Le volontariat de compétences : un champ à baliser

Le volontariat est-il une panacée pour gagner en compétences et améliorer son employabilité ?

Peut-on, sans plus d’états d’âme, pratiquer le bénévolat pour améliorer son CV ? Qui y gagne, qui y perd ? Quelles balises placer pour rendre les pratiques durables ? Nous revenons ici sur les apports et réflexions générées par une conférence qui s’est déroulée le 26 avril 2018 à l’initiative du Think tank Pour la Solidarité. La matinée était consacrée à la présentation des résultats du projet européen EuroVIP (pour « European Volunteer Inclusion Program »). Cee projet vise à favoriser l’insertion professionnelle et l’employabilité de jeunes de 17 à 30 ans via la reconnaissance de leurs compétences développées au cours d’expériences de volontariat et de bénévolat[1].

Un pas de plus vers l’emploi ?

Le programme a d’ailleurs donné lieu à la publication d’une brochure intitulée : « Les expériences bénévoles et volontaires, une marche vers l’emploi. Un guide à l’attention des recruteurs [2]». Les motivations affichées du programme sont de « Promouvoir les bienfaits du bénévolat et du volontariat en termes de développement de compétences en tant que levier pour améliorer l’insertion professionnelle des jeunes européens, particulièrement touchés par le chômage (17,2% en 2017) ». La matinée offrait un panorama varié du sujet, grâce notamment à la présence de chercheurs comme Lesley Huntix, ou de personnes de terrain comme Alban Van Der Straeten de la Plateforme pour le Service Citoyen ou encore, plus surprenant pour nous parler du volontariat, un représentant du monde bancaire. Raphaël Darquenne, directeur du GRAIN, était également invité à parler de l’étude Labocompétences. De l’analyse partagée des situations des jeunes des quartiers aux usages de leurs compétences.

Dans sa recherche Labocompétences, Le GRAIN met en évidence un certain nombre de pratiques favorables àl’identification des compétences des jeunes – que nous avons qualifiés de « hors pistes » ou en mal de projet – et de construire des modalités d’usage de ces compétences, dans une perspective d’émancipation et de restauration de leur identité fière.

Ces différents témoignages ou résultats de recherches, juxtaposés lors de cette conférence, permettaient de saisir la complexité du champ du volontariat, ce qui nous a donné l’envie de proposer quelques balises destinées à préserver la dimension émancipatrice de celui-ci. Lesley Huntinx, chercheuse à l’UGHENT, a en effet attiré notre attention sur le fait que le volontariat pouvait facilement se voir instrumentalisé par des politiques publiques cherchant à remobiliser des catégories d’inactifs. Elle appelle cela « Third party volunteering ». Ce type de politique peut conduire à une instrumentalisation du volontariat par le bénévole ou par l’association qui l’emploie.

Une activité est considérée comme volontaire si elle respecte les quatre critères suivants:

  • Sans rétribution ni obligation : la motivation du volontaire n’est pas financière, il ne s’agit pas d’un travail rétribué. De plus, le volontaire s’engage de façon libre.
  • Au profit d’autrui : l’activité ne peut pas être exercée pour le compte du bénévole lui-même. Quelqu’un d’autre ou la collectivité bénéficie de son geste.
  • Hors du cadre familial et privé : le volontaire agit auprès d’une organisation. Les gestes d’entraide entre voisins ou au sein d’une famille ne relèvent pas de la loi sur le volontariat.
  • Pas pour une même tâche et un même employeur : une même personne ne peut être travailleur rémunéré et volontaire pour une même tâche et un même employeur. Le bénévolat ne peut servir à éviter de payer des heures supplémentaires.

[Source : Plateforme francophone du volontariat]

Le Third party volunteering[3] peut paraître miraculeux, et, sans y prendre garde, on pourrait voir en lui le moyen de résoudre plusieurs problèmes d’un seul coup : augmenter les compétences des citoyens sans investir dans l’école, prester des services sociaux à moindre coût, renforcer la cohésion sociale et briser l’isolement de personnes laissées au ban de notre société hyper-individualiste. Pourtant, c’est aussi exactement le type de politique qui nécessite des balises, car la frontière entre volontariat et travail sous-payé peut s’avérer poreuse, et la volonté d’activer certaines catégories de personnes en vue de stimuler leur remise à l’emploi ne doit pas conduire à chasser le bon emploi (stable, correctement rémunéré) pour le remplacer par de l’emploi de piètre qualité (précaire, mal rémunéré). Auquel cas, les résultats finaux de cette politique seraient pire (d’un point de vue de justice sociale du moins) que le mal qu’elle entend soigner.

