Le modèle housing first et le Step forward
Le modèle housing-first (« Logement d’abord »), originaire de New-York, né en 1990, fait des émules en Europe depuis quelques années. La Finlande s’est engagée dans cette politique de réinsertion des plus démunis via le logement depuis 2008, ce qui a contribué à réduire de manière importante le nombre de sans-abris dans ce pays (de 20.000 SDF en 1987 à moins de 8.000 en 2013[3]). L’Allemagne lui a emboîté le pas en pérennisant ses centres d’hébergement temporaire ou d’urgence en housing-first (comme c’est le cas dans la ville de Duisbourg). D’ailleurs, le housing-first représente une solution moins coûteuse pour les instances subsidiantes que les politiques classiques d’hébergement d’urgence. En effet, le logement et l’accompagnement pérennes prémunissent de prises en charges multiples et lourdes (visites nombreuses aux urgences, au centre psycho-médico-social, recours à des structures d’hébergement temporaires…).
Le principe du housing first est simple : il consiste à donner accès au logement de manière durable, et inconditionnelle, indépendamment des difficultés de la personne (assuétude, troubles psychiatriques, psychologiques…). Le logement est ainsi considéré comme une condition préalable et nécessaire à la réinsertion. Une équipe pluridisciplinaire accompagne la personne de manière intensive et adaptée à ses besoins et à sa progression. Plus qu’une approche « gestionnaire » de la précarité, le housing-first suit une visée émancipatrice, ayant pour objectif l’autonomisation, l’insertion et la stabilisation.
En Belgique, plusieurs villes ont implanté cette nouvelle recommandation européenne entre 2013 et 2016 (financée par le fédéral), à titre expérimental d’abord, puis de manière pérenne (financement des régions). Bruxelles s’illustre notamment par un service dédié aux jeunes de 18 à 25 ans, en situation de grande précarité : le Step forward. Fruit d’un partenariat entre le Samu Social de Bruxelles et le CPAS, le Step forward a vu le jour à la fin de l’été 2015. Une petite équipe (deux assistants sociaux, deux éducateurs, un psychologue et un coordinateur) entoure et accompagne une vingtaine de jeunes ayant connu la rue. Les logements, individuels, peuvent être des logements sociaux à loyer réduit ou non. Le CPAS prend en charge une partie des loyers. La mise en logement se fait de manière respectueuse du style de vie du jeune (mœurs, assuétudes, consommation…), dans une perspective d’accueil inconditionnel dé-stigmatisant.
En réalité, peu de jeunes sont vraiment à la rue car ils bénéficient souvent d’un réseau (famille élargie, amis…), mais ce réseau n’est pas vraiment émancipateur, car il les maintient finalement dans une situation « marginale », faite de petits dépannages, et reste précaire.
Une période de passage
En parallèle à cette « mise » en logement, les 18-25 ans (même plus) vivent également une « mise en société ». L’adolescence se termine pour laisser place à l’âge adulte. Le néologisme d’ « adulescence » qualifie bien cette période, comme une transition, un passage d’un point A (l’adolescence) à un point B (l’âge adulte) (Anatrella, 2003). L’adulescent consolide son soi, à travers ses choix propres, il suit sa propre loi (auto-nomos), libéré de la fonction tutélaire des parents. Il puise dans les ressources psychiques, psychologiques et sociales qu’il a accumulées durant la période d’adolescence, dans le but d’atteindre un état de sécurité et de confiance avec lui-même (Anatrella, 2003). Cette période de vie se caractérise classiquement par l’envol du nid parental, la vie seul ou en communauté (kot, colocation…), les études, Erasmus, les petits jobs, davantage de responsabilités… Il est question de se perdre, de se (re)trouver, de quête identitaire et d’apprentissages. Le lot de questions existentielles de l’adolescence ne fait que grossir : « Et la vie ? Est-ce qu’elle sera toujours aussi douce la vie ? Est-ce que je vais rire autant qu’avant ? Et là, je suis où ? Et là-bas, je vais où ? Ailleurs je fais quoi ? Elle est où ma place ? Dans quel endroit du monde elle est, ma place ? Comment je vais la trouver, ma place ?[4] » . L’adulescence est une période à « risque » : de nombreuses décompensations psychotiques ont lieu vers la vingtaine (Fejtö, 2013). Aussi, l’adulescence peut-elle se lire sous le prisme du concept de crise énoncé par V. Von Weizsacker (cité par Adam, 2015). Il s’agit d’une rupture, d’un éclatement, « le sujet vole en éclat », il doit alors se reconquérir. C’est un passage d’une forme d’existence à une autre, le sujet est en transit, en passe de devenir autre que ce qu’il était, impliquant un abandon, un deuil. Enfin, l’adulescence est un point de contact avec de nouvelles formes d’existence. Au sujet qui est « potentiellement tout mais actuellement rien » revient le choix et la décision pour donner une direction à ce processus de transformation.
