. »

Les jeunes sont conformistes mais l’école doit avoir pour mission de les faire réfléchir

L’adolescence est un moment de la vie où le jeune va à la fois devoir se définir en opposition à ses parents, et en cela il devra d’une certaine manière innover, remettre en question l’ordre établi et, en quelque sorte, « se montrer là où on ne l’attend pas » et en même temps, pour réussir cette différenciation d’avec ses parents, il va se rapprocher de ses pairs par groupes d’appartenance.

Or, si ces derniers temps, à la faveur du mouvement #metoo,  le féminisme est peut-être devenu « tendance », on ne peut pas dire qu’il soit « mainstream ». Le mouvement féministe est éparpillé en des centaines de « mouvances » plus pointues les unes que les autres et malheureusement souvent limitées à des sous-groupes[5].

A l’autre bout du spectre, le quotidien. Je me souviens de ces « joutes verbales » organisées l’année passée dans une école secondaire, auxquelles j’ai eu le plaisir d’assister[6]. Les activités démarraient souvent suivant la phrase-choc suivante : « Les femmes sont supérieures aux hommes : pour, ou contre ? ». Elles donnaient souvent lieu à un étalage assez classique de clichés, du type : « Oui, les femmes sont supérieures aux hommes car elles sont capables d’élever les enfants, de travailler et de faire le ménage » ou « Non, les hommes sont supérieurs aux femmes, parce qu’ils gagnent mieux leur vie ». Bien sûr, quelques jeunes pointaient le fait qu’hommes et femmes étaient « égaux », se valaient, mais ils n’étaient pas en majorité.

Car en fait, il faut se rendre à l’évidence : même et surtout si les filles et les garçons sont mêlés, au sein de la classe, il « est convenu » que leurs rôles seront complémentaires. Ainsi, Marie Duru-Bellat, toujours elle, a montré que les filles vont généralement adopter un rôle de soutien aux garçons de la classe, leur procurant attentions, conseils, leur prêtant le matériel qui leur manque, etc. Les garçons vont intervenir davantage et requérir en moyenne plus d’attention de la part des professeurs, détournant ainsi l’énergie des enseignants au détriment des filles.

Mais les garçons pâtissent eux-aussi bien souvent des clichés. Selon l’un de ceux-ci, être « bon » en classe n’est pas viril. Réussir à l’école, c’est pour les « fillettes ». Pareillement, pour une fille, entrer en concurrence avec les garçons dans des matières jugées typiquement « masculines » comme les maths ou l’informatique sera mal vu et considéré comme la preuve d’un manque de féminité, et donc mener à des rejets.[7]

Enfin, s’ils sont pratiques, les stéréotypes entraînent des effets pervers graves qui ont été théorisés et désignés sous le terme « menace du stéréotype »[8]. Les individus finissent par échouer parce qu’ils n’évaluent pas correctement leurs potentialités en raison de stéréotypes négatifs du type : « Les filles sont moins bonnes en math », par exemple.

Par ailleurs, aucun de mes élèves n’a jusqu’à présent émis de critiques face aux stéréotypes sexistes des manuels que nous utilisons. Parfois je leur fais remarquer combien les choses sont caricaturales. Certaines élèves plus averties semblent comprendre les idées que je cherche à faire passer mais l’impact de ma remarque semble très limité. Je me demande dans ces moments si je serais toujours dans ma mission, qui est de leur enseigner le français, si je commençais un cours sur l’impact des stéréotypes de genre. C’est que j’ai des objectifs pédagogiques à honorer, d’autre part.

La prof est en malaise II

C’est comme si le manuel scolaire que nous employons était conçu pour perturber le moins possible les références habituelles des jeunes. Leurs penchants naturels et goûts habituels sont flattés à toutes les pages. C’est que les rédacteurs du manuel ont voulu certainement « partir des centres d’intérêt des jeunes », entrer dans leur univers pour tenter au maximum de conserver leur motivation. Il y a du foot et du shopping, des tests psy, on parle d’invitation à des anniversaires, de « posts » Facebook et Instagram, de « hashtags ». Je n’ai rien contre cela, mais je me demande où cela va s’arrêter et si c’est bien raisonnable. Ce n’est pas non plus vraiment le sujet de cet article, mais je mentionne cet aspect pour signifier que je comprends qu’ici on se centre sur l’apprentissage d’une langue, pas sur autre chose.

Peut-être qu’aborder des sujets plus sociologiques pourrait être de nature à compliquer l’acquisition de phrases-clé utiles dans la vie de tous les jours ? Craint-on que le corps enseignant soit ringard s’il ne se met entre autres au diapason des réseaux sociaux ? Pour l’anecdote cocasse, dans un des dialogues du livre il est question des amitiés Facebook. En classe, j’interroge mes élèves de première secondaire sur leur utilisation de Facebook. Ils me répondent « Oh ça madame, c’est pour les vieux ! ». Au rythme où se concrétise la logique d’accélération théorisée par Hartmut Rosa[9], on va prochainement se retrouver dans la situation où les adultes se mettront à « courir » derrière les ultimes avancées en matière de technologies utilisées par les jeunes. A quand des challenges de chorégraphies TikTok[10] au programme ?

