Deux types de transitions nous apparaissent pertinents à analyser en fonction de nos terrains d’action, l’un centré sur le développement de la personne, l’autre, sur la notion d’habiter lorsqu’on est exclu des espaces « normaux » d’habitation: la transition vers l’âge adulte des enfants issus de milieux fragilisés et la transition entre les lieux de ségrégation et la zone urbaine homogénéisée. Nous interrogerons d’abord le concept de transition lui-même.
La transition entre rupture et passage
L’homme ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ; le philosophe Héraclite nous a introduits à la conception d’un monde en évolution constante. « Philosophie du combat et de l’harmonie, philosophie du Devenir et de l’Éternel Retour, philosophie de la vie et de la catastrophe, philosophie du Logos qui parle et du chiffre scellé, la pensée d’Héraclite, à la fois très ancienne et actuelle, contient en elle davantage que ce qu’elle circonscrit. C’est qu’elle est, à sa manière, une philosophie de la limite et du seuil qui nous fait accéder à ce devant quoi elle s’arrête. »[3]
Cette conception fondamentale, reprise par les plus grands philosophes, tels que Platon, Hegel, Heidegger, nous aide à concevoir le monde de la transition comme une pensée de la transformation, de la métamorphose et de la mobilité.
D’après Kurt Lewin[4], du point de vue du changement systémique, la transition est la période durant laquelle un système déstructuré, en rupture de sens, voit les transformations majeures se réaliser dans l’ensemble de ses sous-systèmes, jusqu’à provoquer la mutation de l’ensemble du système lui-même.
Dans un monde de conception déterministe où la loi du marché règne en maître, la transition se conçoit comme un moment d’effondrement subi entre deux temps de l’économie d’une personne ou d’un pays, le sujet est dès lors soumis à la stratégie du choc, telle que dénoncée par Naomi Klein[5]. La fragilité des liens sociaux touche au plus intime de l’humain. Les personnes les plus faibles, les migrants, les chômeurs, les femmes, les enfants, font les frais de ces visions politiques restrictives, des résistances politiques à soutenir les changements et sont désignées comme les « personnes problèmes ».
Dans un monde à co-construire, la transition devient un passage qu’on accompagne. Notre objectif, en tant que praticiens chercheurs dans service d’éducation permanente, est de soutenir, au milieu du chaos apparent, une posture de sujet, de réinscrire ce dernier au cœur de récits. Histoires de transitions subies, ratées ou assumées, d’expérimentations collectives qui participent à l’émergence de mondes nouveaux…
Ainsi l’adolescence est le moment de transition par excellence qui devrait s’accomplir par l’entrée dans un monde adulte. La façon d’aborder cette période n’a cessé d’évoluer au cours du siècle dernier. Le père de famille était le garant de la conformité sociale au cœur de la famille et exerçait de ce fait la violence légitime sur ses membres. Ces deux fonctions se sont concentrées progressivement dans les mains du politique au détriment du pater familias. Depuis le 16è siècle, ce transfert de l’exercice du pouvoir tend à se stabiliser. Les individus ont perdu la responsabilité d’assurer la cohésion sociale non seulement au sein de la famille libérée des contraintes de rôles régulés de l’extérieur mais également face à la misère vécue par un nombre croissant d’êtres humains.
Actuellement, les adolescents de nos villes sont confrontés aux conséquences d’une laxité extrême des liens familiaux et à une autonomie précoce qui peut faire obstacle à l’émergence d’individus socialisés[6].
Dans nos sociétés occidentales, les enfants des familles en exil vivent ce passage de l’adolescence comme une double épreuve : une contradiction de base s’inscrit au cœur des lieux d’éducation entre l’exigence de liberté du monde d’accueil et celle de rôles prédéterminés par la survie identitaire du monde d’origine.
En effet, dans le contexte de la migration, la parentèle doit assumer la fonction de gardien des règles de la communauté de départ. Plus le sentiment de perte identitaire est important, plus les rôles, genrés notamment, seront contraignants pour l’individu.