Avoir une place constitue un enjeu fondamental pour tout individu, indépendamment parfois du « confort » qu’offre cette place. Et pour les jeunes concernés par le programme, ou les jeunes de familles plus aisées qui choisissent la vie de bohème, se faire une place, même dégradante au premier abord, ou négative car méprisée par les adultes, est important, pour soi et aux yeux d’autrui, comme la preuve d’une reconnaissance de son existence. Trouver et faire sa place et s’engager dans une lutte contre l’indifférence des autres, c’est asseoir son existence sociale. Le lieu de vie peut servir de « base » pour se construire une existence sociale, encore faut-il parvenir à en faire usage. Pas toujours aisé, lorsque les « modèles » font défaut. Les travailleurs du Step Forward tentent de pallier cette absence de modèle.
L’entrée dans la vie d’adulte, se faire une place, suppose de conjuguer plusieurs réalités (psychique, morale, sociale…) qui s’imposent au Sujet en devenir. L’entrée dans le monde professionnel est plus tardive et les temps de l’école plus long. Les parcours sont syncopés, avec des « retours en arrière » (retour aux études, retour au foyer parental…), comme la signature d’une appréhension de se projeter, autrement dit, de se jeter en avant.
Deux adulescences
Les jeunes rencontrés au Step forward sont confrontés à la difficulté d’habiter leur logement. En effet, avoir un toit implique tout d’abord de pouvoir le supporter (tenir entre quatre murs à soi lorsque que l’on a vivoté, dormi dans la rue ou dans une tente), de savoir trier ses factures des publicités, d’apprendre à se nourrir, à se cuisiner quelque chose… Les encadrés suivants illustrent certaines problématiques référées chez les quelques jeunes rencontrés.
S. est toujours bien sapé. Il est capable de s’acheter un GSM à 700€, quitte à ne plus avoir d’argent pour le reste du mois. Peu importe, selon lui, tout est dans l’apparence. Pour autant, il parle énormément d’argent : tout est compté, y compris une éventuelle relation amoureuse (restaurant, ciné, cadeaux…) Le loyer pour lui est une dépense inutile. S. a dormi plusieurs mois dans le bois de la Cambre, dans une tente, mais toujours bien sapé. S. est hyper sensible aux injustices sociales et exprime énormément de colère envers les « profiteurs » de l’aide sociale.