Soulignons au passage que la présence à la conférence du représentant d’une banque bien connue avait de quoi interpeller. En quoi une banque, acteur capitaliste, animé d’un esprit de lucre s’il en est, peut-elle participer à une conférence sur le bénévolat, activité désintéressée par excellence ? N’est-ce pas comme si un cigarettier venait nous parler de santé publique ? Mais est-ce vraiment un hasard ? Car qui a intérêt à ce qu’une politique d’activation des inactifs, sous couvert du développement de leurs compétences, soit menée ? Qui a intérêt également à ce que les travailleurs soient en compétition entre eux, et en compétition avec des « bénévoles activés » ? Nous apprenons lors de cette conférence que la banque en question recourt beaucoup au volontariat, à la fois dans le cadre du recrutement de jeunes très qualifiés, envoyés sur des missions « test » dans des entreprises classiques, et aussi pour redonner du sens à l’activité de certains de leurs cadres en fin de carrière, en leur permettant de se rendre utile autrement, en réalisant des missions qui s’apparentent à du mécénat de compétences[4].

Les conditions du volontariat

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Pour établir notre typologie du volontariat telle que reflétée dans notre schéma ci-dessus, forcément réducteur, nous avons pris en compte deux dimensions seulement ; l’axe horizontal représente le degré de professionnalisation de l’organisation qui accueille le volontaire, l’axe vertical, le caractère plus ou moins contraint ou libre de l’engagement volontaire. Nous reviendrons à l’axe vertical dans la suite.

Nous l’avons dit plus haut, seules les organisations du tiers secteur[5], pour qui la recherche du lucre n’est pas première, sont légitimes pour accueillir des bénévoles. Mais, même en se cantonnant au champ associatif, la variété en est très grande : selon leur taille, leur année de création, le type de mission (de service public délégué, notamment) qu’elles se fixent, les associations sont, on non, amenées à entrer en compétition avec d’autres associations pour l’obtention de financements. Elles sont également amenées à prouver leur impact sociétal, leur efficacité et leur efficience, ce qui les oblige normalement à rationaliser leur fonctionnement, à sabrer dans les dépenses inutiles, à adopter une gestion administrative performante, une politique de recrutement sur définition de postes et de profils, une gestion rationnelle du temps de travail, etc[6]. Ce n’est pas le cas de toutes les associations, et les plus jeunes d’entre elles sont parfois de simples associations de fait, des associations temporaires de militants groupés autour de causes bien spécifiques, ne disposant d’aucune subvention publique, et menant leur action au départ de volontés bénévoles et de dons (que l’on pense aux opérations de désobéissance civile dont parle Béatrice Bosschaert dans son analyse de septembre 2018).

Sur l’axe vertical de notre schémas (en ordonnée), nous imaginons une répartition des bénévoles en fonction du niveau de contrainte dont ils font l’objet. Fort heureusement, jusqu’à présent, tous les projets de lois visant une mise au travail bénévole « obligatoire » ont été rejetés, que l’on pense au funeste « service communautaire » que certains voulaient imposer aux allocataires sociaux. Dernièrement, en juin 2018, la Wallonie a mis sur pied un service citoyen, fort heureusement volontaire, pour les jeunes. Mais l’apparence « volontaire » des engagements citoyens peut cacher des motivations liées au curriculum vitae ou à la nécessité d’augmenter son capital social et d’améliorer ses chances sur le marché de l’emploi ainsi que son employabilité. Il est établi que les personnes disposant d’un meilleur capital, financier ou social, s’engagent volontairement davantage que les personnes moins dotées[7]. Les personnes les mieux formées occupent plus souvent des postes de cadres volontaires tandis que les bénévoles moins qualifiés se contentent de tâches exécutives. Par ailleurs, il est établi également que la jeunesse européenne souffre de surqualification chronique[8]. Pour faire la différence et parvenir à se placer malgré tout sur le marché de l’emploi, il devient important d’accumuler un maximum de compétences et d’expériences formatrices. L’Etat social actif traque de son côté toutes les personnes soupçonnées de profiter du système, de travailler au noir, de se livrer à des trafics ou autres activités illicites… Il est donc important, pour certains, de tenir « occupées » les personnes relevant de l’aide sociale pour s’assurer qu’elles ne font rien d’autre que rechercher un emploi.