Comment soutenir ces jeunes au seuil de la vie adulte? Quelles sont les expérimentations à l’œuvre face à l’absence de politiques adaptées ?
La transition vers l’âge adulte, expérience de l’errance du sujet
Comme nous l’avons dit, la transition anthropologique en cours prendsa source dans la transformation des rapports de pouvoir à l’intérieur des sociétés occidentales. La Révolution française a sonné le glas du pouvoir absolu du père même s’il a fallu attendre plusieurs siècles pour que cet état de fait s’inscrive dans les lois et les coutumes. Comme l’écrit François de Singly[7], la prise de la Bastille a signifié essentiellement la fin des droits d’emprisonnement des fils récalcitrants par leurs pères.
Pour Marcel Gauchet[8], la démocratie annonçait l’arrivée d’une nouvelle humanité. Le mouvement s’est poursuivi et amplifié par une véritable métamorphose de la famille occidentale. Cette mutation modifie les modalités mêmes de l’individuation et de la socialisation de l’enfant. Ce dernier ne grandit plus à l’intérieur de la lignée d’un collectif qui se reproduit, il est désormais l’enfant du désir de ses parents. Ceci devient réellement problématique lorsque l’adolescent est censé passer à l’âge adulte et évoluer dans une société élargie.
Ces mutations du rapport entre famille et société affectent le processus de transition de l’enfance vers l’âge adulte, principalement en milieu populaire où les réseaux sont plus faibles. Le passage problématique de la socialisation primaire à la socialisation secondaire provoque, au cours de l’éducation, l’apparition de différents symptômes qui s’amplifient au moment du passage à l’âge adulte.
- La famille a subi une désinstitutionnalisation. Elle est devenue le lieu de relations informelles et affectives, elle n’est plus la cellule de base de la société, lieu d’émergence de valeurs confortées par la société. Les valeurs ne vont plus de soi. Pour beaucoup d’enfants de milieux populaires, les valeurs de la famille se trouvent en contradiction avec les valeurs de l’école, sans que ces contradictions ne soient nulle part mises en débat, notamment dans les quartiers multiculturels. L’homme occidental a refoulé le débat sur les valeurs dans le domaine de l’intime. Il escamote de ce fait l’explicitation des croyances qui fondent notre société. Dès ce moment, l’initiation des enfants au monde des convictions se fait suivant un modèle « familial », avec les dérives que cela peut entraîner. Ceci amène actuellement notre pays à poser la question du cours de philosophie-citoyenneté.
- A l’intérieur de la famille monoparentale surreprésentée en milieu populaire, le jeune devient un individu précoce à l’intérieur d’une relation unique à sa mère. Jeune adulte, il éprouve de grandes difficultés à trouver sa place en dehors de cette relation. Dès lors, les jeunes cherchent avec plus ou moins de bonheur des appuis chez des personnes de référence externes à cette relation duale. La trop grande spécialisation des services d’aide fait souvent obstacle à un accompagnement adapté et durable. D’où la présence nombreuse des enfants de ces familles dans les services de l’aide à la jeunesse et la difficulté pour eux à en sortir[9].
- L’identité humaine comprend deux faces. La face de reconnaissance du même, qui reconnaît en chacun ce qui est identique aux autres, qui répond au besoin d’appartenance, et celle de l’ipséité qui reconnaît la singularité irréductible de chaque être humain. A l’intérieur de la société neutre et égalitaire, où les différences sont gommées, chacun semble désormais être interchangeable. Comment dès lors donner un sens à sa vie ? Comment l’adolescent peut-il obtenir la reconnaissance de ce qui fait son identité propre, le moteur de son développement personnel?
Les anthropologues Yolande Verbist et Xavier Briké, dans leur recherche action parue en 2012 intitulée La majorité, un passage redouté[10], soulignent les errances spécifiques des jeunes Bruxellois qui relèvent de l’aide à la jeunesse. Pour beaucoup, la majorité signifie la continuation ou le début d’une errance, la recherche de petits boulots, de logement, de contacts. Ceux qui font de cette errance une expérience réussie, sont ceux qui bénéficient d’un réseau, constitué des parents, de la famille élargie, des amis, du quartier, d’adultes de référence.