Les jeunes du Step Forward ont à apprendre à habiter un lieu, à l’investir (trouver des meubles, décorer, remplir les placards…), apprendre à cuisiner, manger « sain » (l’équipe du Step Forward a pour projet de mettre en place des paniers de légumes), trouver une formation, un boulot, une activité pour soi… rentrer dans une cadence normative et une vie ritualisée de démarches administratives, de loyers à payer régulièrement, de factures… Le rapport à l’argent est questionné, d’autant qu’il a toujours fait défaut. Aussi, des activités pour le développement personnel propre ne présentent souvent que peu d’intérêt pour ces jeunes (la culture est une dépense inutile, et l’argent doit être gagné facilement). Habiter un lieu c’est aussi se détacher du « au jour le jour » pour inscrire les choses dans une perspective et apprivoiser un rapport au temps long. Chez tous ces jeunes, la rupture des liens fondamentaux est évidente. L’équipe du Step forward tente d’y remédier par un soutien hebdomadaire voire quotidien. Le mode relationnel complice de certains travailleurs sociaux qui se revendiquent enfants des rues, enfants de la balle, permet d’instaurer rapidement une relation de confiance, presque fraternelle. Cette relation plus horizontale que verticale permet d’esquiver les sentiments et comportements de méfiance et d’opposition face à l’autorité et aux structures d’aide sociale que certains jeunes connaissent depuis l’enfance. Tout l’enjeu du travail d’accompagnement consiste souvent à briser le cercle négatif de reproduction de la galère des parents ou d’éviter son installation. Les jeunes sont « raccrochés » à un mode de vie plus normatif et stable, c’est l’objectif de la réinsertion dans un système. Par ailleurs, la stabilité qu’offre un logement inconditionnel donne alors la place pour que des liens d’une autre nature puissent se tisser, à savoir les liens amoureux ! En effet, l’appartement invite presque simultanément chez certains jeunes à une mise en couple ou une histoire amoureuse. Comme si ce lien singulier nécessitait les prémisses d’un foyer, un foyer à soi. Le logement apparaît ici comme une condition à la fabrique de ce type de liens.
Dans un autre registre, l’adulescence de la classe moyenne dont je fais partie et qui m’entoure se vit tout différemment. Le quotidien est davantage rythmé de procrastination entre étude, petits boulots étudiants, loisirs et culture, quémander des sous à Papa et Maman, hésitations et doutes dans le tout possible qui s’offre toujours plus grand à nous. Même la jeunesse qui se revendique hors système (celle des squats conventionnés par exemple) bénéficie d’un réseau, d’un filet de sûreté : les amis, la famille sont bel et bien présents, ce qui la préserve au fond de la galère de la rue. Bref, c’est une adulescence plutôt dorée et vernie qui semble se vivre de ce côté-ci. Ces jeunes bénéficient du luxe de vivre une adulescence confortable et relativement « sécure ». Ils peuvent différer les choix, retarder les engagements décisifs (Anatrella, 2013) alors que les autres sont pris dans une urgence de survie, dans un au-jour-le-jour qui ne leur permet pas de naviguer dans une marge temporelle et décisionnelle exploratoire. Pour autant, les jeunes socio économiquement plus favorisés peuvent apparaître perdus, être sujet à la dépression ou à des doutes existentiels intenses, impliquant parfois un retour au domicile parental.
Le tableau suivant, qui dépeint deux extrêmes, peut sembler caricatural. Pourtant, ce tableau est soutenu par les travaux sociologiques, qui parlent de jeunesse à deux vitesses (Gavray, 2012). Selon ces travaux, un fossé se creuse « au niveau des ressources et du pouvoir de négociation dont disposent les jeunes aux deux extrémités de l’échelle sociale » (Gavray, 2012). Aussi, cette typologie permet-elle d’interroger les notions d’émancipation et de rapport à soi en cette période de transition. Nous postulons que ces questions ne se poseront pas dans les mêmes termes, mais qu’elles gravitent autour d’un même noyau.
Un même noyau, deux trajectoires
Ce noyau est constitué du « système » : le système familial, le système de la société et de ses normes, l’héritage sociétal et familial… Ce tableau de deux adulescences, quoique caricatural, pose la question du rapport entretenu à ce noyau. Pour certains, il s’agit de rentrer dans le « système », de s’y raccrocher, alors que d’autres s’y opposent et cherchent à le quitter. Dans ce mouvement de fuite, on trouve, dans une certaine mesure, une esthétisation de la galère. Pour une partie de ceux qui ont été, enfants, entourés de tant de « protections » et de garanties, il s’agit maintenant d’éprouver leurs propres ressources, de mener une vie de bohème, alternative, et vivre de récup’, d’amour et d’eau fraîche… C’est vivre, enfin, s’autodéterminer ! Mais dans ces milieux règne un « entre soi » solide et il reste à chacun des ressources relationnelles, qui, malgré ces modes de vie « alternatifs », permettent de parer à une éventuelle chute. A contrario, pour d’autres, marginalité rime avec précarité.