Ainsi balisé selon deux dimensions, le caractère professionnel de l’organisation bénéficiaire du travail effectué par le bénévole et le caractère plus ou moins contraint de la situation du bénévole, nous obtenons une situation simplifiée où se présentent quatre cas de figure.

Partie inférieure du schéma : le volontaire est contraint, pour des raisons d’employabilité ou de maintien de ses droits sociaux

Le premier cas (en bas à gauche du graphique) est peu probable. Il pose la question suivante : pourrait-on voir des personnes « contraintes » s’engager bénévolement dans des associations émergentes, non encore professionnalisées ? Cela semble peu probable pour deux raisons principales. D’une part, ces associations « émergentes », neuves, répondant de façon innovante à de nouveaux besoins vont parvenir sans trop de problème à drainer un flux de volontaires attirés par la cause et soucieux de militer pour défendre un certain idéal. D’autre part, il y a fort à parier que les militants, fortement investis d’un projet politique, n’admettent pas à leur côté des personnes qui ne seraient pas mues par une motivation intrinsèque. Le risque est grand pour le pseudo-volontaire de vivre une expérience traumatisante. L’acquisition de compétences peut, dans ce genre d’environnement, être très importante car la polyvalence est requise, mais elle concerne surtout des personnes dotées d’une grande autonomie et capacité de prise de décision.

Second cas de figure (en bas à droite du graphique): le volontaire s’engage, pour des raisons d’employabilité, dans une association présentant un certain degré de professionnalisation. Ici, le risque d’instrumentalisation réciproque est grand : l’association embauche le volontaire dans le cadre d’une stratégie de limitation des dépenses, de rationalisation, et le volontaire choisit son association en fonction des compétences ou expériences nouvelles qu’il peut y acquérir. La productivité de l’une et l’employabilité de l’autre se trouvent renforcés, surtout si un encadrement adéquat du volontaire est prévu, au détriment peut-être de la poursuite d’un idéal purement militant. Si, comme nous le craignons, on en venait un jour à contraindre les allocataires sociaux à travailler bénévolement, le risque de dumping social et de précarisation accrue du salariat serait important. Par ailleurs, au plan macroéconomique, l’augmentation de l’employabilité d’une population sans augmentation corollaire du volume total de l’emploi au sein de celle-ci n’ouvre pas de perspectives positives.

Partie supérieure du schéma : les motivations du volontaire sont essentiellement altruistes

On va trouver dans le cadran supérieur gauche les activités désignées par le vocable de « volontariat de compétences » : des personnes hautement qualifiées et/ou compétentes et/ou disposant d’un bon capital social vont mettre leur temps à disposition pour faire avancer une cause dans laquelle elles croient, et/ou un certain nombre de cadres de l’économie « classique » vont appuyer des associations en phase de lancement et ou en voie de professionnalisation via des missions ponctuelles. Ces missions vont leur permettre de redonner un sens à leurs activités. L’objectif d’amélioration de l’employabilité passe au second plan, au profit de l’élargissement du capital social. Le côté neuf ou peu structuré de l’association ne lui permet pas réellement d’encadrer des personnes peu qualifiées ou inexpérimentées. Ce type d’alliance opérationnalise l’ « effet Mathieu », selon lequel on ne prête qu’aux riches : celui qui a déjà des compétences pourra facilement en acquérir de nouvelles via de nouvelles missions de volontariat « qualifié ».
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Enfin, dans le cadran supérieur droit, on va trouver un engagement volontaire dans des associations professionnalisées. Dans le cas de volontaires déjà dotés d’un certain bagage en termes de compétences ou de formation, cela pourra se faire avec une intermédiation légère, pour de courtes missions bien circonscrites, comme celles décrites par la plate-forme Fovento, qui, lancée par des jeunes, s’adresse principalement aux jeunes. Dans le cas de personnes en recherche d’affiliation sociale (jeunes peu qualifiés ayant abandonné l’école, par exemple), une plus-value pourra être atteinte à condition qu’une structure intermédiaire (interne à l’association ou externe, comme la Plate-forme pour le service citoyen, par exemple) accompagne les jeunes. Pour l’association, l’intérêt est de pouvoir offrir de nouveaux services ou d’améliorer la qualité des services existants.