Comment faire réseau autour de ces jeunes, et plus largement comment entretenir le lien social aux marges d’une société en décomposition ?
Villes en transitions, errances entre refuge et asile
A un niveau plus macro-sociologique, à partir des années 70, les soubresauts et les échecs des politiques annoncées de transitions écologique, énergétique, socio-économique, technologique, démocratique, ont pour décor les luttes généralisées pour l’appropriation des ressources naturelles, et intensifient les bouleversements sociaux. Les difficultés du capitalisme à se « socialiser », la tendance de certains économistes à considérer les inégalités comme une résultante « naturelle » du capitalisme, confortent les choix de politiques ultralibérales responsables des fissures et des fractures sociétales. La grande fracture, telle que le démontre l’économiste Joseph Stiglitz, est une question de choix politique, elle n’est ni une fatalité, ni un événement naturel. Nous aborderons cette problématique sous l’angle des publics et des travailleurs sociaux confrontés à la désagrégation et au durcissement des modalités de l’hospitalité.
Du point de vue de l’ethnographe, les transitions se font transhumances et se marquent d’abord par la multiplication des espaces transitoires. Suite à toutes les crises que nous avons évoquées, les migrants de plus en plus nombreux se déplacent en masse des campagnes vers les zones urbaines, des pays en guerre, détruits ou défaits, vers les pays réputés riches. Ils inventent aux marges des villes de nouvelles manières d’habiter. Ces espaces transitoires mettent au défi la rigidité des logiciels administratifs[11].
Au cours de l’histoire, la ville a souvent joué une fonction d’asile mais lorsque les exilés sont cantonnés durablement dans des zones refuges, ces dernières se transforment vite en ghettos. « Nous espérons d’une nouvelle figure de la ville ce que nous renonçons presque à attendre de l’État », déclarait le philosophe Jacques Derrida devant le premier Congrès des villes-refuges en 1996.[12] Cependant, dans son article du 14 février 2016, « Ne détruisons pas le bidonville de Calais », Michel Agier met en balance la créativité des migrants, des associations et des personnes privées à l’intérieur de la « jungle » face à l’incapacité des politiques à mettre en œuvre une hospitalité digne de ce nom. Ce qui crée le ghetto, autant que la perte identitaire et la recherche conséquente de reconstruction, c’est le regard suspicieux, cadrant et méfiant de l’autre.
Comme le décrit cet ethnographe des « hors lieux », marges et interstices des nouvelles configurations urbaines[13], à l’intérieur du campement urbain, les êtres humains sont en attente perpétuelle, ils ne peuvent ni travailler, ni circuler, ni recevoir des papiers d’identité, ils n’existent plus socialement. Seule la survie physique y est assurée par les organisations non gouvernementales. Pourtant, en Afrique noire, observe-t-il, les mêmes campements deviennent des lieux de créativité où s’inventent de nouvelles manières d’habiter ; par la façon de nommer des rues précaires, d’organiser des quartiers, des lieux de culte, des petits marchés, où les mondes se réinventent.
Au fondement de l’accueil, on retrouve la valeur du lien, des relations créées face au rejet, à la séparation, à l’exclusion vécues. Au cœur de villes comme Bruxelles, capitale de l’Europe, après le démantèlement du campement du Parc Maximilien par la Plateforme citoyenne qui y était présente, les associations comme Médecins du monde continuent à prendre en charge les nouveaux arrivants, en l’absence d’accueil officiel suffisant. L’accueil est souvent le fait d’entités locales, de familles, de personnes qui ouvrent de nouveaux espaces. Les simples citoyens semblent plus prochesdes détresses humaines que les niveaux politiques censés organiser l’hospitalité. En détruisant Calais, l’état Français détruit les solidarités, les fils qui se sont tissés.