Quel rapport est entretenu vis-à-vis de ce noyau ? Quelle émancipation penser à cet âge-là ? Le « milieu » de provenance conditionne les termes du passage à la vie d’adulte. L’empan de liberté n’est pas le même non plus. Le travail du Step forward permet notamment de restaurer un champ de liberté de faire et d’agir qui restaure la possibilité de penser et de faire des choix. Comment se vit cette période de moratoire selon que le jeune appartienne à l’un ou l’autre extrême de cette typologie de l’adulescence ? La définition du rapport qu’on peut et veut entretenir avec ce noyau devient une création et cette création peut être émancipatrice.
Le mouvement, qu’il soit vers ou hors de, est un dénominateur commun de ces adulescences. Quelque chose nous meut, une force « créatrice » qui nous pousse à nous définir et nous distinguer en « Je ». Ainsi on s’oppose à ses parents (rupture familiale), on s’oppose à un système… La rupture des liens est aisée pour tous, et d’autant plus si on les a en héritage, mais la fabrique de nouveaux liens l’est moins.
Cette mise en mouvement que suppose cette période de la vie rend le jeune vulnérable, perméable à diverses influences, rencontres, pour le meilleur et pour le pire. D’après Becquet (2012), la vulnérabilité renvoie à l’idée d’un entre deux. On pense d’abord à un entre deux âges. L’auteure situe cet entre-deux entre exclusion et pauvreté d’une part et entre intégration et marginalité d’autre part. Le rapport entre collectif, le système, ce qui fait société et l’individu, l’unité est mis en question également, en tant que la vulnérabilité colore l’interaction entre individu et société, entre Je et l’Autre. Selon Becquet, nous varions dans notre potentiel de ressources pour nous adapter à ce ballottement social, psychologique et moral. Alors qu’il faut se jeter dans cette « situation de flottaison » évoqué par Castel (cité par Becquet), les jeunes dotés de moins de bouées, sont plus susceptibles de dériver, divaguer, déraisonner, et se marginaliser. Les moins dotés en termes de ressources sont les plus à risques. L’auteure décrit trois figures de la vulnérabilité chez ces jeunes : les vaincus (le décrocheur scolaire), les galériens (attachés à un territoire), les errants (jeunes sans domicile fixe), caractérisés par une hétérogénéité des situations, des enfances difficiles, des processus de désaffiliation, des ruptures familiales. L’errance peut aussi bien être un choix en tant que processus d’individuation.
En outre, cette période de flottaison se caractérise par un certain dualisme : le jeune est pris entre quête identitaire et quête statutaire, entre le monde social et normatif de l’adolescence et celui de l’âge adulte, entre l’âge du placement (le mouvement de chercher sa place) et l’âge du définitif (avoir trouvé sa place et s’y installer), entre intégration et marginalisation. Il doit construire son unification dans une période d’éclatement. L’émancipation émergerait de la faculté de tirer son épingle du jeu de ces dynamiques opposant des termes psycho-sociaux deux à deux, via une aventure exploratoire. Dans cette ambiance dualiste, on pourrait même qualifier cette période de schizophrène.
Le processus d’individuation renvoie à l’obligation d’être libre. Le tableau de cette jeunesse à deux vitesses laisse à penser que nous ne sommes pas outillés de la même manière pour traverser ces processus, et l’aboutissement de cette période diffèrera tant que les ressources des uns n’égalent pas celles des autres.
Conclusion
Il serait intéressant de questionner les apports culturels qui viennent teinter la période de transition entre l’adolescence et l’âge adulte. En effet, la façon dont elle est vécue diffère selon le contexte culturel et normatif (Van de Velde, 2015). Au Danemark, le départ du nid familial se fait relativement jeune (vers vingt ans en moyenne). Cependant, un temps d’expérimentation lui fait suite, qui peut s’étendre jusqu’à 30 ans. Les jeunes expérimentent, se frottent au réel via des responsabilités, professionnelles ou familiales, sans pression normative pour entrer dans la vie active. Ce temps d’expérimentation est pensé socialement, et même soutenu politiquement. Alors que les pays méditerranéens favorisent le glissement d’un foyer à un autre via un départ du foyer parental tardif (27 ans), les pays du Nord favorisent un départ précoce (21-24 ans) d’un foyer, puis une période d’expérimentation avant la création d’un nouveau foyer (après 30 ans).