D’après Marie Duru-Bellat[11], la présence massive de stéréotypes de genre est la règle plutôt que l’exception, principalement dans les plus petites classes. Les manuels que j’emploie n’ont donc rien d’exceptionnel.

Que se passerait-il en classe si les manuels dépeignaient des maris qui cuisinent, des filles qui jouent au foot, des garçons qui font du shopping et se racontent leurs secrets au téléphone pendant des heures ? Il y aurait vraisemblablement des ricanements, des débats mais aussi certainement, d’homériques échanges de points de vue… Ce qui ne serait pas mauvais pour l’expression orale, n’est-ce pas ?

Les stéréotypes ont la peau dure, ce n’est pas sans raison

Tout comme le capitalisme est capable d’adaptations pour se perpétuer, le sexisme évolue et se transforme mais ne cède pas, pour la bonne et simple raison que les groupes dominants qui bénéficient de ses effets n’ont aucune envie de perdre les avantages qu’il leur confère. Selon Marie Duru-Bellat, si notre culture accentue la différence entre hommes et femmes, c’est parce qu’on leur attribue des rôles complémentaires.

Quels sont les mécanismes à l’œuvre pour perpétuer cet état de choses ? Le plus puissant, nous l’avons déjà évoqué c’est la bien nommée menace du stéréotype : les élèves finissent par se conformer aux stéréotypes, ce qui les renforce. Les stéréotypes sont auto-reproducteurs, ce qui les rend particulièrement difficiles à éradiquer.
D’autre part, la stratégie de recherche d’un équilibre hommes – femmes dans les sphères de pouvoir, la recherche de la parité, conduit souvent, pour la justifier, à utiliser des arguments « essentialistes » du type « Il faut aussi des femmes au pouvoir, car elles ont une approche différente des problèmes». Les stéréotypes reviennent donc, paradoxalement, sur le tapis, au moment de justifier la parité.

Enfin, plus stupéfiant, encore : il semblerait que l’égalité creuse les différences : plus les hommes et les femmes sont égaux économiquement et socialement, plus ils se comportent différemment. Armin Falk, professeur d’économie à l’Université de Bonn et Johannes Hermle, doctorant en économie à l’Université de Californie à Berkeley, ont réalisé une étude de grande envergure sur la façon dont le développement économique et l’égalité entre les sexes influent sur les choix comportementaux que font les hommes et les femmes placés dans un panel de situations[12].

Lorsque les deux chercheurs ont croisé ces réponses avec le produit intérieur brut (PIB) par habitant de chaque pays, ils ont constaté que plus le PIB est élevé, plus les différences dans les préférences comportementales des hommes et des femmes s’accroissent. « Et en comparant les réponses à un indice d’égalité entre les sexes de chaque pays (basé sur des mesures de l’égalité politique, économique et sociale), ils ont constaté qu’une plus grande égalité de droit se traduit par un écart croissant entre les sexes en matière de confiance, d’altruisme et autres facteurs sociaux examinés ».

Bien sûr, les résultats, pour interpellants qu’ils soient, doivent être tempérés par la prise en compte des éventuels effets de l’âge des répondants à l’enquête : plus ils sont âgés, plus on est en droit de penser qu’ils ont reçu une éducation très différente en fonction de leur sexe.

Petite note à moi-même

Les questions de genre sont un maquis « piégeux » dans lequel on peut vite s’embourber soi-même, et le combat contre les stéréotypes se révèle souvent dur et donc décourageant, quand on a l’impression que tout se ligue pour perpétuer une division genrée et immuable des rôles.

Aborder les questions de genre en classe est également un sujet qui oblige à quitter les représentations d’un monde idéalisé, rose bonbon pour les filles, bleu azur pour les garçons, pour montrer l’envers du décor, en venir aux sujets qui fâchent, à la vilaine domination qu’on préfèrerait oublier. Pas facile, pas facile sans passer pour une dangereuse militante féministe, pas facile sans risquer de se voir reprocher de ne pas avoir suffisamment avancé dans « la matière » au moment de faire passer l’examen commun à toutes les classes.

Et puis, vu leur universalité et leur incroyable longévité, peut-être après tout que les humains aiment cela, se conformer aux attentes liées à leur sexe ? Peut-être la spiritualité joue-t-elle un rôle dans tout cela, en raison du caractère fascinant et sacré de la reproduction ? Il nous faudra encore chercher pour répondre à ces questions.

Un engagement volontariste et réflexif

En attendant, pour moi-même, je prends la décision d’adopter la ligne de conduite suivante.