Transitions et territoires communs
Pour accompagner, soutenir et sortir des transitions, il s’agit avant tout, pour les publics concernés et les travailleurs sociaux, de se réapproprier et d’inventer des espaces communs. Assistants sociaux, éducateurs de rue, agents du CGRA, des CPAS, des missions locales, des agences pour l’emploi, enseignants dans les écoles de relégation, sont quotidiennement mis sous pression. Les mots d’ordre politiques sont de vérifier la conformité, trier, exclure, plutôt que d’étayer les fragiles reconstructions de soi dont ils sont réceptacles[14]. Les anciens modèles d’hospitalité sont battus en brèche par la vision réductrice du chacun chez soi.
Cependant, nous pouvons l’observer à la suite de Michel Agier, les espaces transitoires, lieux d’assujettissement, sont aussi lieux de révolte et de réémergence du sujet. Au moment où toute production, ressource, tend à être privatisée, où le commun n’est plus évident, il est urgent d’ouvrir des endroits de débat, de dialogue, de recherche action, mais aussi d’action concrète. Les praticiens chercheurs, collaborateurs, de l’asbl Le GRAIN, se mobilisent pour témoigner du travail de la chrysalide humaine à l’œuvre sur différents terrains.
Quels réseaux soutenir autour des jeunes afin de favoriser leur scolarité et leur entrée dans la vie active ? Les projets Labocompétences[15] et Adoquartier[16], menés avec un panel d’associations, tentent de répondre à ces questions avec les travailleurs et les publics concernés. Elles sont au cœur des travaux de recherche participative et des récits ethnographiques publiés récemment par le GRAIN.
A l’âge de 18 ans, les jeunes mineurs étrangers non accompagnés (MENA) sont livrés à eux–mêmes. Certains services d’aide prennent quelquefois en charge de manière exceptionnelle sur leurs fonds propres, la survie de certains d’entre eux présents depuis leur enfance sur le territoire belge et abandonnés à eux-mêmes. Des familles se proposent comme familles d’accueil. Comme nous l’avons lu dans son récit ethnographique, Ann Grossi[17], nous raconte son improbable rencontre avec un jeune réfugié Afghan.
Les potagers collectifs urbains[18] sont un autre exemple de volonté de reprise en mains de l’espace de la ville par les citoyens. Les habitats bricolés en rue, les campements urbanisés, les fêtes de quartier initiées par les habitants, les réseaux citoyens actifs, leur implication dans des projets socio-artistiques, leur volontariat, permettent aux personnes fragilisées de quitter la position de « victimes » désignées.
L’unique institution qui survit dans ces contextes d’exclusion est parfois celle de la rencontre entre deux êtres, grâce au récit d’une histoire singulière ou celui de la création éphémère d’un espace-refuge qui tente d’inscrire la précaire esquisse d’un sujet dans la durée. Emmanuel Nicolas met en évidence la valeur émancipatrice du récit[19]. Nous publierons également l’ethnographie de Gaëlle Berthelot, travailleuse sociale qui invente avec ses collègues, dans un centre d’accueil de la Croix Rouge, la Caravane des Migrants, espace mobile qui présente un document vidéo élaboré à partir de récits de migrants afin de sensibiliser les autochtones à la présence de réfugiés parmi eux. Les travailleurs sociaux, enseignants, anthropologues du séminaire « Santé mentale en contexte social », collaboration entre l’UCL et le SSM Le Méridien ainsi que les participants de la formation « Pairs aidants » de l’Université de Mons continuent à nous apporter les récits de « miracles » au sens où l’entendait Hannah Arendt qui écrivait : « tout acte envisagé non pas du point de vue de l’agent mais dans la perspective du processus dans le cadre duquel il se produit et dont il interrompt l’automatisme, est un « miracle »- c’est-à-dire quelque chose à quoi on ne pouvait pas s’attendre »[20].