Et les entreprises marchandes, dans tout cela ?

Les entreprises marchandes tirent bien sûr un grand profit, au moins indirect, à la situation tendue du marché de l’emploi, surtout dans un paysage idéologique de responsabilisation et d’activation des citoyens pour qu’ils deviennent les artisans de leur propre employabilité. Les candidats se font une concurrence mutuelle, rivalisent pour accumuler un maximum de compétences valorisables sur le marché de l’emploi. Les recruteurs y font la loi. Après avoir déployé leur rhétorique des compétences (qui, à la différence des qualifications, dont on peut attester par un diplôme, ne se manifestent que dans l’action), voici qu’ils défendent maintenant l’idée « Votre personnalité compte pour 86% dans la décision d’engagement d’un employeur[9].» La présence de représentants du monde bancaire dans une conférence relative aux compétences des jeunes volontaires a de quoi étonner. Les banquiers ne sont-ils pas au courant de la détresse d’une large part de leurs clients ? Ne se centrent-ils pas sur la recherche d’une rentabilité maximum, accentuant les clivages sociaux ? Plutôt que de redorer leur blason en permettant à leurs cadres vieillissants, sur voie de garage, de s’impliquer dans des projets citoyens, ne devraient-ils pas financer davantage de projets à risque de jeunes entrepreneurs ? Donner leur chance à davantage de candidats travailleurs peu ou moyennement qualifiés ? Les responsables politiques peinent à contrer cette loi du plus fort, puisque les marchés financiers seront, au final, les sanctionnateurs de leur politique…

Les militants associatifs tentent, de leur côté, de proposer des solutions nouvelles, mais la plupart du temps ponctuelles, de tous genres, et se montrent pionniers dans la mise au jour de nouveaux combats. A ce titre, l’engagement citoyen peut offrir une bouffée d’air frais à une jeunesse coincée de toutes parts, dont l’émancipation est sans cesse remise à plus tard. Car comme l’a montré Yann Le Bossé, les échecs répétés mettent à mal le rapport à l’action des personnes. Echouer conduit à se décourager. S’engager dans des projets associatifs structurés, contenants, riches en sens, permet parfois de reprendre une part de son pouvoir d’agir, de réussir quelque chose, de retrouver un rapport positif à l’action, de se remettre en mouvement.

Le service citoyen conçu comme un outil de développement personnel au service du jeune

Le bénévolat de compétences n’est pas une panacée pour les jeunes en difficulté sur le marché de l’emploi, même s’il peut apparaître, aux yeux de certains politiciens, comme une solution optimale, permettant de régler plusieurs problèmes à la fois (prestation de services d’utilité publique et formation des jeunes à moindre coût). Il se doit d’être balisé, nous l’avons largement montré dans cette analyse. Les jeunes, quant à eux, ont besoin de croire qu’il existe sur terre des choses plus importantes que l’emploi et que la beauté de l’existence peut se manifester ailleurs que sur le lieu d’un travail qu’on leur refuse. Ils ont besoin de donner un sens personnel à leur engagement car c’est à cette condition que celui-ci deviendra émancipateur des multiples contraintes qui agissent aujourd’hui le petit monde de la recherche d’emploi.

Le GRAIN a été amené à travailler avec un ensemble d’initiatives, comme Solidarcité ou la Plate-forme pour le Service citoyen, qui encadrent les expériences volontaires des jeunes. Dans notre recherche Labocompétences. De l’analyse partagée des situations des jeunes des quartiers aux usages de leurs compétences, nous montrons à quelles conditions et dans quel contextes les expériences bénévoles peuvent acquérir une dimension émancipatrice.