Le housing-first promet la sortie d’un système institutionnel (hébergements temporaires, services d’urgence…) en même temps qu’il permet l’entrée dans un système social plus normatif (celui qui valorise l’autonomie et l’indépendance, de pourvoir seul à ses besoins, dans une régulation de ses demandes vis-à-vis de l’aide sociale…). Pour les jeunes adultes de milieu plus aisé, l’enjeu consiste à inventer et créer de nouveaux lieux participatifs, communautaires dans le but d’alimenter un autre réseau (alternatif) et un système fonctionnant en parallèle d’un système plus normatif et conventionnel (plus individuel aussi, plus « commercial »…).
La définition qu’E. Nicolas, donne du mot « intervenir » dans son article, « venir entre », fait particulièrement sens dans cette période d’entre deux. Le logement, l’accompagnement (de contact, individualisé) viennent tisser une toile de liens pour des jeunes qui en manquent. Aussi retrouver un logement, entre autres, parmi les autres, contribue à dés-institutionnaliser progressivement le jeune qui trouve sa place en même temps qu’il trouve un endroit, un lieu de vie. L’équipe soutenante offre des points d’appuis d’autonomisation alors que le logement fait office de filet de protection. Au même titre que la dimension corporelle est cruciale alors que le psychisme est éclaté, le logement offre en miroir une corporéité aux jeunes en souffrance. Le mouvement d’aller vers / chez l’autre / chez soi devient créateur de liens et de soutien.
Le malaise, les doutes et la souffrance de certains jeunes ayant opté pour la vie de bohème attestent de l’enjeu du lien et d’une assise, d’un socle, d’un territoire sur lequel venir déposer ses fondations. Il s’agit pour les jeunes adulescents et pour les travailleurs psycho-sociaux qui accompagnent les plus démunis d’entre eux d’habiter la relation (De Keukeleire, 2017) pour habiter ou permettre d’habiter un lieu.
Sources
Adam, C. (2015). Psychopathologie et délinquance, Bruylant.
Anatrella, T. (2003). Les « adulescents », Études, 7 (399), 37-47.
Becquet, V. (2012). Les « jeunes vulnérables » : essai de définition, Agora, 3, (62), 51-54. DOI 10.3917/agora.062.0051
De Keukeleire, M. (2017). Accompagnement de proximité dans la grande précarité : habiter la relation. Le Grain.
Fejtö, K. (2013). La post-adolescence, une phase du développement, Revue française de psychanalyse, 2, (77), 348-359.
Gavray, C. (2012). Approche historique et sociologique de la jeunesse, In. Les 18 – 25 ans : une catégorie d’âge qui pose question, L’observatoire (74).
Nicolas, E. (2005). Faire lien face à l’exclusion sociale. Perspectives d’un développement durable en santé mentale – 2. Injonctions paradoxales dans le système de soin et pratiques sociales de résistance. Le Grain.
Van de Velde, C. (2015). Les voies de l’autonomie : les jeunes face à la crise en Europe. Regards, 48, (2), 81-93. https://www.cairn.info/revue-regards-2015-2-page-81.htm.
https://www.youtube.com/watch?v=Li9Zi_CKkZ0
http://www.adhok.org/fr/spectacles/immortels-le-nid
NOTES / REFERENCES
[1] Step forward signifie « un pas en avant ».
[2] Ce programme est géré par le Samu social de Bruxelles, en co-pilotage avec le CPAS de Bruxelles et en partenariat avec HERMESPLUS, CHU SAINT-PIERRE, TRANSIT, LA RENCONTRE/SOURCE, JAMAIS SANS TOIT.
[3] Vidéo Logement d’abord : exemple de stratégie de housing first en Europe. https://www.youtube.com/watch?v=Li9Zi_CKkZ0
[4] cf. le spectacle « Le nid » de la compagnie de théâtre et d’art de rue Adhok, dont la question centrale est « qu’est-ce qu’être jeune aujourd’hui ? »