1°) Continuer à « ouvrir » l’esprit de mes élèves aux stéréotypes de genre et à leurs pièges ;

2°) Tenter chaque fois que je le peux d’aider un élève dont je verrais qu’il est en train de tomber dans le piège tendu par la « menace du stéréotype » (tout stéréotype, y compris de classe et de « race ») ;

3°) Plaider pour la parité, sans donner de justification : il faut des filles et des garçons pour prendre des décisions dans un groupe, point à la ligne ;

4°) Préparer de temps en temps une séquence pédagogique « surprise », non tirée d’un manuel, où l’on présenterait des personnages qui ont réussi à dépasser leurs assignations de genre, pour voir la réaction des élèves et pouvoir en débattre ;

5°) Prendre contact avec les professeurs de citoyenneté des classes que l’on m’attribue pour les amener à aborder ces questions en classe ;

6°) Oser de temps en temps rappeler aux élèves qu’ils sont en classe aussi pour voir des choses et aborder des sujets qui ne leur sont pas familiers, voire, que la société de consommation et de divertissement a définitivement catalogués comme « boring ».

Que penser, c’est avant tout « penser contre soi-même », et que l’école est ou devrait être un lieu rêvé pour apprendre cela.

NOTES / REFERENCES

[1] Voir Leerplan secundair onderwijs – Frans – https://pincette.katholiekonderwijs.vlaanderen.

[2] Les manuels scolaires sont-ils trop sexistes ? A.M. Publié le dimanche 16 septembre 2018  sur http://www.rtbf.be

[3] Marie Duru-Bellat, La Tyrannie du genre , Presses de Sciences Po, 2017.

[4] Voir la vidéo de Marie Duru-Bellat, sociologue à Sciences Po Paris et à l’IREDU – COLLOQUE Déconstruire les stéréotypes de genre à l’école 20 mai 2015 Amphithéâtre Eicher, Pôle AAFE. https://www.youtube.com/watch?v=WbnzLjA38eo

[5] Lire à ce sujet l’analyse de Manon Bertha, Que reste-t-il des féminismes ? Partie I. Féministe : un gros mot ?

Ou comment les jeunes femmes rechignent à s’identifier comme telles. Le GRAIN, juin 2019, article en ligne.

[6] Il s’agissait du projet de lutte contre le décrochage scolaire organisé par l’AMO AMOS et financé par le FSE, dans une école secondaire de Schaerbeek, en partenariat avec les ambassadeurs de citoyenneté.

[7] Ma connaissance du sujet est assez intuitive, elle se base sur des lectures et mon expérience personnelle.

A l’appui de ce propos, on trouve l’ouvrage d’Elise Müller, Dans la peau d’une ado, Armand Colin, 18 févr. 2015 – 192 pages. On peut y lire, p. 46 : « François de Singly utilise le terme d’ « Adonaissants » pour évoquer les ados d’aujourd’hui. Par ce terme, il souligne l’idée d’une nouvelle naissance au monde qui s’opérerait à partir de la puberté, et s’appuierait sur la déstabilisation du « nous » familial. « Les adonaissants jugent mal leurs copains, leurs copines qui investissent trop dans les études. Ils les rangent dans une catégorie négative, « les intellos » […] Ces intellos ne sont pas du tout attentifs à la culture jeune : ils s’habillent souvent dans une indifférence totale aux normes des apparences de l’adonaissance et sont fortement soumis à leurs parents. […] Ils font comme si le travail propre à l’adonaissance – déstabiliser le « nous familial » par le « nous générationnel » – n’était pas effectué. D’où l’établissement d’une équivalence entre les intellos et le fait de rester petits.

[8] Alice Couleuvrat abordait cette notion dans l’analyse : Homogénéité ou hétérogénéité sociale en classe ? – Eléments de réponses inspirés des recherches en psychologie sociale.

Alice Couleuvrat, LE GRAIN, Août 2016. http://www.legrainasbl.org/index.php?option=com_content&view=article&id=530;homogeneite-ou-heterogeneite-sociale-en-classe-elements-de-reponses-inspires-des-recherches-en-psychologie-sociale&catid=9&Itemid=103

[9] Hartmut Rosa, Aliénation et accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive, La Découverte, coll. « Théorie critique », 2012, 154 p., ISBN : 978-2-7071-7138-2.

[10] TikTok, aussi appelé Douyin (est une application mobile de partage de vidéo et de réseautage social lancée en septembre 2016. Dessus, les utilisateurs dansent, font du play-back sur leurs chansons préférées, participent à des challenges, ou réalisent des sketchs humoristiques. Grâce à des filtres et des effets d’accélération ou de ralentis, on obtient des petits clips qui, on doit le dire, rivalisent d’imagination.

[11] DURUBELLAT Marie. L’École des filles : quelle formation pour quels rôles sociaux ? Paris : L’Harmattan, 2004., p. 70.

[12] Voir Emily Willingham,  Femmes/hommes : quand l’égalité creuse les différences, in CERVEAU & PSYCHO N° 106, 26 octobre 2018, disponible suivant ce lien : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie-sociale/la-richesse-et-legalite-hommes-femmes-accentuent-les-differences-entre-les-sexes-14966.php

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