Le service citoyen n’est pas du bénévolat de compétences. Comme le rappelait Alban Van Der Staeten[10] lors de la conférence EuroVIP, le service citoyen est avant tout un outil de développement personnel au service du jeune car il offre un temps de transition et de maturation dans un contexte sociétal de plus en plus individualiste et utilitariste où la valeur-travail est, pour certains, « tétanisante ». Grâce à l’encadrement offert par l’équipe de la Plate-forme pour le service citoyen, et aux heures consacrées à la formation et à l’auto-évaluation des jeunes, seuls ou en groupe mais toujours dans un climat d’écoute et de bienveillance, le jeune reprend confiance en lui et en ses compétences, retrouve une identité fière, restaure son rapport à l’action, et retrouve le désir de se former. L’insertion professionnelle n’est pas le but recherché, elle vient de surcroît, si le jeune est prêt. Le GRAIN a l’ambition de mettre prochainement au point une formation/accompagnement LABOCOMPETENCES. Son objectif ? Permettre à des acteurs individuels ou collectifs qui accompagnent ou forment des personnes en situation précaire de co-construire, mettre en œuvre et évaluer des pratiques professionnelles ou des dispositifs privilégiant une approche par compétences à visée émancipatrice.

NOTES /REFERENCES

[1] Pour en savoir plus, sur le projet EuroVIP, la matinée d’information et les outils développés dans le cadre de ce projet, nous vous renvoyons à la page http://www.pourlasolidarite.eu/fr/news/le-volontariat-levier-dinsertion-sociale-et-professionnelle-pour-les-jeunes

[2] En ligne sur http://www.eurovip-erasmusplus.eu/wp-content/uploads/2018/02/Guide-BE-Eurovip-WEB.pdf

[3] Nous n’avons pas trouvé d’équivalent français à cette expression, que nous traduirons par « Bénévolat conçu comme dispositif de politiques publiques ».

[4] Le mécénat de compétences consiste à mettre à disposition des collaborateurs sur leur temps de travail pour réaliser des actions d’intérêt général mobilisant ou non leurs compétences [Céline Peudenier http://appli6.hec.fr/amo/Public/Files/Docs/239_fr.pdf]

[5] Comme dans « Tiers Etat » (ni la noblesse, ni le clergé), la dénomination de Tiers Secteur évoque une définition « en creux » de l’économie sociale : ni le secteur privé, ni le secteur étatique. Cela induit une vision de l’économie sociale comme un secteur répondant à une demande à laquelle ni l’Etat, ni le capitalisme n’est capable de subvenir. Source : Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire Île-de-France – Cress IDF. https://www.cressidf.org/definition/tiers-secteur/

[6] Sur la professionnalisation des associations, voir Dugardin, L. La professionnalisation des volontaires. Pourquoi parlons-nous aujourd’hui d’une professionnalisation des volontaires ?, Plate-forme francophone du Volontariat, 2013, en ligne sur http://www.levolontariat.be/system/files/volbi/Publication/Gestion_volontaires/la_professionnalisation_des_volontaires_2013.pdf

[7] Voir Hustinx, L., Handy, F., Cnaan, R. (2010). Volunteering. In: Taylor R. (Eds.), Third sector research (pp. 73-89). New York: Springer : « One of the most agreed upon aspects of volunteer research is that people with higher social and economic status tend to volunteer more (Wilson 2000) » [L’un de aspects les plus consensuels de la recherche sur le volontariat est que les personnes disposant d’un meilleur statut économique et social ont tendance à davantage s’engager volontairement (Wilson, 2000)]

[8] Jacobsen H.  (trad. Manon Flausch), La surqualification des jeunes devient la norme en Europe, Euroactiv, 23 sept. 2015.https://www.euractiv.fr/section/emploi-economie/news/la-surqualification-des-jeunes-devient-la-norme-en-europe/

[9] FRANSSEN, A. Vers un service d’activation citoyenne. In: La revue nouvelle, Vol. 2012/1, no.1, pp.82-88. Par ailleurs, les employeurs accordent également énormément d’importance à la formation continuée en cours de carrière. RANDSTAD, Etude sur le marché du travail 2017. https://www.randstad.be/content/835ee915-4e9c-42b0-9675-208a1d9c1131/RANDSTAD-etude-sur-le-marche-du-travail-2017.pdf

[10] Alban Van Der Straeten est chargé de plaidoyer à la Plate-forme pour le service Citoyen. Voir Le Service Citoyen comme levier d’insertion sociale et professionnelle http://www.pourlasolidarite.eu/sites/default/files/cck-news-files/ppt_alban_van_der_straten_eurovip_final_event_26_04_2018.pdf

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