Face aux difficultés de mobilisation dans une société fragmentée, un véritable mouvement est en train de naître accompagné d’une réelle réflexion politique. Les rôles des travailleurs sociaux autant que des allocataires sociaux évoluent vers une action transversale caractérisée par des relations égalitaires où les uns et les autres retrouvent un droit d’initiative. Le rapport entre politique et citoyenneté se transforme[21].
Véronique Georis
31.05.2016
Jour de grève…
Notes / Références
[1] La crise de la culture, 1954, Gallimard, 1972 pour la traduction française, p.220.
[2] Article « Pour prévenir les radicalismes, la reconnaissance mutuelle », Véronique Georis, LE GRAIN, Avril 2015.
[3] D’après le philosophe Jean Brun, Héraclite ou le philosophe de l’éternel retour, Paris, Seghers, 1965, Coll. «Philosophes de tous les temps » #17, pp. 19-70.
[4] Kurt Lewin, psychologue américain d’origine allemande, spécialisé en psychologie sociale, à l’origine de la dynamique des groupes.
[5] Naomi Klein, La stratégie du Choc : la montée d’un capitalisme du désastre, Paris, Actes Sud, 2008.
La journaliste canadienne y dénonce l’utilisation des crises du capitalisme pour renforcer le pouvoir des états au bénéfice de quelques oligarchies. Si nous ne pouvons rejoindre son explication monopolistique proche de la théorie du complot, nous devons bien constater que de telles utilisations des crises diverses, provoquées par la surexploitation des ressources et la recherche de profit à tout crin, existent et ont un impact indéniable sur nos manières de concevoir la politique.
[6] Rapport bruxellois sur l’état de la pauvreté 2012, partie 1- jeunes en transition, adultes en devenir.
[7] François de Singly, Le Soi, le couple et la famille, Éditions Nathan, Paris, 1996 et Poche, 2005
[8] Marcel Gauchet, L’impossible entrée dans la vie, Yapaka, FWB, Bruxelles,2008. http://www.yapaka.be/files/publication/TA_WEB-Entree_dans_la_vie.pdf
[9] Diagnostic social des services d’aide à la jeunesse de Bruxelles, sous la direction d’Abraham Franssen, CAAJ de Bruxelles, 2014.
[10] Briké X., Verbist Y., La majorité, un passage redouté ? Recherche-action de SOS Jeunes-Quartier Libre et Abaka – Pistes et recommandations. 2012
[11] Confer Hannah Arendt dans La crise de la culture, 1954, Gallimard, 1972 pour la traduction française, p.219 : « Il est de la nature des processus automatique auxquels l’homme est soumis, mais à l’intérieur desquels il peut s’affirmer par l’action, de pouvoir seulement causer la ruine de la vie humaine. »
[12] En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/14/ne-detruisons-pas-le-bidonville-de-calais_4865067_3232.html#tiadWtdiL8KhgGyY.99
[13] Michel Agier, Campement urbain, du refuge naît le ghetto, Payot & Rivages, Paris, 2013.
[14] Passeurs de mondes, sous la direction de Pascale Jamoulle, praticiens chercheurs dans les lieux d’exil, Academia Bruylant, 2014
[15] Darquenne R., Labocompétences. De l’analyse partagée des situations des jeunes des quartiers aux usages de leurs compétences. Le GRAIN, décembre 2015, 52 p.
[16] Huybrecht D., Des ados entre famille et école… Quels chemins? Constats avec le projet Adoquartier, et Huybrecht D., Des ados entre famille et école… Quels chemins? Pistes d’action, Le GRAIN, novembre 2015.
[17] Grossi A., Georis V., Retour sur une improbable rencontre. L’ethnographie comme démarche d’éducation permanente, Le GRAIN, Décembre 2015.
[18] De Keukeleire, M., Sensibilisation des publics précaires à une alimentation saine et durable : quel impact sur l’émancipation ?, LE GRAIN, Février 2016.
[19] Nicolas, E., Le récit comme lieu d’émancipation, Le GRAIN, Décembre 2015.
[20] Opus cité, p.220.
[21] Lire notamment les travaux de Genard et Cantelli.